Photos + report : Metalfreak

Troisième fois en trois soirs.
Définitivement, je vais demander à Thomas, patron du Brin de Zinc, de me louer un espace pour y planter un sac de couchage. Après Inhuman Architects le 05 mars, Weird Omen le 06, c’est au tour de The Poor de fouler la scène de la salle de Barberaz !

Tout droit venus d’Australie, les quatre rockers nous distillent un bon vieil hard rock qui hume bon la scène des AC/DC, The Angels, Airbourne et autre Rose Tattoo. Bref, tout était réuni pour que nous passions un putain de moment de rock ‘n’ roll.

Parce que les mecs, ils savent tripoter de la guitare : un guitariste soliste qui nous balance du riff et des soli infernaux, un chanteur qui prend une deuxième guitare de temps en temps pour mieux accentuer les passages instrumentaux, un bassiste qui fait claquer son instrument comme si ça vie en dépendait et un batteur au diapason !

Que demander de plus ?

Parce que The Poor ne révolutionne pas le (hard) rock mais nous colle une série de titres percutants, facilement rechantables en chœur avec le groupe. Entre un chanteur aussi sautillant qu’expressif, avec un indéniable sens du show, n’hésitant pas à monter sur le bar pour nous balancer un peu plus de spectacle, un guitariste qui multiplie les poses, parfois à la Angus, qui arrive à lui tout seul à coller la fièvre à tout le public amateur de riffs endiablés et des titres on ne peut plus fédérateurs, on peut dire que The Poor a fait transpirer de plaisir un Brin de Zinc rempli jusqu’à la porte d’entrée.

Encore merci à Thomas et son toujours aussi adorable staff pour ce pur moment de rock ‘n’ roll.