Guerre Céleste – The Carceral Laws of Existence
Line-up sur cet Album
Viktor Drakul – Tout !
Style:
Death metalDate de sortie:
22 octobre 2025Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 8/10
À côté des « grands » et des célèbres, il y a dans l’ombre, des artistes discrets qui ne montre pas facilement patte blanche et qui « accouchent », de musiques extrêmes underground gagnant à être connu. C’est le cas ici de « The Carceral Laws of Existence », du projet français Guerre Céleste, qui en fait, cache un seul individu nommé Viktor Drakul, multi instrumentiste.
Quant à sa musique, il en dit, je cite : « Un projet aux influences brutal death, épique et blackened, inspiré par des groupes comme Strapping Young Lad, Ministry, Dissection, At The Gates ».
Bref, un mélange assez éclectique en soi.
Quant à la ligne directrice de ses mots, il aborde des thèmes assez sombres comme la chute d’une âme condamnée à vivre dans une prison à ciel ouvert. ses mots étant empreints d’une poésie particulière.
Alors voilà ce que j’en pense.
Déjà, le mix est impeccable, ce qui n’est pas toujours le cas du « fait soi-même ».
Ce monsieur fait montre d’un professionnalisme certain. Ensuite, j’adore ses growls, entre caverneux, colériques, car ils sont plein de nuances et apportent un vrai plus aux sentiments qui se dégagent de son univers auditif. De plus, il chante parfois dans la langue de Molière et on discerne relativement bien ses mots, ce qui n’est pas toujours le cas dans le « métier ».
Enfin, ses morceaux sont variés dans les styles abordés. Prenez « The Gate Of Isis », on y trouve un peu de sympho, du brutal death, mais aussi un côté mélodieux, théâtral, presque liturgique.
Entre old school et modernisme, « Uman Sanctam » s’avère à la fois brutal, mais aussi… atmosphérique.
Une touche d’electro, des rythmiques heavy habitent « Vengeance », titre lancinant embué de désespoir.
Pulsations hypnotiques et musicalité pour l’indus/death « K4li Yug4 ».
Un léger parfum prog se pose sur « Palingenesis » composition tout en tension anxiogène retenue.
Quant à « Re-evolution, » il s’en dégage un parfum death melo.
Bref, il « tire » large et s’en sort vraiment bien.
Bien plus qu’une simple curiosité, si vous aimez rentrer dans des mondes intimes, n’hésitez pas, car son univers sonique est bien fait et nourri d’ambiances diverses et variées tout en gardant une cohérence.
De plus, j’imagine qu’il a dû beaucoup « bosser » pour en arriver là.
Intéressant.
Avis aux amateurs.
Tracklist :
Umam sanctam (4:48)
The gate of Isis (5:04)
Re-evolution (3:22)
Palingenesis (4:24)
K4li Yug4 (5:41)
Imperator (bonus) (06:09)
Vengeance (4:13)
We are Legion (5:30)















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