
Note du SoilChroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9/10
« Oh putain ! » est la première interjection passée par ma tête et émise par ma bouche à l’écoute des premiers riffs d’Agony, deuxième opus du groupe brésilien Nervosa. Un « oh putain ! » – oui, je suis très putainiste, même sans venir de Vichy – de stupeur, d’étonnement, mais surtout d’enthousiasme.
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9/10
On en connait des « driver », que ce soit avec Ryan Gosling, Nicolas Cage – Helldriver, film totalement badass que je vous recommande aussi chaudement que les flammes infernales –, Morgan Freeman pour Miss Daisy, Jason Statham pour ses contrats, la série vidéo-ludique éponyme ou encore ceux de votre imprimante. Mais des « DevilDriver », il n’y en a qu’UN, et avec leur 7ème opus, Trust no one, ils vous emmènent à un train d’enfer.
Ce qui est assez infernal avec DevilDriver, c’est qu’on aime, et on ne sait pas forcément trop pourquoi. Probablement parce que le son est crade comme celui d’un Sludge, mélangé avec des rythmiques proches d’un Deathcore ou Metalcore, mais avec des paroles d’un groove très typé hardcore dégueulées avec maestria par Dez Fafara, officiant également Coal Chamber mais qui donne ici son meilleur dans un registre bien différent de cette autre formation.
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Note de la SoilChroniqueuse (Excalibur) : 7/10
Qu’on l’aime ou non, Otep est un groupe qui ne peut pas laisser indifférent. Il fait hérisser les poils, ou sauter les enceintes. Volontairement intransigeant : c’est lui qui choisit son public et non l’inverse.
D’ordinaire plutôt productifs (4 albums, dont un live entre 2009 et 2013), les furieux s’étaient éclipsés des bacs après la sortie de Hydra. C’est donc après 3 ans d’un calme inhabituel qu’ils reviennent avec leur septième album studio Generation Doom.
Si le poids des années assagit certains, là, on est assez vite rassuré…Dès les premières secondes de l’album, l’ambiance est posée : il est cru, brutal, provocateur et sans concession. Dans la continuité des précédents…. En plus extrême !!

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 4/10
« Cher journal,
J’suis trop contente parce qu’aujourd’hui sort Uprise, le dernier album de Nemesea. Et je l’ai déjà dans ma playlist. Ouais, c’est mes parents qui payent l’abonnement, mais je voulais pas le pirater comme font mes BFF… Ca s’fait trop pas !
Nemesea, j’adore trop sa chanteuse et j’voudrais trop être comme elle : elle est belle et elle chante bien. Et en plus elle doit être très intelligente, vu comment elle parle trop bien en anglais.
Au début, j’ai eu peur parce que la bande son derrière, elle jouait fort et avec un rythme trop violent, mais en fait, les One Direction avaient fait plus violent… Arrivée au morceau qui a servi à faire leur clip – je l’ai déjà regardé 1000 fois et mis dans mes favoris Youtube – je me suis sentie plus à l’aise. Faut dire que le titre est simple : « Forever »… et pis ça parle d’amour, et je m’y connais : ça fait deux semaines que je sors avec mon mec et je le kiffe trop.
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 6.66/10
Françaises, Français,
Belges, Belges,
Mon frère, ma sœur,
Masseurs, masseuses,
Metalliquiens, metalliquiennes, mets ta liquette (fait pas chaud en ce mois d’avril !)
Mon rédac-chef superbe et redouté, ma rédac’ sous-chef suprême et veloutée, mes collègues gros niqueurs
Public, chéri, mon amour !
Bonjour ma colère, salut ma hargne et mon courroux, coucou !
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 5/10
Chercheurs et savants du 3ème millénaire, an 1, nous avons retrouvé des archives numérisées depuis l’aube de cette technologie disparue depuis. Voici un mémorandum contenant une part de celles-ci…
« Journal de bord du capitaine von Graffenberg, 1er avril 2916.
La musique a dépéri depuis des siècles. La robotisation et la technologie ont pris le pas sur la musicalité et la création à l’ère de l’Astonishing, et l’échec de ce pauvre Gabriel, dont les espoirs de reconquête de l’harmonie ont échoué, a été vanté par un consortium de la planète natale Terre appelé en ce temps le Théâtre du Rêve.
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Note des Soilchroniqueurs (Willhelm von Graffenberg & BloodyBarbie) : 8.6/10
Un soir. Un pub. Gros plan sur la table, une pinte de Karmeliet vidée, l’autre sur le point de l’être, un café et un Diplomatico déjà bien entamé qui n’attend que le suivant…
Moteur… Action !
(…)
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7.5/10
Certains, s’ils avaient un marteau, ils taperaient le jour, la nuit, ils construiraient une ferme, une grange, une barrière… Ce serait le bonheur, quoi. D’autres s’amusent à le lancer sur un terrain herbeux, certains encore le deviennent complètement, marteau (pas tous, heureusement puisque Léonard devient scie…). Et même si d’autres encore s’en tapent, Hammer Fight propose son nouvel album,Profound and Profane.
Et là, pour taper, ça tape ! Ça vous la met bien profond et de manière pas très catholique parfois, le marteau s’abattant sur l’enclume, pour cette heure de Thrash sans tache inspiré par Pantera, Anthrax, Testament et beaucoup Mötörhead.
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg): 8/10
Sonnez hautbois, résonnez trompettes, qui feront s’écrouler les murs de Jericho : personne ne sera épargné, personne ne pourra vous sauver de vous-même. Le nouvel album de Walls of Jericho, No one can save you from yourself, arrive dans les bacs : gruntons tous cet avènement !
Indéniablement, « toute la musique qu’ils aiment, elle vient de là, elle vient du core ». C’est toujours plus flagrant avec cette lourdeur et ces textes militants, sur fond de remise en question et d’introspection, ajoutée du timbre de basse totalement dans cet esprit ainsi que les aboiements de la chanteuse qui tiennent désormais plus du rottweiler que du pitbull
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Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 7/10
Y a des fois où j’me dis : « A quoi ça sert que Ducon, y s’décarcasse ?! » Par exemple pour vous parler de Static, le dernier opus de Huntress, mon boulot est largement simplifié par le fait que sa leadeuse Jill Janus ait déjà fait une présentation et analyse, paroles incluses, piste-par-piste dudit album. Faut dire que la demoiselle a la langue pendue et qu’elle sait vous envouter assez rapidement, avec sa belle paire d… yeux : je l’avais rencontrée il y a quelques temps, dans un état d’euphorie et d’excitation étrange – elle, pas moi – avant un concert en première partie d’Amon Amarth (oui, c’est assez WTF comme choix de première partie, mais bon…), et elle était toute aussi loquace, la Jill, à parler de trucs divers et variés et surtout de magie blanche et d’occultisme (à mon avis elle faisait déjà dans l’herboristerie et son usage à fins thérapeutiques, mais bon…
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