Photos + report : Metalfreak

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A longueur d’articles, je n’ai eu de cesse de crier mon amour de tout ce qui est post punk, cold wave, dark wave et autre mouvements gothiques… et ce, depuis qu’un jour, la découverte à l’adolescence de la voix sombre et grave d’un certain Andrew Eldritch à la sortie d’un certain « First and last and always » avait fait sortir de sa route un indécrottable hardos borné au point de ne pas s’ouvrir à d’autres horizons.

Et la rencontre d’un adorateur de goth, que quelques crétins surnommaient faussement « la chauve-souris dépressive » m’a fait découvrir les univers combinés des Bauhaus, Siouxie And The Banshees, Killing Joke, The Cure, Joy Division ou Dead Can Dance pour ne citer que ceux-là.

Encore aujourd’hui, régulièrement, je découvre des formations fascinantes qui continuent d’exploiter le genre : les WinterThen Comes Silence, M.W. Wild ou les français de I-ii-I  font partie de mes derniers coups de cœur.

Alors quand notre Thomas bien aimé, patron du Brin de Zinc de Chambéry, nous propose une date avec deux représentants, français, du genre, c’est pied au plancher de ma Freakmobile que je me dirige vers la salle de Barberaz, non sans avoir au préalable bien apprécié les liens Youyoute proposés sur la page de l’event… Si je connaissais déjà Je T’Aime de part l’envoi sur le Gmail du webzine de leurs vidéos par leur distributeur, c’était l’occasion de découvrir sur scène les Lyonnais de The Midnight Computers.

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The Midnight Computers, pour des raisons qui leur appartiennent, ont commencé avec un peu de retard : tout le public patientait tranquillement sauf deux insatisfaites qui y allaient de leurs commentaires désagréables « ils se prennent pour des stars ou quoi ?« , « J’ai trois heures de route après et je travaille demain, pfff, ils ne respectent rien » et autre « A Paris, ça n’arrive jamais« . Que te répondre ? Reste à Paris… Le pompon a été quand elles ont trouvé que les gens sentaient fort la transpiration ici… Ca prouve au moins une chose, l’air est moins pollué dans les Alpes !

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Bref, ce ne sont pas les commentaires idiots de ces deux offusquées de la vie qui allaient gâcher le légitime plaisir du reste du public qui, dès le premier titre, s’est mis à danser sur la cold wave de The Midnight Computers. C’est dans une ambiance sombre, avec quelques lights qui les éclairent directement – merci pour les photographes -, que le groupe nous abreuve de ces sons très old school avec un chant très grave à la façon des Sisters Of Mercy. Autant dire que la découverte est magnifique : au point le passage au merch’ pour acquérir les albums s’est vu obligatoire. Les quatre Lyonnais nous ont sorti toute la panoplie du parfait petit post punk illustré avec une conviction qui donne envie de les suivre.

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Tout y passe, electro, gothic rock, cold wave, post punk… une ambiance mélancolique et lugubre, une musique et un chant passionnés : The Midnight Computers a su captiver toute personne ayant envie de rentrer dans leur univers. Pari gagné ! Et avec moi, un fan de plus…

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Allez voir une date de Je T’Aime six jours avant la Saint-Valentin, ça relève du concept. J’étais déjà séduit par ce que j’avais découvert quelques mois plus tôt. Et leur univers combinant electro-clash, new-wave et post punk avait tout pour retenir mon attention.

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Lorsqu’ils ont débuté leur set, je discutais au fond de la salle avec Thomas, patron des lieux, et ma première réflexion, quand le chanteur a commencé ses parties vocales, a été un « Tu ne m’avais pas dit que tu avais fait venir Robert Smith ce soir » tant son timbre évoque de très près celui du leader légendaire de The Cure.

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Encore une fois, on fait un bond de trente ans en arrière : encore une fois, on retrouve les influences, outre de The Cure, des Killing Joke, un rien de Depeche Mode, de The Smiths et un soupçon progressif à la Pink Floyd, le tout sous les yeux et les captations de nos deux héroïnes du début de la soirée.

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Je T’Aime nous propose une musique très riche, par des musiciens qui ont une belle expérience scénique et ça se ressent tout au long du set. Le double album « Passive » / « Aggressive » est passé en revue et c’est sans surprise que non seulement j’ai été l’acquérir (va finir par me couter un bras, cette soirée) mais je le conseille fortement !

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Magnifique soirée par deux groupes non moins magnifiques. Merci le Brin de Zinc et sa team !

 

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