Hooded Menace – Lachrymose Monuments of Obscuration ...
Line-up sur cet Album
- Lasse Pyykkö - Guitares, Claviers, Basse
- Pekka Koskelo – Batterie
- Harri Kuokkanen – Chant
- Guests : Antti Poutanen – Violoncelle / John McNulty – Narration
Style:
Doom / Death MetalDate de sortie:
03 octobre 2025Label:
Season Of MistNote du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10
Septième album des Finlandais de Hooded Menace, voici « Lachrymose Monuments of Obscuration » qui sort le 03 octobre. Leur genre ? Du doom / death metal que je découvre avec vous, ne connaissant pas cette formation qui existe pourtant depuis 2007 et qui a souvent changé, il me semble, de bassiste et de batteur.
Dès « Pale Masquerade », on est pris dans un metal en mode mid tempo avec de belles envolées de guitares, un clavier qui donne de la profondeur au tout, une rythmique métronomique qui porte de jolies mélodies un peu mélancoliques pendant que le growl death éructe sa colère. Je découvre ensuite, « Portrait without a Face » qui commence doucement puis accélère pour ensuite ralentir le tempo et accueillir un violoncelle qui tire sa larme. Je trouve qu’ils font preuve d’une certaine habileté au niveau des harmonies employées donnant à leur monde sonique un aspect mélodramatique. Quand arrive « Daughters of Lingering Pain », je plonge la tête la première dans le genre d’ambiance qu’affectionne Paradise Lost. Un doom lent, mais plein de brillance dans le jeu de la guitare et des arrangements. En un mot comme en deux, c’est travaillé. Mélodie prenante, beaucoup de musicalité avec un petit côté prog et une accélération qui vous avale via une atmosphère plus funèbre. Très bon titre.
Diversité des riffs pour « Lugubrious Dance », on pénètre alors dans quelque chose d’inquiétant au détour de cette composition. On y entend aussi des riffs progressifs sur fond thrashy ou heavy et des brisures de tempos nombreuses entre doom et passages plus boostés. C’est vintage et la basse y a une certaine importance. Ils s’approprient un morceau de Duran Duran, « Save a Prayer », qu’ils mettent à leur sauce un peu dans la veine, une fois de plus, de Paradise Lost. Quant à « Into Haunted Oblivio » qui avoisine les dix minutes, il y a de nouveau un coté prog dans leur musique, ne serait-ce que par la diversité des rivages musicaux que l’on foule entre lourdeur, brillance, vivacité, stress. Et puis une belle mélodie vous happe. C’est comme une terre de contraste.
Alors au final, une « chouette » découverte, faites par des musiciens qui maitrisent bien leur sujet et qui sont inspirés. Ici, leur doom death n’emprunte pas la voie de la lourdeur et de la linéarité qui pèse sur les épaules, mais plutôt un chemin varié aux multiples sensibilités. Bien aimé.
Tracklist :
- Twilight Passages (1:04)
- Pale Masquerade (7:50)
- Portrait Without a Face (7:15)
- Daughters of Lingering Pain (7:25)
- Lugubrious Dance (7:20)
- Save a Prayer (reprise Duran Duran) (6:12)
- Into Haunted Oblivion (9:47)
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