Burning Point – The Blaze

Le 12 mai 2017 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


• Nitte Valo : Chant • Pete Ahonen : Guitare • Pekka Kolivuori : Guitare • Jarkko Väisänen : Claviers, Backing vocals • Sammy Nyman : Basse • Jussi Ontero : Batterie

Style:

Heavy / Power metal

Date de sortie:

25 Novembre 2016

Label:

AFM Records

Note du SoilChroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 6/10

Un copain me disait dernièrement, à juste titre : « Mais qu’il est con, çui-là ! » J’approuve… On est tous le con de quelqu’un – voire même de quelques uns mais comme disait Fogiel : « on ne peut pas plaire à tout le monde ». C’est dans cette optique que je vais vous parler de The Blaze, septième album des finlandais de Burning Point.

Comme son nom laisse présager, c’est chaud bouillant et ça pète le feu, ce qui devrait forcément parler à Metalfreak, notre chef suprême et velouté (c’est pas pour rien que le premier titre porte le nom de « Master them all », très belle contraction de « Master of Puppets » et « Kill them all »)… Mais malgré tout, c’est d’une originalité totale, ce qui devrait brancher Celtikwar, la construction des morceaux est chiadée, ce qui devrait satisfaire Arno, y a un fond de lourdeur qui ne devrait pas laisser BloodyBarbie indifférente et des relents d’AOR qui inspireront les chroniques les plus #tapettes de RGénéral

Bon, maintenant qu’ils se sont barrés pour vérifier mes infos, on va pouvoir discuter entre nous et je vais vous révéler l’effroyable vérité : « j’ai menti ! » (Palmashow TM)

Épique, épique et collégram, ça vendait du rêve au premier morceau, un Heavy Power sans prétention inspiré très nettement de la fin des 80’s, en particulier chez Judas Priest mais allant piocher des Hammerfall, Stratovarius et Royal Hunt, avec des patches de clavier méchamment vintage – voire kitchs – laissant noter cependant que les basses semblent être le cadet de leur souci, eu égard à la voix ultra haute perchée de ténor du feu (amis de la contrepèterie, bienvenue à vous si vous nous avez rejoints), celle de l’ex-chanteuse de Battle Beast depuis 2014, Nitte Valo, aux climax qui feraient pâlir Rob Halford dans son jeune âge et toute sa fraicheur de jeune fille en fleurs, d’autant que cette nana a une voix androgyne qui laisserait aisément douter de son beau sexe – vous noterez que je n’ai pas été un sale con au point d’utiliser l’expression « sexe faible », j’ai des limites dans la connardise. Et puis… Et puis, c’est tout ! Parce que si ça sonne usé – bon, le revival, ça fait marrer un temps –, ça sonne surtout très creux par moments, en particulier sur les mid tempo, qui sont assez nombreux sur cet album constitué de morceaux au final très courts (3’45 en moyenne).

« Être un misérable con et traiter son prochain comme de la merde est un droit que Dieu a donné à tous les new-yorkais ! » (Le maire de New York dans Ghostbusters II, les originaux et pas une version politiquement correcte pour une pseudo-parité pro-féministe aux penchants commerciaux affirmés). On ne m’enlèvera pas de l’idée que ce genre n’a de raison d’être que dans la rapidité toute doublepédalesque ou dans la lenteur toute slowesque… Je ne vais pas dire qu’on ne se laisse pas alpaguer par quelques refrains mais dans l’ensemble, même si c’est court, ça parait long, sorti des moments de bravoure essentiels du Power, comme le refrain de « Chaos rising » ultra balaise techniquement pour tout chanteur qui se targue de l’être…

Oui, il m’arrive d’être un sale con, voire même un connard – comme pourront en témoigner mes comparses qui sont revenus de leur vérification d’infos et sont en train de graisser leur batte de baseball – mais proposer un album qui n’apporte rien, ne renouvelle rien, ne donne pas plus envie parce qu’il ne sort pas du lot, de la part d’un groupe qui existe depuis 1997… N’est-ce pas prendre un peu les autres pour des cons également ? « L’étique de la maison : Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu’ils le sont… » (Les Inconnus) The Blaze a de quoi blaser de réécouter du Power

A écouter en se rappelant que, comme Brassens le stipulait, « le temps ne fait rien à l’affaire : quand on est con, on est con »… Qu’on se le dise !

Tracklist:
1. Master them all (3:31)
2. Time has come (3:48)
3. Incarnation (3:25)
4. My Spirit (4:31)
5. The Lie (3:42)
6. Dark winged Angel (3:34)
7. Chaos rising (4:01)
8. Lost in your Thoughts (4:22)
9. Things that drag me down (4:08)
10. The King is dead, Long live the King (4:29)
11. Metal Queen [Lee Aaron cover] (4:56)

Facebook: https://www.facebook.com/burningpointfinland/
Site officiel: http://www.burning-point.com/
MySpace: https://myspace.com/burningpointband

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