Halloween Ritual : Markarth + Hellixxir + Per Momentum (Fréjus, Monster’S ...
Photos + Report : Alain The Red

Direction Fréjus, au Monster’S Art, pour une soirée black pur jus avec Markarth, Hellixxir et Per Momentum.
Per Momentum, originaire de Marseille et formé en 2018. L’ambiance extrême et variée avec eux commence avec « Boucherie », morceau tiré de l’album « Hybris-Némésis ». Les textes en français nous plongent dans l’horreur et la violence des guerres. Des textes travaillés, avec, je pense, une certaine influence d’un autre groupe français dont le chanteur propose lui aussi des paroles hautes en couleurs, inspirées de la poésie et de la littérature française ; un petit indice : (S.A.S de l’Argilière).

Avec leur troisième LP très conceptuel, « Homo Sacer – Iter in Tenebris », se mêlent l’histoire des souffrances sociales, les rituels religieux ainsi que la rébellion spirituelle. Une approche plus atmosphérique, avec une profondeur historique, qui m’a complètement séduit. Une belle ouverture de cérémonie pour cette nuit d’Halloween.
Setlist : Boucherie / Terre promise / Le triomphe de la Guillotine / Terreur / Gibet / L’éveil / Croisade / … ? / Morgane.
C’est Hellixxir qui prendra la suite. Les Grenoblois ont fait le déplacement et je ne regrette absolument pas de m’être déplacé. Avec la sortie de leur dernier album Beyond the Frame, ils ont placé la barre un cran au-dessus. Dans la continuité de leur album précédent, The Black Fortress, mais avec une teinte plus prononcée de noirceur, Matthieu et Laurent nous ont envoyé des rythmiques à la fois sombres et mélodiques.
Moins extrêmes que les deux autres groupes de la soirée, mais tout aussi efficaces pour le “rentre-dedans”, avec un chanteur qui semble tout droit sorti des tréfonds obscur de sa personnalité, habité par son personnage. Nous avons eu un bon aperçu de leur dernier rejeton ainsi que de The Black Fortress. Petit clin d’œil à Satyricon avec « K.I.N.G. », qui sublime la noirceur. Je n’oublierai pas la base rythmique assurée par Alexandre (basse) et Romain (batterie), véritables piliers d’Hellixxir. Un set propre et bien en place qui laisse pas indifférent.
Setlist : Intro / The black fortress / By the star be deceived / Birth of the godness / An overview of the great beyond / Worst day of your life… / Oxymoronic way of life / Venomous delight / Wolf behind bars / The sun will no longer rise / K.I.N.G. (Satyricon) / A journey to the ineffable.
Cérémoniel d’arrivée avec tout un rituel qui nous plonge dans l’univers de Markarth. Les Toulonnais se produisent souvent dans le quart Sud-Est. Leur set est à la fois sombre et puissant, avec des influences scandinaves et d’Europe de l’Est. Avec un son froid et massif, les riffs lourds et agressifs de Markarth nous plongent dans des vallées obscures de la mythologie égyptienne et scandinave, proches de l’occulte.
Nous avons eu droit à l’intégralité de « Curse of Origins », et c’est avec « The Curse of Seth » que débute le rituel. Une entrée en matière solide, un déferlement de riffs et de blasts, mené par le frontman Franck, tel un prêtre démoniaque totalement possédé. Les musiciens masqués Kelen et Vincent aux guitares, Altarok à la basse et Mickaël à la batterie font office de suppléants à ce prêtre.
Un set implacable et brutal qui ne laisse pas de répit. Le groupe clôturera avec « Prophecy of Apophis », concluant sans pitié cette soirée d’Halloween.
Setlist : The curse of Seth / In nomine / Damned hospital / Obteneration / Soul reaver / Nemesis revenge / The Northman / Prophecy of Apophis.
Une soirée mémorable grâce à Philippe Cassetti et toute l’équipe du Monster’S Art. Trois univers différents, trois ambiances noires, mais une seule communion autour du black metal français. Une nuit d’Halloween gravée dans les mémoires.























































































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