Photos : Metalfreak
Report : Quantum

event

Cette année, nous ne l’annoncerons probablement pas officiellement, mais nous n’irons pas au Hellfest. Pour des raisons logistiques et d’autres plus personnelles, Soil Chronicles n’ira pas au Hellfest cette année. Et franchement, cela a pour moi une saveur aigre, parce que même si je n’étais pas disponible pour y aller, je ressens une forme assumée de frustration à l’idée de ne pas voir notre webzine représenté dans ce sésame ultime de la musique metal française et européenne, sinon mondiale. Le Hellfest, c’est un peu comme le bonbon qu’on donne aux enfants quand ils ont été courageux et travailleurs toute la journée. On le vit comme un privilège, sinon une récompense de mois d’efforts, d’investissements et de prises de tête. Et puis, on ne va pas se mentir, à l’échelle d’un webzine comme nous, bénévole et empiétant grandement sur notre temps libre, on le vit doublement comme un privilège et une récompense. Alors, c’est avec une forme de déception que j’écris ce live report qui sonne, pourtant, comme une légère forme de réconfort. Je me suis, en effet, rendu au Hellfest Warm-up Tour 2023 qui a fait escale à la salle l’Ilyade à Seyssinet-Pariset, non loin de Grenoble, et surtout de chez moi (cinq minutes en voiture). J’étais secondé, pour ce concert prometteur, par mon patron en personne, Monsieur Chris Metalfreak, et Antirouille qui était bénévole pour aider à la buvette avec Madame, qui nous aura donc honoré de sa présence quand même !

ACOD 00

Alors, le principe est simple, pour ceux qui l’ignoreraient : le but est de ramener le Hellfest chez l’habitant. Ne vous y trompez-pas ! Vous n’aurez pas le Hellfest complet ni les grosses têtes d’affiche, mais plutôt des groupes français mis à l’honneur par l’association qui gère le festival, et c’est sur une forme de grosse tournée que l’affiche se présente devant nous, et les groupes présents ce soir sont dans l’ordre As a New Revolt, Moonreich, ACOD, Betraying the Martyrs et Pogo Car Cash Control. Les trois premiers groupes étant en dehors de la tournée et sponsorisés par Metallian Productions, qui organise conjointement la soirée, et les deux derniers cités sont les éléments clés de la tournée. Une affiche éclectique, un brin étrange sur le papier, tant les genres sont disparates, mais c’est plus une logique de sponsor qu’une logique purement musicale, donc la surprise n’est pas entière pour moi. J’avais néanmoins quelques doutes sur les deux groupes de la tournée que je n’avais jamais réellement écouté, mais qui ne me semblaient pas spécialement étoffés pour être têtes d’affiche. Force m’est de constater que je me suis royalement planté. Mais nous y reviendrons !

As A New Revolt 11

Et le tout premier groupe à passer sur le grill est donc As a New Revolt et immense surprise pour moi : ils sont de Fontaine ! Donc de chez moi, mais vraiment chez moi ! Je dois admettre que j’ai rigolé tout seul quand le chanteur annonce « on est de Fontaine, 38600 ! » de manière exagérée, car c’est toujours ma phrase quand je vais chercher les croquettes de mon chat et de mes rats chez Botanic… Bref, on s’en fout. Première petite subtilité : le groupe est un duo de musiciens, un batteur et un chanteur qui sample également sur un ordinateur les parties en arrière-plan, qui concernent la musique électronique et industrielle, quelques lignes de guitares avec parcimonie venant compléter le tout. La musique sonne très rapcore avec des éléments industriels évidents. L’énergie qui est dégagée sur scène est extrêmement bluffante ! Moi qui ne suis pas très friand au départ de ce genre de musique, je me suis franchement étonné à prendre un énorme plaisir devant la prestation pleine de pêche du duo, le chanteur n’hésitant pas à faire tomber la chemise pour être encore plus échaudé par sa prestation scénique au-dessus du lot.

As A New Revolt 18

Le charisme est en effet au premier plan et je loue, voire suis jaloux totalement, de son jeu de scène plein d’aisance, comme si ce dernier était habité par on-ne-sait quelle aura. En tout cas, sans aller jusqu’à comprendre les paroles, tant le flow est diffus et d’une rapidité à toute épreuve, j’ai surtout beaucoup adoré la musique en elle-même, qui fait la part belle à d’intenses rythmiques, le style industriel allant très bien avec le côté rap. J’ai également beaucoup aimé, et cela peut sembler être un détail, l’humour du mec quand il nous a parlé, allant jusqu’à dire qu’il accordait sa guitare… Alors qu’il n’en avait pas, ou tout simplement à nous demander si on aimait le metal, pour nous répondre ensuite « eh ben, il n’y en a pas ! » Ce genre de décontraction, j’aime. J’ai bien rigolé de ce côté auto-dérisoire très prononcé. Seul bémol, mais où As a New Revolt n’est strictement pour rien : l’accumulation de matériel de musique sur la scène, pourtant immense, rendant impossible les mouvements plus intenses encore pour le groupe fontainois, réduisant leur périmètre d’action à un truc minuscule. Franchement, c’est honteux ! J’aurais été le chanteur, je me serais sûrement énervé d’avoir ainsi un terrain de jeu aussi restreint… En plus, c’était affreusement moche, cet effet empilage d’amplificateurs. En tout cas, je dois reconnaître que la prestation d’As a New Revolt m’a laissé bien pantois ! D’un côté, j’étais fier d’avoir un groupe aussi talentueux dans ma ville, mais ensuite parce que le groupe a vraiment assuré et a montré une prestation scénique largement à la hauteur des attentes que l’on pouvait avoir. J’aurais même bien vu le duo plus haut d’une prochaine affiche. Je vais donc suivre la formation issue de la scène punk hardcore et hip-hop de très près ! Bluffante découverte.

Moonreich 05

Viendra ensuite un groupe que j’attendais de voir depuis un moment. Vous savez peut-être que j’ai repris avec honneur le partenariat avec Les Acteurs de l’Ombre Productions, et parmi les groupes ultra excellents de son roster, Moonreich est celui qui m’a toujours le plus plu en studio. Que ne fut donc pas ma surprise d’apprendre, il y a quelques temps en arrière, que la formation gérée en one-man band par Weddir et Siegfreid est officiellement booké par Metallian Productions ! Enorme tremplin pour la formation francilienne, qui se présente donc devant nous pour ce qui me semblait être un show plein de promesses. Paradoxalement, ce fut mon concert le plus décevant. Les attentes étaient sûrement trop grandes, et je me suis attardé sur des détails qui, finalement, n’en valaient probablement pas la peine. A commencer par la tenue vestimentaire des protagonistes. J’avais vu des photos passées où Moonreich employait toute la panoplie inhérente au black metal, puisqu’il s’agit de ce registre musical que le groupe nous présentait ce soir. Mais en fin de compte, on se retrouve avec un frontman en jean, chemise et basket, sans aucun apparat qu’une apparente sobriété émotionnelle.

Moonreich 09

Les autres musiciens ne sont pas raccords non plus, avec un batteur arborant un look plus coreux… Je chipote probablement beaucoup, mais je suis en effet très attaché à un minimum de logique dans la scène, et quand je vois ce qui se faisait avant et maintenant, je suis dans l’incompréhension. Sur la musique en elle-même en revanche, il n’y a rien à redire ! J’adore ce black metal un brin déstructuré, frôlant par moment un côté progressif avec des ruptures rythmiques efficaces, des passages mid-tempo qui plantent le fameux décor malsain et oppressant que les albums studio ont toujours retranscrit avec brio, faisant de Moonreich un vrai concentré de noirceur. La sobriété lumineuse et la mine renfrognée des musiciens, ou dirons nous concentrée pour être soft, ont contribué à faire de ce concert une réussite quand même. L’autre ombre au tableau est que l’on n’entendait pas bien le chant. J’ai plusieurs fois tendu l’oreille, comme un basset idiot, vers les enceintes de façades, pour percevoir que la technique vocale restait bien fidèle à ce qui faisait la subtilité moderne de Moonreich : une technique qui oscille entre le high scream et le sludge, mélange vocal que je trouve extrêmement puissant dans le black metal actuel. Et c’est franchement dommage que le chant n’ait pas été bien sonorisé, à moins que la voix était fatiguée, c’est possible. Et j’aurais aussi préféré un peu plus d’acclamation au public, même si je sais que le black metal reste un style très « fier », pour lequel il ne faut pas montrer beaucoup d’émotions, surtout sur scène. Mais un peu plus de déclamations pour nous auraient été bienvenue. En fait, je pense que j’ai été un peu déçu parce que c’était indéniablement LE groupe que j’attendais le plus ce soir, adorant la musique sur CD. Mais bon, le constat sera quand même positif, ou au pire moyennement positif. Je retenterai l’expérience une prochaine fois pour être sûr. Merci quand même les gars, c’était sobre mais tout de même efficace !

ACOD 16
Autre groupe que j’attendais de voir pour la première fois avec l’impatience d’un morpion chez un urologue : ACOD. Je connaissais, bien entendu, en album, étant donné que j’ai fait au moins une chronique pour eux, mais je n’avais encore jamais vu la formation marseillaise, elle aussi sponsorisée par Metallian Productions et… elle aussi fraîchement signée chez les Acteurs de l’Ombre Productions. Cela ne s’invente pas ! Et après, vous allez encore me faire croire que vous croyez au hasard ?… Bref. Quoiqu’il en soit, autant j’ai été frustré fortement par l’absence de costumes du groupe précédent, autant celui des musiciens d’ACOD m’a emballé. C’est con, mais des perfecto avec des morceaux de côte de maille, le tout avec des atouts différents selon les musiciens, cela fait tout de suite plus « pro ». Et en plus, la prestation scénique a été largement à la hauteur de ce que j’attendais de la formation studio trio, mais bien accompagnée en live. Sur ce concert, un truc m’a frappé : la vibe autour du groupe.

ACOD 04

Non seulement ces derniers ont présenté une musique assez difficile à cerner, mais en plus… Elle plaît énormément. Une sorte de mélange entre du black metal, du thrash et du death metal, le tout étant extrêmement mélodique et intense, parfois même un peu atmosphérique. Et malgré ce marasme total en matière d’identité musicale, la prestation est tellement fluide et logique, qu’on a le sentiment que le groupe se sert de son jeu de scène comme liant pour une musique qui ne manque pas de variations. Du coup, j’ai franchement été bluffé. J’ai beaucoup fixé le jeu de scène du chanteur, qui est extrêmement charismatique, et qui nous entraîne dans son maelström d’émotions et de violence, ce dernier vivant intensément ce qu’il chante. Je crois que je me suis pris une énorme claque de frontman dans la gueule, moi qui cherche toujours à m’inspirer des chanteurs pour mes propres jeux de scène, je crois que Fred m’a largement inspiré mais aussi choqué par toute sa présence intense et sans fatigue aucune. Et le pire est que le groupe n’use pas non plus tant que cela d’apparat pour fédérer le public, à peine le chanteur (excellentissime) utilise un réhausseur de temps en temps, mais au final sans plus. Pas même des mouvements exagérés sur la scène, les musiciens se montrant finalement comme restreints sur des périmètres courts. Eh bien malgré cela, le groupe dégage une telle énergie et une telle présence que j’en suis resté totalement baba. Je me suis dit que finalement, il ne fallait pas grand-chose pour plaire. Et ACOD est totalement pro ! D’ailleurs, je me suis tellement régalé que je me suis demandé si ces derniers ne méritaient pas d’être en haut de l’affiche de la soirée. Sans déconner, ils auraient été une tête d’affiche parfaite ce soir ! Exceptionnelle prestation, de loin la meilleure du soir pour moi.

Betraying The Martyrs 10
Passons désormais aux choses sérieuses. Les deux groupes qui font la tournée du Hellfest Warm-up entrent en scène, et les premiers à arriver sont Betraying the Martyrs. Alors, en fosse, j’ai entendu beaucoup de commentaires les concernant, que le groupe était vieillissant, qu’il avait eu son temps, etc. Bon. Honnêtement, je ne connais pas assez le groupe francilien pour juger quoique ce soit, le style musical n’étant pas mon style de prédilection – metalcore -, je pars comme au tennis : avec des balles neuves. Première surprise donc pour moi : la présence d’un clavier. Deuxième surprise quand les musiciens arrivent sur scène : ce n’est pas le chanteur du groupe Rui Martins mais celui d’Atlantis Chronicles que je connais un peu plus, Julien Harp, qui est sur scène avec Betraying the Martyrs. Nous ne connaîtrons pas la raison de ce remplacement, mais qu’importe ! Parce que, scéniquement parlant, ce dernier dégage, là encore, un incroyable charisme, et je n’ai pas arrêté de scruter son jeu de scène aussi. Alors, musicalement parlant, je pense que le groupe francilien a totalement balayé les doutes le concernant, tant le public a été réceptif et surtout, tant la prestation a été dantesque. Entre les mouvements inhérents au metalcore, le claviériste qui va nous gratifier d’acrobaties multiples avec son clavier, les musiciens qui nous feront des slams avec le public, wall of death et compagnie, et les fabuleux breakdowns typiques du genre qui font transpirer une forme de révolte plus que de violence, sur fond de post-hardcore reluisant, le groupe n’a absolument rien à souffrir de ces critiques débiles. Honnêtement, c’est de loin la formation la plus folle que j’ai vue en concert depuis Mushroomhead l’été dernier au Plane’r’Fest. La communion avec le public est totale, et je dois admettre que, malgré mes réticences, et il faut bien l’avouer, ma méconnaissance de la scène -core, je me suis pris au jeu.

Betraying The Martyrs 17

En fait, la scénographie et la communion voulue avec le public est sont tellement importantes qu’on ne peut pas passer à côté sans se montrer fasciné. Et c’est exactement ce que j’ai ressenti : de la fascination. Le set était ultra carré, le jeu de scène semblait par moment improvisé alors qu’en réalité, je sais qu’il est travaillé et retravaillé de telle manière à nous faire croire qu’il est improvisé, comme le moment où le chanteur et le claviériste / chanteur vont se retrouver à slammer avec nous dans la fosse. En tout cas, je pense que la formation a fait taire quelques sceptiques ce soir. Peut-être que Betraying the Martyrs a perdu de sa superbe avec les années, que la vibe est passée, mais il n’en demeure pas moins qu’objectivement parlant, avec mon regard lointain, la formation a été extrêmement professionnelle et solide ce soir. Je ne sais pas si j’irai exprès voir un de leurs concerts, mais en tout cas, retenter l’expérience sur une affiche plurale comme ce soir, ce serait sans réticence aucune ! Et je m’en tire avec en prime quelques hématomes dans le dos et la compression de mes parties génitales contre la scène, les risques du métier. Mais quand on est devant Betraying the Martyrs, les risques sont décuplés apparemment.

Pogo Car Cash Control 12

Le clou de la soirée arrive, enfin, avec Pogo Car Cash Control, et l’occasion pour moi de vous exposer la raison principale de ma venue ce soir. J’étais plein de doutes concernant la formation francilienne (encore), parce que j’ai toujours pensé, chevilles au corps, que leur notoriété était principalement due au reportage qu’il y avait eu lors de leur passage au Hellfest 2022 où Lola, la bassiste, était suivie durant le festival et érigée en modèle de féminisme dans le metal. Cette dernière militerait, et c’est tout à son honneur bien sûr, pour qu’il y ait plus de femmes dans le metal. Soit. Mais sans vouloir lui faire offense, je ne vois pas très bien où se situe son combat, étant donné que des femmes dans le metal, il y en a quand-même beaucoup, et des très talentueuses ! Il y a même de plus en plus de groupes entièrement féminins, ce que j’adore. Mais delà à en faire un combat et un reportage entier… Enfin, en tout cas, j’ai toujours cru que la vibe autour du groupe Pogo Car Cash Control et la notoriété grandissante qui en découle était en partie due à ce reportage. En album studio, je n’ai pas trouvé cela exceptionnel d’ailleurs. Donc, comme j’aime bien la contradiction et j’aime me faire ma propre idée, ce concert où la formation est en plus la tête d’affiche était l’occasion rêvée de confirmer ou infirmer mes doutes. Pour un infirmier c’est un comble… Bon, c’était pour le jeu de mot, désolé.

Pogo Car Cash Control 03

Donc ! La formation arrive sur scène pleine de couleurs en costume, avec des looks que je me refuse à décrire en entier, mais qui m’ont tout de suite fait sourire. Ce côté décalé, j’aime beaucoup, et je trouve que le groupe a l’intelligence de ne pas en faire trop. Juste ce qu’il faut pour être à la fois ridicule volontairement et sérieux. La balance idéale en somme. Et quand les premiers riffs démarrent, je sens tout de suite que la musique va nous décoiffer le ciboulot ! Ma surprise a été à la hauteur de mes réticences, je me suis pris une rafale de riffs aussi basiques dans un registre qui oscille effectivement entre le punk rock mais aussi selon moi avec quelques relents de thrash metal, sentiment d’ailleurs partagé avec deux personnes du public. La puissance du punk ou du rock n’y sont pour rien dans l’énergie redoutable et la violence qui résonnent dans le pit, avec un nombre incroyable de bousculades, de slams, mais aussi de circle pits. En fait, on n’est pas tellement sur une ambiance metal, mais pas tellement sur une ambiance punk non plus. C’est un étrange mélange des deux. En tout cas, le groupe dégage une énergie folle aussi, les musiciens allant aussi slammer dans le public. La fameuse Lola arborait le même costume qu’au Hellfest et son jeu de scène dégageait effectivement une belle forme d’énergie, voire d’agressivité, qui m’a laissé plutôt satisfait.

Pogo Car Cash Control 01

La grande force de Pogo Car Cash Control a été donc de faire un très bon groupe tête d’affiche, tout en gardant une certaine « sobriété » dans la scénographie. Ce qui démontre que la musique en elle-même suffit à vous retourner la cervelle, excellent point donc. Pour le reste, j’ai adoré la prestation, j’ai bel et bien revu ma copie en pensant que oui, la formation peut faire une très bonne tête d’affiche. Mais je reste assez indécis sur l’ordre de la soirée. Peut-être à revoir dans un autre contexte parce que je ne suis pas certain qu’on revoit Pogo Car Cash Control tête d’affiche quelque part dans un gros festival ou des évènements majeurs. D’ailleurs, on ne voit pas beaucoup d’autres annonces… Affaire à suivre.

Air guitar 09

Air guitar 17
L’heure des remerciements a sonné car je suis rentré chez moi pleinement satisfait de cette soirée sous l’égide du Hellfest, mais à la maison ! Merci donc à l’organisation Metallian Productions pour nous avoir proposé cette belle affiche. Merci au Hellfest Warm-up pour les animations (concours d’air guitar, tatouage flash du logo du Hellfest) et également pour nous offrir des Perrier aux fruits. Celle-là, on ne me l’avait jamais faite encore ! Merci à mon patron, ami et camarade de photographie Chris Metalfreak, pour avoir vaillamment arrosé la soirée de ses belle photos en compagnie de Madame Metalfreak. Merci à Monsieur et Madame Antirouille pour avoir vaillamment tenu la buvette, et sieur Antirouille pour m’avoir rejoint pour profiter pleinement d’ACOD (ses parties génitales s’en rappellent encore…). Merci à tous les amis et amies que j’ai croisés ! Et merci au public d’avoir répondu présent, même si encore une fois, la salle n’était pas pleine… Il va falloir se demander sérieusement comment faire à l’avenir.

Retour en début de page

Laissez un commentaire

M'informer des réponses et commentaires sur cet article.

Markup Controls
Emoticons Smile Grin Sad Surprised Shocked Confused Cool Mad Razz Neutral Wink Lol Red Face Cry Evil Twisted Roll Exclaim Question Idea Arrow Mr Green