Black Communion – Miasmic Monstrosity

Le 25 août 2020 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Necro Pervertor : Basse, Guitares, Chant Tortor Animarum : Batterie

Style:

Blackened Death Metal

Date de sortie:

25 juillet 2020

Label:

Dunkelheit Produktionen

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

J’ai toujours eu quelques petits soucis avec le War Metal, ayant toujours du mal à y entendre autre chose qu’un gros magma de sons avec des instruments accordés très bas, une batterie façon Gatling et un chant oscillant entre borborygmes impalpables et dégueulis brouillons.

Bref, si j’arrive à m’enfiler les albums de groupes comme Revenge, Beherit ou Archgoat avec malgré tout un quelconque plaisir, ça reste encore à dose homéopathique !

Là, je me prends le deuxième album des Colombiens de Black Communion et j’avoue avoir un bon coup de cœur sur cet Miasmic Monstrosity qui, s’il ne casse pas cinq pattes à un bouc, arrive à me passionner du début à la fin !
Bon, ok, il faut à peine une demi heure : on ne risque pas l’overdose !

Mais si la dominante reste bien ancrée dans un Death/Black Metal putride et roots au possible, on a d’avantage l’impression de s’écouter des versions accélérées d’un croisement entre le Obsessed by Cruelty de Sodom, le The Return… de Bathory et de tout ce que le genre a propose de plus “evil” et outrancier : une intro et une outro sortie tout droit des enfers et qui se ressemblent comme deux gouttes de sang et huit titres reprenant les poncifs du genre en restant dans les limites de l’écoutable !

Certes, niveau technique, on reste dans du bien basique, mais ce que le trio sud-américain fait, il le fait bien ! Ça speede évidemment les neuf dixièmes du temps de façon énergique et intense, et les rares fois où le tempo ralentit un brin (“Sinister Evocation of the Black Lord”), on se demande s’il s’est vraiment passé trente-cinq années entre la sortie de The Return… et celle de ce deuxième album de Black Communion.

Alors oui, ça suinte la mort, le mal, le satanisme et le blasphématoire du début à la fin, le chant ressemble à un bon compromis entre Quorthon de 1985 et Tom Angelripper de In the Sign of Evil avec une bonne vieille réverb’ des familles histoire d’intensifier le côté evil de l’ensemble.

Ça n’innove rien mais permet de se défouler sévèrement pendant vingt-neuf minutes.
Et c’est bien là l’essentiel…

Tracklist :

1. Intro (0:38)
2. … of Doom and Necromancy (1:55)
3. Sinister Evocation of the Black Lord (4:43)
4. Gateway to the Nebular Crypt (3:33)
5. Funeral Vomit (3:02)
6. Blood Deluge (2:25)
7. Miasmic Monstrosity (4:19)
8. Infinitely Rotten (4:00)
9. Evil Nocturnal March (4:22)
10. Outro (0:38)

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