
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Thrasher un jour, thrasher toujours !
On en reçoit régulièrement, des albums de ce genre ô combien passionnant pour qui aime les riffs saccadés, les rythmiques rapides sur lesquelles se greffent des chants rageurs souvent, criards régulièrement, mélodique dans bien des cas.
Le thrash metal old school, depuis son revival il y a une bonne dizaine d’années maintenant, ne cesse de nous offrir son lot de groupes qui, comme dans chaque style de metal, oscillent entre les catastrophiques et les carrément géniaux.
Si on pouvait émettre un léger reproche au genre, c’est qu’il a une tendance à ne faire que trop rarement dans l’originalité.
Clairement, dès qu’on nous présente un groupe en disant qu’il officie dans le thrash metal old school, on sait grosso modo à quoi s’attendre.
Et pour le fan du genre, c’est tant mieux !

Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 9/10
L’espoir en l’esprit et la créativité humaine revient à chaque fois que je reçois un tel chef d’œuvre. Comme disait Francis Bacon : “Toute beauté remarquable a quelques bizarreries dans ses proportions”. Être hors normes est la seule chose qui peut vous sortir de cet océan de médiocrité dans lequel nous baignons dans le monde actuel. Il pleut des disques, des dizaines de sorties par jour : même en en faisant un métier à part entière, le paradoxe d’Achille et la tortue serait appliqué aux sorties dans la catégorie metal.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Comment réussir à être surpris à l’écoute d’un groupe qui pratique un genre musical pourtant relativement limité en matière de renouvellement et de remise en question ?
On a beau dire : qu’est-ce qui ressemble le plus à un album de thrash metal old school qu’un autre album de thrash metal old school ?
Chez les Suédois de Warfect, on ne peut pas dire que l’ambiance est à la volonté de faire du neuf avec du vieux, loin s’en faut !
Déjà, les garçons ont de la bouteille : actifs depuis 2003 sous le nom d’Incoma jusqu’en 2008, ils ont sorti deux démos. Après 2008, ils continuent sous le nom de Warfect après des changements de line up et sortent leur premier album « Depicting the Macabre » (2009), une démo en 2011 et un nouvel album en 2013 avec l’excellent « Exoneration denied ».

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Il y a trois ans de ça, je disais le plus grand bien du précédent album (lien en fin de chronique) tellement la formation canadienne m’avait convaincu de par son pur thrash old school aux relents punk manifestes.
Lors de l’interview qui s’en est suivie, ils disaient que sept titres étaient déjà composés et qu’ils étaient particulièrement rapides et agressifs…
Il faut leur reconnaître une qualité : ils ne mentent pas !

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Enfin !
On l’aura attendu, ce treizième album des Flots, si on considère le réenregistrement un rien dispensable du chef d’œuvre de 1988 « No place for disgrace » en 2014 comme un album à part entière, qui nous arrive quatre ans après le très moyen « Ugly noise ».
Mince, ce groupe qui existe depuis 1984 et qui a quand même abrité un des bassistes les plus talentueux en la personne de Jason Newsted entre 1984 et 1986, le temps pour lui d’enregistrer « Doomsday for the deceiver » et de signer quelques titres de l’album suivant.
C’est ensuite, privé de son compositeur principal – un peu comme lorsque Metallica a perdu Cliff Burton dans les circonstances dramatiques que l’on sait – que Flotsam And Jetsam alternera les albums moyens (« When the storm comes down », « Cuatro », « Drift »), dispensables (« High », « Unnatural selection », « Ugly noise ») au milieu de franches réussites (« Dreams of death », « The cold », « My God »).

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Huitième album pour Death Angel, le troisième sous ce line up.
Un nouvel album des Californiens est toujours un petit évènement en soi, tant le capital sympathie et le statut culte du groupe sont énormes et ce, depuis le début de leur histoire grâce à un premier album (« The ultra violence » en 1987) qui aura marqué le thrash metal d’une empreinte indélébile et par une suite de carrière quasiment sans faute.
Quand on sait que l’album qui a reçu l’accueil le plus mitigé est le pourtant réussi « Frolic through the park » (1988) si bon qu’on en raffole (merci Will), on se dit que le groupe a quand même fait un sacré parcours.
« Que » huit albums en presque trente ans sous le nom de Death Angel, dix, si on met dans le lot les deux albums sortis sous le nom d’un The Organization plus hard rock / heavy metal que thrash entre 1991 et 1995 que les membres restants du groupe ont fondé après le départ de Mark Osegueda, qui reviendra en 2001 pour une seconde vie de Death Angel…

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Des albums de thrash, j’en ai écouté, un sacré paquet… des catalogues entiers même !
Je ne m’en suis jamais caché, ce genre de musique est mon style de prédilection depuis qu’un matin, un certain « Show no mercy » a transpercé mes tympans alors que je balbutiais mon adolescence !
Des lors, le thrash était devenu pour moi LA musique qui transformait ma vie alors qu’on n’appelait pas encore cette musique comme ça…
Ah ça, on s’en rappelle, du courrier des lecteurs des Enfer Magazine, des Metal Attack et autres Hard Rock Magazine qui abritait une guéguerre bête mais non méchante entre speedos et FM !
Mon camp était tout choisi : loin de moi le hard FM et je me radicalisais musicalement vers les rythmiques saccadées de préférences très saturées et surtout très rapide !

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Alors c’est donc ça, le groupe des Barcelonais de Crisix ?
Parce qu’il faut bien le dire, on en aura entendu parler, que « From blue to black » allait sortir…
Chacun y allait de sa petite excitation, limite béatifiant ce groupe prônant un thrash metal certes old school et passéiste au possible, mais soi-disant d’une efficacité redoutable !
« Ouais, franchement, Chris (oui, Chris, c’est moi !!!), tu verras (oui, ou plutôt, j’entendrai), Crisix, ça tue. Et en plus ils ont signé chez Listenable Records, c’est quand même un signe, et patin, et couffin… ».

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Ce moment pathétique et tragique où tu sens poindre la page blanche, phobie de tout rédacteur… « Il vaut mieux la fermer et passer pour un sombre connard que l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet ». Il y a des fois où l’on n’a tellement rien à dire sur un album… non que celui-ci soit à chier et que l’on essaye vainement de ramasser les miettes de ce pain perdu, ce qui serait peine perdue, mais plutôt quand l’album est tellement bon que l’évocation du moindre détail insipide et subjectivement pointé du doigt passerait pour de la mesquinerie…
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Qu’est-ce qu’une épanadiplose ? Hein ? Je vous en demande un peu, là…
La vache !
Alors celui-là, il fait sacrément du bien par là où il passe !
Le trio Italien Schizo existe depuis 1984, sort trois demos entre 1985 et 1987 avant un premier album « Main frame collapse » en 1989.
Un split, une demo, un EP et deux singles verront le jour jusqu’en 1998 et puis plus rien jusqu’au deuxième album « Cicatriz black » (2007), puis « Hallucination cramps » en 2010.
Chaque album se verra unanimement salué par la critique.














