Rock Fest « 1 Max de Bruit » (Nice, Théâtre de Verdure, ...
Photos + Report : Alain The Red
Rock Fest « 1 Max de Bruit » 2025 : Le ton est donné à Nice !
C’est parti pour trois jours de musique non-stop avec le Rock Fest « 1 Max de Bruit », installé dans l’enceinte mythique du théâtre de verdure à Nice. Un festival qui a du cœur : les fonds récoltés seront reversés à Bubble Art, une école de musique dédiée aux enfants. Une belle cause portée par de gros décibels !
Jour 1 – Le metal entre en scène

Grosse nouveauté cette année : le death metal fait son entrée fracassante au Rock Fest. Et c’est le groupe Niçois Deceates qui ouvre le bal avec un set ultra musclé. Guitares cinglantes, growls puissants, batterie en mode bulldozer… Le ton est donné, et le public, déjà bien présent en cette fin d’après-midi, ne s’y trompe pas : ça promet un week-end intense !

Place ensuite à Furious Mind, tribute band de Rage Against The Machine. Une performance bluffante : les morceaux sont criants de vérité, la rage intacte. Le théâtre de verdure se remplit peu à peu, électrisé par cette énergie brute.

Puis direction l’Allemagne (ou presque) avec Warrstein, tribute de Rammstein. La setlist envoie du lourd : « Rammstein », « Links 2 3 4 », « Feuer Frei », « Amerika », « Mein Teil »… Le tout servi avec des costumes à la Roger Hart (clin d’œil assumé) et une mise en scène signée Donald Caldwell (ok, on plaisante, mais avouez que l’image est belle !). Pas de pyrotechnie pour cette fois – sécurité oblige – mais une prestation intense qui a fait trembler les murs de la vieille pierre Niçoise.
Clôture de soirée : une claque signée BreakStuff.
Après une courte pause pour se restaurer, la soirée s’achève avec BreakStuff, tribute de Limp Bizkit. Et là… quelle claque ! Un show explosif, sans temps mort. Le public est en feu, ça pogote dans tous les sens, l’énergie est folle. Franchement, je ne m’attendais pas à une telle puissance scénique. Le groupe a littéralement retourné le théâtre, et les spectateurs en redemandaient !

Pas pu couvrir le samedi malheureusement, mais on se retrouve dimanche pour la suite. Et si ce premier jour est un avant-goût, alors attendez vous à du très lourd !
Jour 3 – Nice pour la troisième journée du Rock Fest.
C’est parti avec du beau monde et des surprises.

C’est Malt Liquor qui ouvre cette fin d’après-midi ensoleillée. Début de soirée tranquille et mélodieuse. Le groupe Malt Liquor est une formation niçoise de pop-rock alternatif fondée en 2016 par Morgan (chant) et Alex (guitare). Ils sont rapidement rejoints par Marty (basse) et Flo (batterie), complétant ainsi leur line-up actuel. Tous âgés de 24 à 30 ans, ils sont auteurs, compositeurs et interprètes de leurs titres. Malt Liquor propose une musique énergique et mélodique, mêlant rock anglo-saxon, hip-hop, électro et touches indie. Leurs influences sont variées, allant de Pink Floyd, Led Zeppelin et Supertramp à des groupes plus contemporains comme Twenty One Pilots, The Neighbourhood, Alt-J et Post Malone.
Rude Mood – Tribute SRV, le feu Texan made in France formé en 2015, Rude Mood balance un hommage brûlant à Stevie Ray Vaughan. Fidèles jusqu’au bout des cordes au style du maître texan, Greg et sa bande envoient un set aussi nerveux qu’authentique. Leur nom claque comme une promesse : « Rude Mood », c’est l’un des titres les plus speed et techniques de SRV, tiré de l’album culte Texas Flood (1983), lui-même inspiré par Lightnin’ Hopkins. Et le finish ? Un « Voodoo child » d’Hendrix, sauvage, électrique… qui t’explose littéralement les rétines. Du grand art.
22 ! Tribute The Police & Sting, entre classe et puissance 22 !, c’est la relecture rock d’un monument de la pop Britannique : The Police. Créé fin 2018, le groupe niçois envoie un show taillé pour la scène, à la croisée du groove, de l’énergie et de la nostalgie. Cinq musiciens, cinq univers, une seule mission : faire vibrer les tubes de Sting & co avec style et intensité. En avril 2024, ils ont allumé la BlackBox de Nice lors d’un concert caritatif pour l’asso Ny Fitia. Une claque musicale au service d’une belle cause et ce soir c’est pour l’association Bubble Art, qui soutient les enfants porteurs de troubles envahissants du développement (TED).
Rock français, respect éternel entre Michaël Jones et Norbert « Nono » Krief.
C’est l’alliance parfaite entre groove et riffs aiguisés. Deux monuments du rock français, complices sur scène comme en studio. En 2015, ils électrisent la tournée Autour de la Guitare, aux côtés de pointures comme Robben Ford et Paul Personne. Jones, c’est le chanteur guitariste Franco Gallois qu’on ne présente plus, notamment pour sa belle aventure avec Jean-Jacques Goldman dans Fredericks Goldman Jones. Nono, c’est l’âme de Trust, riff légendaire d’ »Antisocial », mais aussi sideman de luxe pour Johnny, Pagny, Goldman… Il trempe aussi dans des projets plus atmosphériques comme Era ou Friendship Blue. Parrain du festival 1Max De Bruit, il continue de faire parler la poudre, avec une guitare qui n’a jamais baissé les armes.
Sausage Of Darkness, le groupe formé par les enfants de l’association Bubble Art, a enflammé la scène du Rock Fest « 1 Max de Bruit ». Ces jeunes talents ont livré une prestation énergique, mêlant reprises et compositions originales, sous les encouragements d’un public conquis. La surprise de la soirée : le parrain de l’édition, Norbert “Nono” Krief, guitariste légendaire de Trust, est monté sur scène pour jouer avec eux. Quatre gamins, d’abord timides et intimidés par la foule, se sont progressivement libérés, portés par l’énergie collective. La batteuse, véritable furie derrière ses fûts, a déchaîné les foules avec sa puissance et sa précision. La setlist des Sausage : « Zombie » des Cranberries, « Creep » de Radiohead ou « Antisocial » de Trust.
Clôture du festival : Carolyn Monroe a fait exploser le Théâtre de Verdure.
Quatre amis réunis pour l’occasion, prêts à tout donner. Marc Piola, guitariste aguerri de formations comme Le Shark et Gillous Prest, Gillou, batteur de Rapid Fire (tribute à Judas Priest), Denis Malek est un musicien français reconnu dans le milieu du rock et du heavy metal. Il est notamment connu pour sa participation à plusieurs formations emblématiques de la scène musicale de la région niçoise (Kragens, Rapid Fire et Karoline) et Raphaël Mascarin au chant, ont livré une performance explosive. Leur set, un tourbillon de reprises rock débridées, a secoué le public. Les vétérans de la scène n’ont pas fait semblant : ils se sont lâchés, ont joué avec ferveur, et ont offert un final mémorable. Sur le dernier morceau, “La fille du Père Noël” de Jacques Dutronc, tous les participants et bénévoles du festival se sont retrouvés sur scène pour un barouf d’honneur, célébrant ces trois jours intenses de rock.














































































































































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