Photos + report : Metalfreak

Gator, The Alligator 17

Après Brice de Nice, Igor d’Ossegor, Ounssi d’Annecy, voilà les Portugais de Gator, The Alligator !
Musique fuzzy au possible, sorte de punk rock bien garage parfois overspeedé et surtout avec de grands clichés psychédéliques : une chose est sure, ça déménage !
A peine une vingtaine de curieux se sont déplacés pour avoir ce putain de moment de rock ‘n’ roll et là, les absents ont vraiment eu tort… Ils ont joué une heure, ça a coûté à peine 8 euros (oui, 8€).
Alors certes, il n’y a pas toujours des grands noms ronflants sur la petite scène du Brin de Zinc, mais avec un minimum de curiosité et en mettant son côté feignasse dans la boite à procrastination, on se passait une belle soirée
Bref !

Gator, The Alligator 24

Toujours est il que ça a joué sévère, genre de Les Thugs qui auraient un rien partouzé avec Iggy Pop and The Stooges, baignés dans un soupçon de space rock à la Hawkwind, et quand ils vous balancent des « Yayaya » pleine face, on se prend une furieuse envie de gigoter dans tous les sens.

Mais les réjouissances ne s’arrêtent pas là : murs de guitares, sonorités fuzzy typiquement seventies, que ce soit avec des rapides « Sanity », « Sleep all morning », un « Bloodshot eyes » qu’on aurait bien entendu sur « Still hungry » des regrettés et irremplacés Les Thugs, « Life is boring » ou « Demon », chaque fois on reste scotchés par tant d’énergie.
Et même lorsqu’ils baissent un peu le ton avec des titres qui auraient pu figurer sur des films des années 70 (« Straight lines »), on reste transportés.

Gator, The Alligator 10

En clair, les absents, fallait venir ! Et tant qu’on y est, un tout petit peu plus de lights pour ne serait-ce que voir les artistes, y a moyen ?

 

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