Photos + report : Metalfreak

Attention : énooooorme coup de cœur !

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Encore une fois, Thomas, patron de la salle du Brin de Zinc et son staff – ce soir, les toujours adorables Anne-Sophie et Camille – ont été pour beaucoup dans la réussite de cette soirée.
Point de groupes qui viennent de loin. Non, ce 30 septembre, c’est la scène Grenobloise qui est à l’honneur avec Hellixxir, Grand Bouc Noir et Buried Fate. Inutile de préciser que ça va se la jouer brutal.

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C’eût vraiment été une hérésie que de louper une telle date au Brin de Zinc ce 17 septembre 2023.
Pensez-vous : trois groupes de brutal, dont deux qui viennent de très loin : entre Altars qui arrive tout droit d’Australie et les Brésiliens de Fossilization, on peut bien se permettre vingt minutes d’autoroute pour assister à leurs shows respectifs.
D’autant qu’en première partie, ce sont nos Grenoblois de Liquid Flesh qui se chargent d’envoyer les premiers missiles.
Autant dire que ça se présente sous des auspices pour le moins sauvages ! C’est que, chez Soil Chronicles, on aime ces trois groupes. Ils ont tous au minimum deux chroniques d’albums chez nous, plus un live report pour les locaux.
Parfois, il est bon de marcher sur des sentiers qu’on connait déjà…

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Après deux mois de juillet et août sans avoir fait le moindre concert, de mémoire la première fois depuis que je suis dans Soil Chronicles, il était de bon ton de reprendre tranquillement avec une date lors de laquelle je savais que j’allais me régaler tant humainement que musicalement.

Déjà parce j’aime les deux groupes présents ce soir-là : les Clermontois de Looking For Medusa et les Lyonnais de Fortunato. Ensuite, parce que Markus Fortunato, bassiste reconnu qui transforme en or chaque groupe dans lequel il joue (Spirit War, Fury Age, ex-Broken Arrow, ex-Desdemona, ex-Epytaph, ex-M.Z., ex-Öblivïon / KingCrown, ex-Ashes and Dust, ex-Archange, ex-Roswell Farm), est d’une gentillesse assez rare et aussi parce que leur animal (remember Le Muppet Show ?) qui se cache derrière les fûts n’est autre que notre Sly Tale, qui a fait un temps partie de notre team, qu’il a quitté à cause de nombreux projets chronophage et qui sait que la porte lui sera toujours ouverte pour un éventuel retour parmi nous.

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Il s’en passe, des choses, dans la salle du Brin de Zinc !
Non seulement Thomas, propriétaire désormais vénéré des lieux et organisateur en chef de concerts toujours bien sentis, est capable de nous dégotter des trouvailles parfois exceptionnelles en terme de qualité, se permet de nous faire jouer des groupes pour le moins confirmés – dont les deux groupes de ce soir, Dyslesia et KingCrown – mais en plus voit sa salle être le théâtre de miracles auxquels on ne croyait plus depuis des lustres. J’y reviendrai plus tard.

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Après que mon intarissable chroniqueur Quantum a dit tout le bien qu’il pensait de « Viartannie » (2020), dernier album en date des Biélorusses de Raven Throne, deux ans après m’être régalé à découvrir « I miortvym snicca zołak…« , il était évident que, de savoir qu’ils passaient à vingt minutes de mon domicile, je n’allais pas rater la date.
C’est en première partie des quatre Finlandais de Thy Kingdom Will Burn qu’ils jouaient ce soir-là au Brin de Zinc à côté de Chambéry – Barberaz, pour être précis, pour ceux qui prennent le train en marche -. Et ça valait le déplacement.

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Ce soir, c’est le paradis de la lenteur, le festival de la lourdeur, le bal de l’oppression ! C’est qu’il nous a bien bassiné avec ces deux groupes, le père Quantum, à nous faire des roman-fleuve en guise de chroniques en des termes d’une positivité à faire fondre en larmes une mante religieuse !
Et en plus, il ne vient pas au Brin de Zinc, notre Quantum, appelé à d’autres projets ce soir-là ! Merde, moi le thrasher invétéré, me faire un concert avec Acid Mammoth et 1782, deux formations qui n’accélèrent que très peu le tempo…

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Il est des paradoxes, parfois : les Bordelais de Dätcha Mandala tournent pourtant depuis 2009, ont plus de 600 concerts dans les pattes, ont sorti des albums ébouriffants tous réussis et pourtant, ce n’est qu’en mars dernier que je les découvre avec le titre « Hit & roll », tiré du dernier EP « The last drop » et partagé dans nos désormais traditionnelles « Vidéos du lundi« . A l’écoute de ce titre, le coup de cœur est immédiat, et la séance de rattrapage toute aussi spontanée en sillonnant leur BandCamp.

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Troisième fois en trois soirs.
Définitivement, je vais demander à Thomas, patron du Brin de Zinc, de me louer un espace pour y planter un sac de couchage. Après Inhuman Architects le 05 mars, Weird Omen le 06, c’est au tour de The Poor de fouler la scène de la salle de Barberaz !

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J’avais encore les oreilles qui sifflaient à cause de la déflagration Inhuman Architects de la veille dans cette même salle du Brin de Zinc quand je suis allé voir ce groupe qui m’interpelait rien que par sa description.