Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Il y a presque quatre ans de cela, notre Olivier qui ne se connait pas de limites nous parlait d’un certain “Idiocracy”, quatrième album des Finlandais de Bloodride, alors fraichement signés sur le label Français Great Dane Records. Depuis, le groupe est passé chez les non moins excellents Italiens de WormHoleDeath et sortent ce “Deafening” qui continue de confirmer tout le bien qu’on a pu penser du quintet d’Helsinki.

Bon, on ne va pas se mentir, si la musique de Bloodride évolue un tantinet, le groupe ne va pas se trahir : on reste sévèrement ancré dans un thrash metal tout ce qu’il y a de plus old school, avec de fortes sonorités hardcore – surtout dans le chant – et encore de bonnes incursion dans le death metal. Jusque là, rien qui ne les démarque des formations habituelles du genre.

Certes, mais non ! Il faut reconnaitre, pour ce cinquième album, que Bloodride a encore gagné en férocité et en précision. Quasiment en mode baston de la première à la dernière note de l’album, les cinq brutes nous collent que des titres n’atteignant jamais la barre fatidique des quatre minutes. Et pourtant, ils en débitent, de la violence musicale en si peu de temps. Les riffs sont taillés pour faire le plus de mal possible, les tempos sont quasiment unanimement en mode full speed, les rythmiques feraient pâlir de jalousie n’importe quelle personne sujette à la tachycardie, et chaque titre prouve les influences bien assumées du groupe : c’est clair qu’ils ont aimé les Sepultura, Slayer, Sodom, Death Angel ou autre Accu§er par le passé.

Agressif, violent, intense ! Une des claques de cet été !

Tracklist :

1. Sardonic Grin (Intro) (1:04)
2. Kill Without Hate (3:12)
3. Come in Peace (3:21)
4. Hindsight Einstein (3:36)
5. Ashes Remain (3:42)
6. Holy Simplicity (3:10)
7. King of Pain (3:33)
8. The Dark Triad (3:21)
9. Simply Complicated (2:38)
10. Death Sentinel (3:17)
11. Erase and Replace (2:34)
12. Fear Cage (bonus) (3:52)

Apple Music Bandcamp Facebook Site officiel
Instagram Myspace Spotify Twitter YouTube
Chronique “Idiocracy”