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Photos + report : Antirouille

Ce 11 février se jouait au Brin de Zinc un concert explosif. Thomas accueillait dans sa salle savoyarde Primal Rage, Catalyst et Death Decline.

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C’est Primal Rage qui ouvrait ce soir-là et comment dire… Les murs s’en souviennent, ils tremblent encore aujourd’hui. Les gars n’étaient pas venus pour cueillir des pâquerettes, ça tombe bien, il n’y en avait pas.

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L’album Awakening the Masses sorti mi-novembre 2021 sera joué en intégralité, soit dix titres que tu vas prendre directement dans la gueule et qui vont te coucher direct !

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Ils nous ont balancé leur haine et leur Thrash sur un set qui n’a, comme d’habitude, pas laissé le public indifférent. Ça s’agite dans la salle et les coups d’épaule de tardent pas à arriver.

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Ça chauffe titre après titre et crois moi, tu sors essoufflé après leur prestation comme si t’avais couru un 100 mètres tellement l’intensité dégagée est monstrueuse. Ça envoie du riff acéré en lame de coupe-choux sur fond de -core revendicatif qui n’est pas pour apaiser les ardeurs des combattants présents. Combattant, car ce soir c’était la guerre sur scène et dans la fosse. Qui a gagné le combat? Devine !

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Nos savoyards ont conclu par “Kill Yourself” que je dédie à tous les conards qui peuplent ce monde. Des noms? Il y en a trop.

 

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C’est au tour de Catayst de fouler la petite mais légendaire scène bu Brin de Zinc. Ca n’est pas la première pour eux non plus, de mémoire je les ai vu ici avec Mortuary et Shaytan en 2021 et une année plus tôt avec Except One et Alkymia.

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Catalyst nous a comme à son habitude bien lamé la face avec un Death Metal bien bourrin, limite « Brutal » dans la forme.

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Pour te ménager un peu, ils arrivent à calmer le jeu par de belles lignes envoyées par les cordistes. Les doigts courent toujours avec autant d’agilité sur les cordes, nous envoyant des mélodies addictives et des solos très haut en couleur.

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Avec le temps, il n’y a pas que le jeu qui a pris en assurance, la présence sur scène et l’échange avec le public ont beaucoup muri eux aussi.

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L’alternance voix claire et growlée fait toujours bonne impression et quand à « Stephan’imal », il dézingue avec toujours autant de férocité sa batterie et n’épargne personne.

 

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Dans le pit, c’est toujours la bagarre et les coups d’épaules ont fait place à de belles bousculades comme on les aime.
Ils défendaient ce soir leur dernier album en date, A Different Painting for a New World sorti en octobre dernier. Seul deux titres seront issus de The Great Purpose of the Lords.

 

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Ils nous ont montrer une fois de plus toute l’étendue de leur savoir-faire et je peux t’assurer que la maitrise est là.

 

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Death Decline ferme la marche ce soir. Là, si t’en a pas pris assez sur les sets précédents, nos Dijonnais vont t’expliquer la vie.

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Je ne vais pas te cacher que le Thrash assassin de Death Decline a lui aussi fait vibrer les murs à en faire décoller la tapisserie s’il y en avait eu. Le Thrash ici joué n’est pas rehaussé d’un -core revendicatif mais d’un Death bien charogneux comme on l’apprécie dans ce registre.

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On s’est pris une avoinée magistrale sur un set bien agressif et la température n’a eu de cesse de monter au gré des titres. Death Decline c’est un concentré d’énergie, de rage, un cyclone qui fait place nette à un désert infertile.

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Death Decline ne nous a pas ménagé durant cette heure et ça n’était d’ailleurs pas prévu ; le but affirmé ici était de tout retourner et l’objectif a été atteint.

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On a même eu droit, alors me demande pas comment ni pourquoi, à Rob Carson (Xaon) qui, du premier rang, s’est fait léché le téton par notre frontman. Je t’avoue que la scène de ces deux barbus se faisant des léchouilles m’a laissé pantois.

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Bref, encore un set de malade accompli de mains de maitre par un groupe qui n’a rien a prouver scéniquement. A quand le prochain album ? On languit un peu là.

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Un immense merci à Thomas qui tient cette salle magnifique qui nous permet de voir un maximum de groupes de Metal de tout horizon. C’est ici, près de Chambéry et on ne mesure pas assez la chance qu’on a.
Un big up à Primal Rage qui ont le don de te rendre tout électrique à la fin de leur set, à Catalyst qui grimpe toujours plus haut et qui s’affirme et à Death Decline qui a encore tout déchirer.

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