Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

Il y a deux semaines de ça, je trépignais sévèrement lors de la rédaction de la chronique du dernier Vicious Rumors en concluant par un optimiste “Entre ce Vicious Rumors fin août et le nouveau Helstar mi septembre, on sent qu’on va passer un putain de bel automne !”. Pas encore remis de la claque que m’a collée ce “The devil’s asylum” que je me prend un autre devil pleine poire avec ce “The devil’s masquerade” qui semble avoir décidé de franchir encore un palier tant dans la maîtrise que dans la puissance de ce power / speed metal que le quintet de Houston (Texas) nous gratifie une fois de plus ! Et c’est qu’en plus on a faille attendre : si on excepte un certain “Clad in black” qui date de 2021 et qui n’était qu’une sorte de compilation histoire qu’on comprenne que le groupe n’est pas mort, le dernier “vrai” album d’Helstar date quand même de 2016 avec “Vampirio” ! Neuf ans d’attente, quand on est un fan absolu, c’est un peu longuet…

Bon, ok, dans l’intervalle, il y a eu un petit changement de guitariste avec l’arrivée l’an dernier d’un certain Alan DeLeon Jr (Infidel Rising) en lieu et place d’Andrew Atwood, et, l’air de rien, ça ne révolutionne pas la musique d’Helstar. D’aucun pourraient leur reprocher qu’on sait d’avance à quoi s’attendre : pour ma part c’est tant mieux ! En grand adorateur nostalgique tant des “Nosferatu” (1989), “Remnants of war” (1986) que plus récemment de “This wicked nest” (2014) et “Vampirio” (2016), je m’y retrouve.

Helstar, c’est toujours cette capacité de manier le speed metal pour en obtenir une vision un rien plus épique tout en privilégiant l’efficacité, tant sur les riffs de Larry Barragán souvent bien plombés (sans surprise pour ce maitre du riff-qui-tue) que sur des couplets / refrains que seul un James Rivera arrive à magnifier avec autant de conviction ! Ici, pas de remplissage inutile, les titres restent dans un format autour des quatre minutes de moyenne et les guitaristes rivalisent de talent pour nous balancer neuf petites bombes à fragmentations à haut potentiel destructeur !

Bref, qu’il va être beau, cet automne, avec des albums pareils entre les oreilles !

Tracklist :

1. Avernus (0:27)
2. The Devil’s Masquerade (3:34)
3. Stygian Miracles (4:46)
4. Carcass for a King (5:37)
5. The Staff of Truth (4:03)
6. Seek Out Your Sins (4:19)
7. The Haunting Mirror (3:59)
8. The Black Wall (4:07)
9. Suerte de muleta (3:22)
10. I Am the Way (5:04)

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