Photos + report : Antirouille

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Ce 13 mai, c’est du côté de La Motte Servolex (Savoie) que les festivités ont lieu. L’association Decibel organise son premier festival sur l’après midi.

L ‘association Decibel a bientôt une trentaine d’année et a vocation à gérer un local de répétition. Ce local sonorisé et tout équipé offre aux groupes de bonnes conditions pour élaborer leurs projets. L’asso offre aussi son soutien pour organiser des concerts ou pour prêter du matos comme une sono, des lumières ou même une batterie.

Aujourd’hui, sur les six groupes présents sur l’affiche, cinq sont issus de cette asso, mais avant de plonger dans le vif du sujet, se place devant nous sur scène l’école de musique de la Motte Servolex.
C’est avec un trac non dissimulé que les élèves vont faire leur première scène. Il y Mathieu, 13 ans, deuxième année de batterie, Hayan, 15 ans, deuxième année à la basse, Imène et Romane, 14 ans, première année de guitare rythmique, Juliette, 10 ans, première année de guitare lead et Jana, 17 ans, première année au chant après avoir fait trois ans derrière une six cordes.
Je n’ai pas eu l’autorisation de publier les images, droit à l’image oblige et d’enfants mineurs qui plus est. C’est dommage car même si le stress était palpable, leur attitude sur scène et leur jeu n’avaient pas à rougir de ce qui allait suivre tout au long de la soirée.
Belle initiative que d’avoir fait venir ici cette école, échange parfait entre l’ancienne et la nouvelle génération de rockeurs, chapeau bas à vous d’avoir assuré un set parfait.

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Turrin monte sur scène et changement d’ambiance. Bon, tu me connais, je suis adepte de metal extrême, alors je ne vais pas te la faire à l’envers, c’était un peu trop doux pour moi. Les textes en français sont très axés sur le romantisme ou l’amour et même là, j’avoue ne pas être habitué.

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Le trio nous mêne sur les sentiers de la pop, voir même de la variété, de celle qui passe sur les ondes. Le public composé de parents, de grands parents et enfants sont sous le charme, la magie opère.

 

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Southside inc va jouer un cran au dessus avec un pop rock à l’anglaise bien vénère. J’assisterai au set complet, pris dans l’élan d’une musique énergique parsemée d’un soupçon de folk, de solos hauts en couleur et d’une voix fédératrice. Les mélodies sont envoûtantes, la rythmique entraînante, Southside inc est clairement un groupe à suivre, possédant entre leurs mains le truc qui manque à notre scène.

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Ca bouge, le public est conquis.

 

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On va monter encore d’un cran…ha ok, je viens de comprendre où ont voulu en venir les organisateurs du plateau. Doucement, tu vas en prendre plein la gueule et te faire rincer sans t’en apercevoir.

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Torii foule la petite scène de la salle polyvalente Les Pervenches. Là, ça va jouer bien fort et tu seras obligé de te remuer sur une rythmique qui ne ménagera pas tes cervicales. La basse est percutante, la batterie mitraille tout ce qui bouge, le guitariste se prend pour Taz et détruit tout sur son passage, sur scène et même dans le pit et le frontman joue l ‘apaisement au milieu de ces furieux.

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Guitariste père et fils devrais je dire, mais la nouvelle génération est plus calme, à l’instar du second six cordiste. Mais ne te fie pas à leur attitude sereine, ça m’a bien l’air d’être des diables de Tasmanie eux aussi. Je t’avoue que j’ai été plus que séduit et que je tiens Torii à l’œil.

 

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Sabaudia Mob démarre son set au son de la cornemuse, le décors est planté : y a du celtic folk qui se prépare, confirmé par la tenue vestimentaire de nos zicos, bien orienté sur cette voie.

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Les amateurs de metal auront reconnu le bassiste venu du black et le chanteur et multi instrumentiste venu du death. Les voir jouer ce registre est sur le coup presque amusant mais on oublie vite leur orientation musicale au gré du set.

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Le deuxième titre nous mènera sur un rock aux forts accents celtiques et punk. C’est à ce moment que je me retourne et que je constate que la salle est quasi pleine et qu’une partie du public est à fond, se bousculant à la limite de créer un pogo. Il faut dire que la musique des Sabaudia Mob est faite pour ambiancer, genre t’es assis à une table dans un pub, tu prends les bras de tes voisins avec les tiens sans lâcher ton formidable (1 litre) d’où s’ échappent des effluves de bière vu que tu te balances de gauche à droite. Tu as le tableau ? Quand t’as fini ton litre, tu gueule, tu tapes sur la table et…tu vas t’en chercher un autre. Le tout, avec modération, il va sans dire.

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Tu trouveras sur scène une basse, un accordéon, des guitares, une batterie, une cornemuse qui te rappellera « It’s a Long Way to the Top » , une flûte et une voix éraillée abîmée par les clopes et les litres de bière vomis.
Voilà, c’est Sabaudia Mob, des savoyards à l’âme irlandaise. Là aussi, les Sabaudia Mob tiennent un truc, comblent un vide musical dans le département, le public est plus que conquis.

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Après ça, va falloir un truc qui brasse bien et c’est chose faite avec No Feeling, un groupe 100 % punk. Alors le punk,, comme le metal, t’aime ou t’aime pas et force est de constater que le public constitué de trois générations, n’a pas répondu présent. Pour la génération d’avant, cette musique est associées aux crêtes multicolores, à l’anarchie et à la contestation en tout genre. Pour les plus jeune c’est une autre époque maintenant révolue.

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Le punk a son public et il n’était pas là ce soir. Ça a joué vite sur des riffs simples et acérés secondés par une voix criarde fidèle au registre avec un fil conducteur qui était le président de la république. Ha ça, on l’a bien compris ! Je crois que je n’ai jamais autant entendu le nom de famille du président ce soir là! Ainsi que de pratiques sodomites, il va sans dire. Bref, du punk dans toute sa splendeur avec ses revendications contre- pouvoir.

 

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Primal Rage monte sur scène avec pas mal de retard, il faut dire que No Feeling ne voulait pas céder sa place aussi facilement.

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Primal Rage fait partie des groupes que j’ai le plus vu live et chaque fois c’est la même branlée. Dommage que la salle se soit vidée sur le set précédent mais on s’en tape, le peu de public encore présent s’est bien éclaté aux rythme d’un thrash survitaminé. Primal Rage nous a envoyé du lourd comme à son habitude, riffs slayériens sur font de -core bien vénère. Leur dernier album Awakening The Masses a été défendu ce soir avec la rage qu’on leur connaît.

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Les Primal Rage ont une fois de plus fait le job, mais le festival n’avait pas vocation à recevoir des groupes de punk et de metal ce soir. Le public était là pour du soft…

 

Un grand merci à l’asso de m’avoir accueilli comme un prince, les diots polente étaient à tomber par terre. Un premier fest bien carré qui peut largement rivaliser voir dépasser certains niveau organisation. J’attends la deuxième édition avec impatience.

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