Photos + report : Antirouille

 

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Reprenons sans plus tarder le récit commencé sur la soirée du samedi 21 janvier qui se déroulait, une fois n’est pas coutume, au Brin de Zinc de Barberaz. Une sympathique grippe A est venue me faire un salut amical, 36 ans après sa première visite, ce qui m’a contraint de m’éloigner du clavier au profit de mon oreiller.

 

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On aurait espéré plus de monde pour un samedi soir, mais bon, le public présent a foutu le bordel pour les absents. On ne va pas revenir sans cesse sur les salles désertées, va falloir vivre avec, pour ma part, je me suis résigné.

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Les grenoblois de Wardogs ont ouvert cette soirée placée sous le signe du chaos. J’avais raté le trio ici même (il me semble que la date était en semaine) et il était hors de question de leur faire faux bon une seconde fois.

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Wardogs nous envoie un Death Metal cru, primitif et dévastateur arrosé d’un Black Metal malsain, froid et foudroyant. Nos isérois sortent des sentiers battus en survitaminant leur musique sombre d’un Crust qui ne laisse personne indifférent dans la petite salle savoyarde : ça chauffe et les premiers coups d’épaules commencent à s’échanger. Il y a autant de rage que de fascination venant d’un public prêt à en découdre.

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Quand on connaît les musiciens présents sur scène et les groupes dans lesquels ils officient, on ne peut que prédire un avenir radieux pour Wardogs qui est clairement un groupe à suivre.

 

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J’ai découvert Nephren Ka sur le tard, avec la sortie de La Grande Guerre de l’Epice et le coup de foudre a été immédiat. Les voir sur scène était devenu une obsession et je n’allais pas être déçu.

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Petit clin d’œil ce soir à Dimitri (basse), je porte le dernier T-shirt de Slave One dont il est à l’origine du visuel. (Bob, si tu me lis, la bise.)

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Nos auvergnats nous ont mis dans la poire un Death assez Brutal adouci par de belles lignes envoyées par des cordistes qui maîtrisent le sujet. Les lumières étaient justes suffisantes pour voir les doigts agiles courir sur les cordes.

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La tension est montée d’un cran et les coups d’épaules sont devenus légion. Cette cascade de violence venue de la scène a fait mouche et a électrisé un public désormais acquis et conquis.

 

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C’est Profanity qui va mettre un terme à la soirée. Nos bavarois vont nous balancer une telle dose d’ énergie que le public présent ne tiendra pas en place. Pogos et circle pits vont s’enchaîner au gré des titres issus du dernier album en date mais aussi des plus anciens.

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Profanity fait figure de vétéran de la scène allemande du haut de leur 30 ans d’existence.

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Lukas Haidinger ne tient pas en place, il occupe tout l’espace, fait des bons, sautille et ne s’arête que pour nous parler tantôt en anglais, tantôt dans un français impeccable.

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Comme sur le set précédent, les cordistes tentent d’adoucir un Death metal des plus Brutal et on prend un malin plaisir là aussi à deviner les doigts parcourir les cordes. Deviner car le peu de lumière ne nous a pas permis de profiter pleinement du spectacle.

Il m’a été impossible de trouver l’organisateur jusqu’à l’ouverture des portes. Est-ce une volonté de rester dans l’ombre ? Je respecte et ne le citerai donc pas.

Merci tout de même à lui de nous avoir amené ce plateau à Chambéry, Profanity n’étant pas très enclin à sortir de leurs frontières. Merci au Brin de Zinc et au public présent.

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