Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7 /10

C’est en moyenne tous les deux ans depuis deux décennies que de nos deux anglais frappadingues d’Anaal Nathrakh nous envoient leur nouvelle déflagration sonore.
Et pour ce onzième album, une fois de plus, on sait d’avance ce à quoi on doit s’attendre.
Si parmi vous certains pensaient que le duo allait changer d’un iota sa recette vont se coller un doigt dans l’œil jusqu’aux aisselles…

Alors oui, les adorateurs de l’outrance musicale jusqu’au-boutiste vont s’y retrouver mais il faut bien se rendre à l’évidence que l’effet de surprise qu’on a pu avoir avec The Codex Necro (2001) et éventuellement les deux-trois albums suivants n’y est plus.

Mais qu’on se rassure, Anaal Nathrakh est toujours capable de nous fendre la tête en deux avec une nouvelle dizaine de titres qui allient la furie du Black Metal, la froideur de l’industriel et l’ultra violence du Grindcore.

Autant dire que ça tabasse pendant quarante-et-une minutes, du riff ultra rapide sans temps mort, des hurlements criards alternés avec des growls profonds, une batterie programmée qui tacataque à la façon d’une mitrailleuse Gatling, du clavier omniprésent renforçant l’intensité de l’ensemble…

En quelque sorte, un album tout ce qu’il y a de plus classique pour Annal Nathrakh.
Et comme d’habitude, c’est du bon !
Et comme d’habitude, les fans vont se défouler dessus…

Tracklist :

1. Endarkenment (3:55)
2. Thus, always, to Tyrants (2:32)
3. The Age of Starlight ends (4:33)
4. Libidinous (A Pig with Cocks in its Eyes) (4:20)
5. Beyond Words (3:32)
6. Feeding the Death Machine (3:35)
7. Create Art, though the World may perish (4:51)
8. Singularity (4:38)
9. Punish Them (3:37)
10. Requiem (5:31)

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