Photos + report : Migou, Antirouille, Metalfreak

mbp

Vendredi 20 mai :

(Migou) L’équipe de Soil Chronicles était de sortie, ce week-end ! Direction le Happy Birthday de Metallian. 30 ans ! Le p’tit jeunot que voilà !
Pour l’occasion, 3 jours de festival ! Mémé n’en fera que 2, tandis que Metalfreak et Antirouille seront de toute la fiesta.
(Metalfreak) Grenoble un vendredi soir…
Ce jour où tu mets plus de deux heures pour faire les vingt-cinq kilomètres qui séparent mon domicile de L’Ilyade à Seyssinet-Pariset.
C’est aussi ce moment là où tu te dis que, heureusement, ils n’ont pas programmé ce festival de trois jours à la Belle Electrique dans le centre-ville de la Capitale Iséroise !
Parce que tu as beau avoir de la bonne musique dans ton autoradio, les clampins qui ne sont pas foutus d’avancer devant toi, ils te collent le démon !
Le summum étant que, pour éviter un feu rouge, ils passent quand même au jaune bien mûr pour coincer le centre du carrefour et empêcher ceux des routes perpendiculaires de passer.
On devrait ne donner le permis de conduire qu’à des QI supérieurs à 10, ça limiterait le trafic facilement de moitié !
Du coup, tu arrives après 18 heures au concert, ce qui te fait louper les premiers titres du premier groupe qui ouvrait ce festival sur trois jours, reporté d’un an en raison des conditions sanitaires que l’on connait, qui fêtait dignement les trente années d’existence du Metallian Magazine.
(Antirouille) Nous voilà en route pour le Metallian Birthday Party, trois jours de Metal pour célébrer les trente ans du magazine à L’Ilyade de Seyssinet-Pariset, proche banlieue grenobloise.
Rien à signaler sur le 107.7 quant à d’éventuels et récurrents problèmes sur la mythique « rocade sud », célèbre elle aussi, mais pour son trafic perturbé tous les jours, 365 jours par an. On décide, madame et moi, de nous engager sur l’U2 (son petit diminutif) au lieu de traverser la ville.
Alors 107.7, personne ne t’a encore signalé qu’on roule au pas de l’échangeur de Grand’Place jusqu’à Seyssinet-Pariset ?
C’est pas grave, on roule à 25 km/h mais au moins on roule. Arrivés sur le parking de la salle, la radio nous informe d’un bouchon de 8 km…juste derrière nous… Sur ce coup-ci, on a du bol. En fait, la perturbation prendra une ampleur exponentielle qui fera arriver des festivaliers quelques heures après le début des concerts.

Ecclesia :
(Metalfreak) Bref, Ecclesia, je n’en ai pas vu longtemps, juste de quoi me rappeler pourquoi j’ai de suite accroché sur l’album de ce groupe de doom metal épique, qui comprend deux membres de Deathcode Society (le batteur et le chanteur), et suffisamment pour prendre quelques clichés de leur côté très solennel et théâtral.
Clairement, mon côté râleur reprenait le dessus en me remémorant les raisons de mon arrivée en retard…

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(Migou) Qu’il est difficile de faire l’entame d’un festoche ! Un vendredi en tout début de soirée (18h30), par canicule, avec pas mal de bouchons Grenoblois qui ont laissé des festivaliers pester sur le bitume des autoroutes et autres nationales. C’est devant une salle quelque peu clairsemée que le groupe Ecclesia a soufflé la première bougie du gâteau.
Et quel souffle ! Quel BRIO ! Certains attendaient les têtes d’affiche… Pas Mémé… Et la claque, en ce vendredi, c’est grâce aux deux premiers groupes, dont Ecclesia qui a délivré son doom de manière chirurgicale, au cordeau des litanies, avec ce chant… Bon sang d’bonsoir, quelle voix ! Du tradi Doom… Mais avec des approches de prog ! Une tuerie !

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(Antirouille) Il fait chaud en ce mois de mai et chance pour nous, la salle est climatisée. C’est vêtu de rouge de la tête aux pieds, capuche et masque doré figé, qu’Ecclesia ouvre un bal qui va durer trois jours. Son doom metal épique fait mouche et je me laisse séduire par les mélodies et le côté théâtral du groupe. On me glisse à l’oreille que deux des membres font partie de Deathcode Society à l’affiche de demain, et que côté théâtre, on allait être servi. Mais n’anticipons pas.

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(Metalfreak) Je profite du changement de plateau pour saluer mes deux compères de Soil Chronicles présents ce soir-là en les personnes de Migou et d’Antirouille et toute une quantité d’amis et connaissances que les circonstances de ces deux dernières années m’ont empêché de revoir régulièrement !
Un évènement certes mais aussi de belles retrouvailles.
Et au passage, un petit tour aux merchandising et au Metallian Museum pour se rendre compte que Metallian Productions n’a pas lésiné sur les efforts pour faire de cet évènement a place to be.
Mais autant y aller d’un bon coup de gueule de suite : les redresseurs de torts des réseaux sociaux, les grandes gueules qui vous incitent (voire ordonnent) à aller aux concerts à longueur de posts sur Facebook et autre Twitter, où étaient-ils ? Les fans qui ont promis de venir, si on les avait écoutés, ils remplissaient trois fois la salle…
Les organisateurs de concerts qui poussent, quitte à (tenter de) faire culpabiliser ceux qui ne viennent pas, tout le monde à aller à leurs dates mais ne se bougent pas à celles des autres, où étaient-ils ?
Mais passons, autant parler des présents…

Fractal Universe :
(Metalfreak) : Fractal Universe a suivi, et là, première claque du week-end : forts de déjà trois albums, les Nancéens nous ont propulsés bien haut avec leur death metal progressif à haute teneur technique. C’est bien simple, on avait la sensation que ça partait de partout.
D’ordinaire peu réceptif au genre, j’avoue qu’ils m’ont bien scotché pendant les quarante minutes de leur set et, lorsqu’ils ont arrêté de jouer, j’ai poussé un petit « ah ben putain la claque » on ne peut plus spontané !

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(Migou) Ils sont de l’Est, elle est carrément à l’Ouest… Près de 1100 km les séparent, mais ça n’a pas arrêté Mémé. Une affiche avec Fractal Universe ? Hop hop hop, frétillement !
Dès lors, impossible de la décrocher de la barrière, elle voulait être là, au premier rang et ne surtout rien louper de ce set. Les copains pouvaient faire des pieds et des mains, proposer maintes bières à 4 euros (La Bêêêêête), rien à faire, Mémé était scotchée…
Elle a craqué sur ce Death à la fois mélodique, technique et progressif. Tout ce qu’elle aime, Mémé ! Et quand elle aperçoit le chanteur, Vince, emboucher le bec d’un saxophone, elle se dit que Rivers of Nihil n’est pas très loin.
Un show impeccable, une débauche d’énergie, un moment à mettre des papillons dans le ventre et des paillettes dans les yeux !

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(Antirouille) Changement de plateau, on en profite pour échanger avec les collègues de Soil Chronicles, et surtout essayer de calmer Metalfreak, usé par l’attente interminable des bouchons de la rocade maudite. Fractal Universe foule la scène sous des lumières hautes en couleurs. Les Fractal, j’adhère depuis un moment déjà à leur death metal technique teinté de prog. Je les connais sur support audio, le live est 100 fois plus explosif et je prends une belle mandale. Le jeu est impeccable, carré, pro et les lignes de guitares me happent au point que j’en oublie l’appareil photo qui pend autour de mon cou.

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Secret Sphere :
(Metalfreak) Eux, je les attendais !
Les Italiens de Secret Sphere, actifs depuis 1997 et qui ont sorti la bagatelle de dix albums ont fait état de toute leur classe avec leur heavy / power metal progressif de haute volée. Et en plus, ils ne cachaient pas leur plaisir d’être sur scène, occasionnant quelques échanges particulièrement sympathiques avec le public entre les morceaux.
La classe à l’Italienne, qu’on vous dit !

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(Migou) Mémé dans les sphères secrètes du Power Metal Progressif ? Bah oui, c’est la magie des festivals !
Après Ecclesia et Fractal Universe, place aux italiens de Secret Sphere (dix albums depuis 1997, les gars ! Et 2 ex-Death SS dans leurs rangs). La salle peine encore à se bouger le popotin, mais les cinq gars d’Alexandrie ne se laissent pas démonter.
Mémé l’avoue bien bas, ce n’est, de base, pas sa came, mais il est indéniable qu’ils ont offert un show de qualité, dépouillé, mais top niveau. Un très chouette moment.
Amateurs de Power, allez y jeter une oreille !
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Nightmare :
(Metalfreak) : Ai-je encore le droit de préciser à quel point je suis fan de Nightmare ?
Tous mes écrits, à grands renforts de superlatifs – même certains pourraient ne pas exister – ne seront pas assez forts pour décrire ce que j’ai ressenti lors de leur passage.
En plus, enfin, c’est la première fois que je les vois sur scène depuis l’arrivée de Madie en lieu et place de Maggy Luyten.
Sans en rajouter, ce passage live n’a fait que renforcer tout le bien que j’ai pensé de l’album « Aeternam« . Madie a un sacrée présence sur scène, ce petit bout de femme prend presque toute la place à elle toute seule.
Et on sent que le groupe a été frustré de ne pas pouvoir défendre cet album lors d’une tournée digne de ce nom et a tout donné ce soir-là !
Quelle bourrasque, quelle furie… quel pied !

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(Migou) Nightmare jouait certes à domicile, et le public était d’emblée acquis… mais ça n’a pas empêché les 5 membres de Nightmare d’offrir un show digne de ce nom. Certes, Madie, la chanteuse, a assuré grave, mais tous ont été excellents, d’une grande générosité sur scène. Et ça, pour Mémé, ça n’a pas de prix !

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(Antirouille) Le set se termine et à ma joie succède la colère devant une salle qui peine à se remplir. Des festivaliers arrivent encore, le visage rouge de colère du retard qu’ils ont pris mais on est loin de ce que j’espérais. Je ne dirai rien, la colère est mauvaise conseillère mais quand même, quand on se plaint deux ans du manque de culture, muselée pour diverses raisons… aujourd’hui que tout est revenu à la normale, j’avoue ne pas comprendre.
LE groupe que j’attendais aujourd’hui se prépare. L’album Aeternam se classe en deuxième position des albums que j’ai le plus écouté en 2020 et en première position en 2021 d’après le classement d’une plateforme de streaming (oui j’ai ça, je n’ai pas d’autoradio et c’est plus facile dans les transports en commun que de se trimbaler un lecteur CD). Nightmare m’a foutu la deuxième claque de la soirée, mais celle-ci, j’aurai du mal en m’en relever et laissera des traces. Les titres joués, je les connais par cœur mais prennent ici, en live, une ampleur différente. Madie est survoltée tout comme le public de L’Ilyade qui commence a s’agiter dans tous les sens. Je suis envoûté par les mélodies, le jeu de scène et les lumières. Je suis fan, what else?

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Sortilège :
(Metalfreak) Sortilège, je les ai déjà vus en mars dernier à Lyon !
Difficile de trouver un quelconque défaut à leur prestation : c’est brut, c’est carré, c’est direct, ça enchaîne des titres ultra cultes repris en chœur par un public conquis d’avance au milieu d’autres plus récents.
Zouille demeure un des meilleurs chanteurs de sa catégorie et les musiciens n’ont de leçons de heavy metal à recevoir de personne.
Que dire de plus sinon que de voir Sortilège deux fois dans le même printemps, c’est juste un plaisir indescriptible. Alors le rendez-vous est pris pour le dimanche 19 juin sur la Mainstage 2 : jamais deux sans trois, qu’on vous dit !!!

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(Migou) Mais quel est ce Sortilège, ce philtre d’amour qui a transporté la salle à présent remplie aux 4/5e ? Car oui, nous voguons ici sur les ailes de la folie furieuse. Oui oui… Ne vous y trompez pas ! Vous voulez une preuve ? Chuck Schuldiner himself était dingue de cette musique envoûtante ! Sortilège a clôturé cette première salve de bougies pour l’anniversaire de Metallian.
En ce 20 mai 2022, Le Phoenix a plané sur Grenoble, enveloppant le public de ses ailes de feu. Zouille a enflammé l’Ilyade, Sortilège a conquis le public comme Ulysse a conquis le cœur de son Hélène, même après des décennies d’absence. Du heavy old school, avec lequel le groupe a passé en revue anciens et derniers titres avec son nouveau line-up.

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(Antirouille) Sortilège, je les ai déjà vus ici même en novembre 2019. Je suis fan du groupe depuis mes très jeunes années grâce à un pote qui m’avait fait une copie de Métamorphose sur casette. Je l’ai usée celle-ci comme j’avais usé au même temps Rock ‘n’ roll secours de Vulcain. La foule est plus dense et reprend en cœur les refrains d’une seule et même voix « J’aurais le monde entier, À ma botte, Le monde entier, À ma booooootte , À ma boooooootteuuu » ou encore « Soooooortiiiiihihilèèèèèègeuuu« . Le public est conquis, les titres s’enchaînent et on en aurait voulu un de plus : « Chasse le dragon », tant pis, une autre fois peut-être. Les artistes sont tout aussi contents que nous d’être là et ça se voit, les sourires barrent le visage de tout le monde.

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La soirée s’achève, on rentre madame et moi mais pas de rocade sud, le logis se fera sur Grenoble, à quelques pas. La nuit fut courte, le sommeil a tardé à venir à cause de la chaleur étouffante de ma ville natale et la tête qui continuait le concert à grands renforts de « Temple of Acheron – Ritual – Sacrifice – Burns toward the sky » et de « Plongé dans l’obscuritééééé – Depuis tant d’annééééééée« .

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Samedi 21 mai :

(Metalfreak) Des fois, on a des impératifs professionnels : c’était prévu à l’avance avec l’orga, mes horaires de travail et le fait que j’étais d’astreinte ont fait que je ne pouvais venir que pour 18h. Et histoire de ne pas se répéter, ce sera la même le lendemain.
C’est ainsi que j’ai loupé des groupes que je voulais pourtant ne pas louper, à savoir That Old Black Magic, Seide, Daemonium, Deathcode Society et Seth !
(Migou) Au taquet, Mémé, pour entamer cette seconde journée du Metallian Birthday Party. A 12h55 pétantes, la v’là, la chope à la main, attendant le coup d’envoi de cette nouvelle salve de bougies….

(Antirouille) La nuit n’a pas été formidable mais c’est plein d’entrain et de bonne humeur que je regagne la salle de Seyssinet-Pariset. Il fait chaud dehors, très chaud, mais la salle est climatisée.

That Old Black Magic :
(Migou) Il ne faisait pas froid, dehors, ça frisait les 30 degrés. La salle n’était pas vide, ce samedi 21 mai ayant vu la salle plutôt bien remplie (sold out ?) Et pourtant, il y régnait, une bonne dose de fraîcheur…
Et cette fraîcheur venait de That Old Black Magic. Oooooh… je vous vois venir ! Ils étaient renfrognés, c’est ça ? Ben que nenni ! C’est bien tout le contraire ! Ils étaient heureux d’être sur scène ! Mister Metal Archives me souffle à l’oreille : années actives 1997-2009, 2012-2013 et… vous l’aurez deviné, le grand retour (vous comprenez la fraîcheur, maintenant, hein ? Oui oui, c’est de cette fraîcheur-là dont il est question) en 2022. Mémé l’a toujours dit : c’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes. Et même si Mémé avoue son ignorance dans ce domaine, le groupe a entamé la journée avec un show de death-thrash revigorant (ultra frais, quoi !)
Bref…. That Old Black Magic n’a pas laissé Mémé dans l’indifférence. Loin de là. C’était bon, c’était fun, c’était trop cooooooool…

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(AntirouilleThat Old Black Magic se met en place et je reconnais trois membres des Charlie’s Frontier Fun Town. Si CFFT annonce son enterrement pour bientôt (le premier juillet à L’Ampérage pour un dernier concert), TOBM renait de ses cendres pour cet unique prestation. Comme prévu, ça avoine, ça dézingue et ça dessoude sur des bons riffs thrash / death metal. Nos zicos sont heureux d’être sur scène, ça se voit et cette joie est communicative. On se prend une décharge de violence maîtrisée, juste assez pour te secouer et te faire regretter cet ultime dates des TOBM. La veille c’est Sortilège, tel le Phénix, qui renaissait de ses cendres et en ce début d’après midi on souhaite que les That Old Black Magic en fasse de même. Punaise les gars, revenez nous vite.

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Seide :
(Migou) Les bougies du Metallian Birthday Party se sont transformées en cierges dont la fumée s’élève en volutes sacrées… Elles sont rouges, comme l’enfer qui remonte des entrailles pour chatouiller celles des festivaliers (cœur sur toi, Francis Antirouille, dont les entrailles ont fait entendre leur growl)…
Elles sont noires, comme le metal que Seide nous a jeté à la tronche. Un black metal bien sombre, malsain à souhait, avec un chouïa de prog pour relancer de plus bel les tremolo pickings et cette voix qui crache toute la haine d’un monde en perdition.
Le black, on aime ou on n’aime pas, mais on ne peut nier une chose, Seide joue, et joue bien ! Mémé, elle, aime, et en reste bouche bée !
Encore !

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(Antirouille) Bon, je ne vais pas vous mentir, je suis très difficile en matière de black, je m’y suis mis assez tard et rares sont les groupes qui m’interpellent. Malgré un set carré, des musiciens qui ont pris un malin plaisir à jouer, je ne suis pas entré dans leur univers. N’étant pas adepte de ce registre, je m’abstiendrai d’écrire n’importe quoi.

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Daemonium :
(Migou) Voilà le 3ème groupe à monter sur scène. On voit d’entrée de jeu ce qui va déferler sur le plateau. Peaux de bêtes et percus folks pour une date unique de Daemonium ! Un black ambiant, mystique. Un set d’incantations envoûtantes, entre growls et chant féminin, batterie, guitares électriques et tambour ancien. Daemonium, une ambiance à nul autre pareille en ce Metallian Birthday Party.

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(Antirouille) Je rejoins le set de Daemonium en cours et ça me fait enrager, une date unique ça ne se loupe pas. Bref, prenons ce qui est à prendre. Alors oui, je te vois venir, c’est du black et en plus du black pouet pouet. N’ai-je pas écrit plus haut que je ne suis pas réfractaire à tout ce qui est black? Leur set est comme la lumière, sombre avec des lueurs d’espoir. J’adhère de suite à cette ambiance et à cet univers presque théâtral, à grand renfort de peaux de bêtes.

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Deathcode Society :
(Migou) « Si tu as aimé Ecclesia, alors tu peux aller voir Deathcode Society les yeux fermés« , entend chuchoter Mémé. Oui, mais voilà… aller à un concert les yeux fermés, c’est compliqué. D’accord, avec l’ambiance en noir et rouge (Jeanne, sors de ce corps !), on frôle l’apocalypse dont se requiert le metal de Deathcode Society. Son « dresscode » ne laisse par ailleurs aucun doute à l’interprétation. Avouez, c’eut été dommage de ne pas voir les jolies dentelles qui auraient été du plus bel effet sur le buffet de Mémé !
Mais trêve de chiffonnades ! Deathcode Society, c’était un super set ! Y a pas à s’épancher davantage. Quand c’est bon, c’est bon. Point barre !
Merci, Deathcode Society !

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(Antirouille) Le moins qu’on puisse dire, c’est que j’en ai pris plein la gueule avec Deathcode Society. Tout m’a plu, de l’accoutrement aux symphonies en passant par un jeu de scène volontairement dépouillé. Bordel que ça décoiffe ! (je t’interdis de sourire). C’est aussi malsain que violent, tout ce que j’aime dans le black.

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Seth :
(Migou) Seth… Quel spectacle ! Mémé en a eu plein les mirettes, plein les oreilles, plein son black metal, plein ses sensations, plein… L’un des moments forts de l’anniversaire Metallian qui resteront gravés dans sa mémoire de p’tite vieille. Ce n’est pas son sigil de Lilith monté en pendentif qui viendra trouver à redire !
(NdMetalfreak : une rumeur dit qu’Antirouille a pris 1500 photos de ce set(h) dont 1499 d’une figurante qui portait un chandelier… Rumeur à vérifier)

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(Antirouille) Haaaa, voilà Seth qui arrive et c’est avec une joie non dissimulée que je savoure ce set incroyablement maîtrisé. Je me sens mal à plusieurs reprises mais je tiendrai jusqu’au bout. Le visuel est aussi attrayant que leur black est rageux. J’en ai pris plein la gueule, plein les oreilles, je suis tout simplement heureux d’assister enfin, à un show de l’emblématique groupe de black français. Contrairement aux rumeurs, je n’ai pris aucune photo d’une certaine comédienne (NdMetalfreak : ta carte SD dit le contraire…), j’ai dû quitter la salle, mon corps me lâche, le traître. Je n’assisterai pas au set de Regarde Les Hommes Tomber.

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Regarde Les Hommes Tomber :
(Metalfreak) C’est donc avec Regarde Les Hommes Tomber que je déboule, comme ça, sans échauffement, sans me douter de la déflagration que j’allais me prendre !
Bon, vu les lights lors du passage de ce groupe, les hommes, s’ils tombent, on ne le remarquera qu’à peine tant ça nous flashouillait en non stop, et de face s’il vous plait !
Déjà pour le spectateur, c’est éprouvant. Alors pour le photographe, c’est presque mission impossible. Putain que j’aime être mis au défi de cette façon.
Musicalement, par contre, j’ai cru que c’était l’apocalypse !
Quelle intensité, bordel !
Autant dire que ça a rendu hystérique une bonne partie du public amassé contre la scène, rendant l’exercice photographique encore plus compliqué que ça ne l’était déjà de par les lumières.
Au bout de trois quarts d’heure à se faire secouer dans tous les sens, RLHT laissait un public sur le cul pour certains (dont moi), satisfaits pour d’autres.
Mission remplie !
Et dire que je n’en attendais rien… J’ai bien fait d’y aller… Et le passage à la case merch’ pour en acheter les albums s’imposait de lui-même.

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(Migou) Début de soirée, heure de l’apéro… on met dans un shaker une bonne dose d’ambiance morbide, une belle giclée de black metal et le sel d’une voix qui colle parfaitement au genre, on peut dès lors verser un bloodshake dans nos verres vidés de la substance blanche issue de la Bête (4€ les 25 cl, j’en reviens toujours pas !) Notre conscience pourra alors s’éveiller et notre regard s’élever vers un show savamment orchestré… Et c’est ce qui s’est passé à Grenoble, avec Regarde les Hommes Tomber.

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Benighted :
(Metalfreak) Et ceci n’était qu’un avant-goût de la guerre qui allait suivre.
Benighted, ce n’est vraiment pas la première fois que je les vois. J’ai même assisté à une prestation où le public poussait tellement fort que la crash barrière s’était littéralement cassé la gueule !
Alors c’est sans surprise que, dès les premières notes de leur set, les pogos de folie se sont déclenchés dans la fosse. Ca secouait tellement que j’en suis ressorti avec quelques hématomes dans le dos et les tibias.
A quand des primes de risques pour les photographes ?
Concernant le groupe, il nous a fourni notre dose de brutalité pour un moment : Benighted, c’est brutal, c’est intense, c’est précis, c’est carré, mais c’est aussi et surtout dévastateur !
Et tant pis pour les dommages collatéraux.
Le pire, c’est qu’on en redemande !

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(Migou) Prochain groupe à souffler les bougies du gâteau du Metallian Birthday Party : Benighted c’était l’explosion du scène !
Une tuerie, une débauche de violence savamment distillée pour notre plus grand plaisir à tous. Une baffe, une mandale assénée sur une joue après l’autre, en alternance tout au long du set. Une sidération, un coup d’envoi pour un pit qui se met à tournoyer, s’ouvrir pour mieux s’aboucher à nouveau.
Des verres qui volent.. enfin, plutôt le contenu des verres… dont une partie qui a atterri dans le dos de Mémé et… on s’en fout ! Ça fait partie du jeu.
Je plains ceux qui vont passer après Benighted ! Un set juste par-fait !

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(Antirouille) A quatre pattes, à plat ventre, une jambe en moins ou les boyaux sortis du bide, il est hors de question de rater les Benight‘. Benighted, enfin un moment de douceur dans ce festival de brutes épaisses, enfin un peu d’amour et de compassion dans ce monde perdu. Benighted a comme à son habitude tout retourné. Tu veux foutre le bordel dans une salle ? Tu les fais jouer.

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Circle pit, wall of death, pogos, sous les incitations de Julien, le public s’en est donné à cœur joie. La température est montée de plusieurs crans dans une salle chauffée à blanc. Comme d’habitude, il est inutile de vouloir secouer la tête en rythme, c’est impossible à moins de s’appeler Georges Fisher (et encore), mieux vaut bouger la main. Quel bordel, quelle joie…putain les Benighted, je vous kiffe et rendez-vous au Sylak début août.

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Loudblast :
(Migou) Je plains ceux qui vont passer après Benighted, disait Mémé…
Et Loudblast en a fait les frais. Malgré quelques petits soucis de micro vite arrangés, ils ont su relever le défi, remonter le pit et le faire à nouveau tournoyer.
Moment culminant, salle dans leur poche, quand les vieux albums ont refait surface.

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(Metalfreak) Je les attendais, il n’y a pas photo (enfin si, mais pas dans ce sens-là !) : Loudblast fait partie de ces groupes made-in-France que je suis depuis leurs débuts. Depuis « Behind the Dark Mist » et « Ultimate Violence« , pour être précis. C’est dire si ça date.
J’avoue qu’à l’époque, un certain « Black Death » m’avait scotché !
Bon, ce soir-là, point de « Black Death » mais lorsque le groupe a commencé par « Taste Me », j’étais séduit d’entrée.
Et au final, la bande à Buriez a déroulé son set comme si de rien n’était, faisant le métier, comme on dit. Et le pire, c’est qu’on a tous adhéré !
Une valeur sûre, aux côtés des vétérans de la même génération que sont Mercyless et Agressor.

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(Antirouille) Un geste déplacé m’interdira d’écrire toute ligne sur ce set. Je quitte la salle à la fin de la prestation, la fatigue est insurmontable, mon corps ne veut plus rien savoir. La chaleur ? Je ne sais pas mais c’est à contre-cœur que je dois partir pour revenir plus en forme le lendemain.

Onslaught :
(Migou) Ah… Un peu de thrash made in UK ! Des pros, un show ciselé et des zikos qui ne s’épargnaient pas sur scène. Un super moment !
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(Metalfreak) Quand le chat n’est pas là, les souris dansent ? Même pas : même sans Nige Rockett, Onslaught sait se montrer redoutable : un set des plus carrés avec pour seule mission de tout brûler sur son passage.
Onslaught live, c’est l’assurance de passer un pur moment de thrash metal, comme ça a été le cas ce soir-là ! Je ne compte plus le nombre de fois où je les ai vus en live, mais ça a été une tuerie à chaque fois.
Et dire que j’ai failli louper un truc pareil à cause d’un service de restauration trop lent dans le restaurant juste en face de la salle !

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Candlemass :
(Migou) « Déjà qu’Arkona est forfait, si en plus Candlemass devait annuler, ce serait le pompon !« , a décrété Mémé. Et Candlemass n’annula pas…
Mais ça a été chaud ! « Candlemass est bloqué au sol à l’aéroport, un incendie… » lui souffle-t-on à l’oreille. Et Candlemass arriva…
On va dire qu’il y eut un chouïa de retard, des instruments prêtés, une balance qui s’est éternisée. Et Candlemass joua…
Des légendes de l’epic doom !

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(Metalfreak) J’en attendais beaucoup !
Trop peut être…
Candlemass, je les ai vus une chiée de fois et chaque fois ça a été monstrueux ! Au Z7 du temps de Messiah Marcolin, au Hellfest par la suite, dans diverses salles… Chaque fois, j’en suis ressorti des étoiles plein les yeux.
Pas cette fois !
Ok, on peut, à leur décharge, leur trouver des excuses suite à un voyage en avion compliqué, un matos jamais arrivé et du coup, les musiciens ont emprunté leurs guitares aux autres groupes.
C’est sûr, y a de quoi coller le démon !
Et c’est sûr aussi, ça s’en est ressenti lors du set des Suédois !
J’en attendais beaucoup mais je ne leur en tiens pas rigueur : on connait tous le degré de professionnalisme de Candlemass, leur prochain concert sera monstrueux !
Ca n’a pas empêché de chanter en chœur les refrains de « Samarithan », « Under the Oak » ou « Solitude »

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Dimanche 22 mai :

Pour les mêmes raisons que la veille, je suis arrivé pour Nightfall, étant obligé de zapper des groupes que je voulais pourtant écouter et avoir au bout de mon appareil photo, c’est ainsi que j’ai loupé Sacral Night, Fading Bliss,Deathless Legacy, Ellipsis et Misanthrope.

(Antirouille) La nuit fut bonne, je n’ai pas récupéré à 100% mais qu’importe, L’Iliyade me voilà.

Sacral Night :

(Antirouille) C’est aux Grenoblois de Sacral Night d’ouvrir la dernière journée d’un anniversaire qui va entrer dans les mémoires et la légende. Les chants en français sont appréciables, les mélodies épiques cédant la place à des riffs endiablés et des solos hauts en couleurs. La voix est époustouflante, très haut perchée et le heavy metal joué ici est teinté de thrash, ce qui a le don de faire remuer le public déjà présent.

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Fading Bliss :

(Antirouille) Alors là… je ne m’y attendais pas! Quelle belle surprise! Fading bliss m’a impressionné avec un doom teinté de divers motifs. Un peu de death mais pas trop, une touche de dark par-là mais juste ce qu’il faut, les Belges ont réussi à me faire quitter cette Terre pour me faire voyager en terrain inconnu. Tu n’avais qu’à fermer les yeux en ce début d’après-midi pour t’évader. Bravo, la journée commence bien.

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Deathless Legacy

(Antirouille) Deathless Legacy, la deuxième découverte de ce dimanche et, assurément, j’y ai pris une méga baffe dans tronche, genre aller retour qui laisse des marques. Metallian fait fort mais ça, on n’en doutait pas un seul instant. Costumes colorés, ambiance malsaine, atmosphère d’horreur, les italiens de Deathless Legacy nous ont foutu sur le cul avec un heavy metal tout aussi coloré que le jeu de scène. Ils nous emmènent au gré des titres dans leur univers très théâtralisé au travers de différents tableaux menés par une comédiennes. Steva prend la place principale de cet échiquier et sa voix colle parfaitement à l’imagerie horrifique proposée sur scène. Clairement à suivre.

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Ellipsis

(Antirouille) J’attendais Ellipsis avec une impatience non dissimulée, après un album haut en couleurs (Sadistikal Mentaculus) sorti ce mi-mai. La musique est autant barrée que les lumières. Le cauchemar de tous photographes : de la fumée, des lumières rouges et bleues et du contre-jour. Qu’à cela ne tienne, à défaut de photographier je vais me la faire en mode groupie et ne rien rater de ce set. Ca part dans tous les sens, comme sur l’album, à grands renforts d’accélérations et de breaks étouffants. On frôle ici le doom, le prog et que sais-je encore,  tellement le jeu est coloré. Ellipsis doit interrompre son set faute de temps, dommage, on en aurait voulu bien plus, ce n’est que partie remise.

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Misanthrope

(Antirouille) Misanthrope… Quel plaisir de les voir live ! S.A.S. de l’Argilière, fidèle à lui-même, ne tient pas en place et fait réagir le public entre chaque titre et avec humour bien évidement. Les textes en français sont toujours aussi déroutants lorsqu’ils sont growlés et les envolées lyriques surprennent toujours autant. Misanthrope avait son public, ce soir, car beaucoup reprenaient les textes en cœur et d’une seule voix.  Les musiciens étaient heureux d’être sur scène et nous irradiaient de cette joie.

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Je profite de la venue de Metalfreak pour aller me poser, passation de relais et repos d’un corps qui n’a pas voulu jouer le jeu aujourd’hui non plus.

 

Nightfall

(Metalfreak) C’est donc à partir de la cultissime formation Grecque que je débute ce dimanche.
Une setlist de choix avec « She Loved the Twilight », « Killing Moon », « Ambassador of Mass », « Darkness Forever », « Giants of Anger », « Witches », l’excellent « Lesbian Show » et « Diva ».
Leur death metal mélodique est des plus efficaces, même si j’aurais parfois préféré qu’ils accélèrent le tempo : j’en veux pour preuve le final « Ishtar (Celebrate Your Beauty) » qui, s’il est une pure tuerie sur « Athenian Echoes« , s’est vu ralenti considérablement lors de la prestation au Metallian Birthday Party, ce qui n’a pas empêché de conserver la dynamique depuis le début du set.
Malgré tout, c’est conquis que je vois la fin de cette prestation explosive dans la mise en scène avec ce chanteur accompagné de son masque mystérieux et de son micro-couteau, faisant le bonheur des photographes.

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Artillery

(Metalfreak) Si on m’avait dit « Tu viens au Metallian Birthday Party mais tu n’as droit qu’à trois groupes », assurément Artillery en aurait fait partie. Fan de très longue date (depuis… « Terror Squad » en fait, n’ayant découvert « Fear of Tomorrow » qu’après celui-ci), je ne les avais encore jamais vus. Et ce que j’ai vu et entendu ce soir-là n’a fait que confirmer tout le bien que j’en ai dit lors des chroniques des derniers albums que j’ai rédigées.
Le groupe a lâché tout son arsenal de riffs thrash et mélodiques avec une aisance et une efficacité à montrer dans toutes les écoles de thrash metal.
Et quand, en guise de final, ils me scotchent sur un « Terror Squad » des plus tranchants, j’en ai encore ma lessiveuse qui applaudit du couvercle !

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Agressor

(Metalfreak) Après la frangine au Brin de Zinc le mois dernier avec Witches, c’est au tour du garçon de la fratrie Colin-Tocquaine de venir secouer les Alpes avec ses riffs toujours aussi tranchants.
A l’instar des Loudblast et Mercyless (j’ai l’impression de me répéter, parfois), Agressor reste une des valeurs sûres du metal extrême français depuis les années 90. Une telle longévité dans le genre ne peut qu’être saluée.

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Les deux guitaristes ont proposé des passages instrumentaux de folie, sur lesquels la section rythmique n’était pas en reste. Ca a dépoté sévère, le public secouait dans tous les sens…
Bref, contrat rempli !

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Grave Digger

(Metalfreak) S’il est un groupe de heavy / speed metal qui garde un sacré capital sympathie par nos contrées, c’est bien Grave Digger.
Quand, en plus, ils nous retournent la salle avec des « hits » et des refrains que chacun reprend en chœur, le spectacle n’en est que plus beau. Et quand on se rend compte que le groupe n’a pas caché son plaisir d’être sur scène, ça a donné de chaleureuses interactions entre le public et la bande à Chris Boltendahl.

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Et, ça y est, ça me reprend : « The clans are marching ‘gainst the law, Bagpipers play the tunes of war, Death or glory I will find, Rebellion on my mind« .
Un vrai beau moment…

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Venom Inc. :

(Metalfreak) On ne va pas se mentir, la perspective de se prendre une branlée avec toute une setlist de titres de Venom, par un des anciens chanteurs de Venom, avec le guitariste mythique de Venom, il y a de quoi se sentir possédé au point de partir à la guerre avec Satan pour se retrouver bienvenu en Enfer !
La scène se met en place petit à petit, sorte de calme avant la tempête.
Heureusement qu’on a pris soin de souffler un peu avant que ça démarre, parce que Venom Inc en live, ça défouraille sévère et en quasi non stop !
C’est que Tony Dolan mérite son surnom de Demolition Man tant il met toute sa rage lorsqu’il chante ou lorsqu’il maltraite sa basse. Quant au batteur Jeramie Kling, au doux surnom de War Machine, il a le sens du show. Et tout ça sous les riffs intraitable du maître Mantas.
Et on ne peut que saluer la gentillesse et la disponibilité du trio, Tony Dolan en tête, toujours ravi d’échanger avec les fans.
Des grands hommes, qu’on vous dit !

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(Antirouille) Welcome to Hell ! Comme pour Benighted, le concert des Venom inc était inratable pour moi. De toute la discographie de Venom, outre Welcome to Hell et Black metal, je me suis régalé avec Prime Evil et Temples of Ice qui ont pour chanteur Tony  » Demolition Man » Dolan et devine qui chante dans Venom inc ? Je réalise un rêve de gosse ce soir et j’en ai pleine conscience. Venom inc, c’est un set à 200 à l’heure, sans temps mort ni repos. Tu es sûr de te manger en pleine face un metal survitaminé, un Motorhead sous amphétamine.  Mantas (que j’ai toujours confondu, Venom a été le premier groupe à user de pseudos pour ma plus grande peine) a tenu un set de bout en bout comme si l’âge n’avait aucun effet sur ce groupe. Quelle joie d’entendre les titres « Black Metal » et « Warhead » qui ont bercé mon adolescence !  Jeramie Kling martyrise ses fûts comme il le fait chez Inhuman Condition et le trio nous électrise de son metal sans concession.

venom inc 02

Et au niveau des remerciements, on ne peut pas oublier Metallian Productions pour nous avoir offert une fiesta d’anniversaire digne de ce nom pendant trois jours. Pour les avoir vus à la fin du derniers soirs, les membres du staff étaient éreintés.
Bravo et merci aussi à ceux qui se sont déplacés.
Quant aux éternels « je dis que je viens mais je ne viens pas de toutes façons » des réseaux sociaux, inutile de venir faire vos leçons de morale à la con, surtout lorsque vous faites partie d’un groupe ou d’une association et quémandez à longueur de journées qu’on vienne assister à vos dates alors que vous ne vous bougez pas pour celles des autres.
Encore merci et bravo à Yves Campion et sa team : on a hâte d’arriver aux quarante ans du magazine !!!

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(Antirouille) La soirée se prolonge un peu backstage avec les Venom inc qui n’ont pas la grosse tête malgré leur stature de légende (Certains beaucoup moins côtés devraient en prendre de la graine) puis avec le staff de Metallian. Un énorme big up à toutes ces petites mains de l’ombre qui ont fait de cet anniversaire un moment inoubliable. Yves, j’ai réalisé des rêves d’ado, pour ça, merci.

J’ai de la rancœur envers les donneurs de leçons des réseaux sociaux qui criaient au scandale face à une culture qu’on muselait et qui sont restés leur cul devant leur télé.

Merci à toi d’être venu, d’avoir joué le jeu et on se donne rendez-vous dans 10 ans.

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