Holispark

Le 8 juillet 2018 posté par Bloodybarbie

Intervieweuse : Bloodybarbie

holispark_band

Suite à la sortie de leur album « Sonic Bloom » (http://www.soilchronicles.fr/chroniques/holispark-sonicbloom), nous avons interviewer Holispark pour en savoir plus.

– Pouvez-vous présenter le line-up actuel du groupe ? 
Holispark , c’est Manon Hollander au chant, Kévin Stahl à la guitare lead, Maxime Mouquet à la basse, Roch Deroubaix à la batterie et Nico Delpierre à la guitare rythmique.

– Quelle est l’histoire de Holispark et quelles étaient vos influences lorsque le groupe a été fondé ?
– (Nico) : L’histoire d’Holispark débute en 2015 sur les cendres d’un ancien projet. ManonKévin et Roch décident alors de remonter un groupe ensemble.
Ils composent quelques titres et enregistrent un premier EP intitulé « The Harvest« . Nico et Max rejoignent le groupe dans un premier temps en tant que musiciens de session, uniquement pour le live. Le groupe décide alors de monter sur scène pour défendre l’EP et enchaîne une cinquantaine de dates dont de très beaux plateaux, quelques premières parties et une tournée en Corse. A la fin de la tournée « The Harvestour« , le projet de composer un album est venu naturellement.
Le trio d’origine décide d’intégrer Max et Nico comme membres à part entière. Le groupe rentre en studio entre Mars et Juin 2017 pour enregistrer « Sonic Bloom » et reprendre la route à la sortie de l’album début février 2018.
Les influences au début, tendent plutôt vers le Rock mais pas que !
Pour te citer quelques noms, on peut parler de Paramore30 Seconds To MarsFoo FightersPvrisRoyal BloodMarmozetsArtic Monkeysmais aussi plus largement du punk, du glam, de la pop, du metal. En fait, nous sommes de très grands mélomanes. Il ne se passe pas un jour sans que nous écoutions de la musique et de tous styles.

 

– D’ailleurs, que représente et pourquoi le choix de Holispark comme nom de votre groupe (ça veut dire quoi) ?
– (Max) : En fait le nom Holispark représente deux choses, pour les comprendre il faut couper le nom en deux. « Holy » signifie « Sacré », et « Spark » c’est l’étincelle. Le « i » à la place du « y » vient de ‘Holi’, la fête indienne qui célèbre l’avènement du printemps avec les poudres de couleurs. Holispark représente le feu sacré qui t’anime lorsque tu te bats pour ce que tu aimes, c’est ce qui fait que tu te lèves le matin avec la foi.

 

Quelle est l’histoire du groupe ?
– (Nico) : L’histoire d’Holispark débute en 2015 sur les cendres d’un ancien projet. ManonKévin et Roch décident de rester ensemble et de former un nouveau groupe. Ils composent quelques titres et enregistrent un EP intitulé « The Harvest« . Max et moi rejoignons le groupe dans un premier temps en tant que musiciens d’accompagnement pour le live.
Entre janvier et août 2016 nous avons enchaîné une cinquantaine de concerts dont de très beaux plateaux, quelques premières parties et une tournée en Corse. A la fin de la tounée « The Harvestour« , le projet de composer un album vient naturellement.
Le trio d’origine décide de nous intégrer Max et moi comme membres à part entière. Nous sommes donc allés en studio en mars et juin 2017 pour enregistrer « Sonic bloom » et nous avons repris la route ce mois-ci.
Les influences sont rock mais pas que ! On peut parler de Paramore30 Seconds To MarsFoo FightersPVRISRoyal BloodMarmozets, Arctic Monkeys mais aussi plus largement du punk, du glam, de la pop, du metal… Nous sommes très mélomanes. Il ne passe pas un jour sans que nous écoutions de la musique de tous styles.

 

Que signifie « Sonic Bloom » ?
– (Max) : Ça veut dire « Floraison Sonore », c’est à prendre de manière très littérale, en fait ça représente la progression du groupe, un renouveau dans l’esthétique dû à l’agrandissement du line-up. C’est à dire un changement dans la composition mais aussi dans l’image. Puis ça implique aussi que ce n’est pas un travail fini mais qui est en constante évolution, une « floraison » qui continuera à se développer dans le temps.

 

Peux-tu nous parler des textes de votre nouvel album ?
– (Manon) : Les textes de cet album ont pris un tournant différent par rapport à ceux de l’EP. Il y avait une certaine réserve, sur « The Harvest« , que j’ai décidé de laisser de côté ici. J’ai parlé de choses que je préférais garder secrètes jusqu’à l’écriture de « Sonic Bloom« . L’approche était probablement différente, nous étions 5 cette fois et on ne se connaissait pas tous suffisamment pour se lancer les yeux fermés. J’ai découvert de nouvelles facettes des garçons et je devais moi aussi me dévoiler pour montrer que tous nous étions à 100% investis dans le projet. Dans cet album il y a de l’amour, de la haine, de l’incompréhension, de la fatigue et des tas de sentiments mélangés, que nous sommes amenés à ressentir, souvent sans le vouloir et qui font de nous ce que nous sommes.

 

Quel est votre méthode de composition au sein du groupe ?
– (Max) : On fait un peu comme tout le monde je pense : tous ensemble lors des séances de compo. Quelqu’un ramène une idée sur laquelle on jamme et on en sort un morceaux, c’est pas plus compliqué que ça! Haha Plus sérieusement, ça va relativement vite car on a deux règles, on écoute les idées de chacun et on les essaye toutes. Même certaines ne font pas l’unanimité à la base on essaye toujours d’en tirer quelque chose, c’est très important. Ensuite on ramène le morceaux fini, mais encore à l’état brut, au studio où on décortique chaque riff afin de les accorder au mieux ensemble.

 

Quel était le plus difficile en ce qui concerne Sonic Bloom ?
– (Manon) : Je ne sais plus à proprement parler ce qui a pu nous sembler difficile. On ne s’est pas imposés de limites au niveau de la composition. Peut être qu’au niveau timing, parfois nous étions vraiment dans le rush, mais ça c’est depuis le début du projet. On a toujours envie d’avancer, d’en faire plus.
Finalement, après réflexion, le plus dur était sûrement de rester patients après l’enregistrement. De ne pas trop en divulguer d’un coup. De dévoiler l’album petit à petit… Mais nous sommes enfin soulagés qu’il soit sorti !

 

– Quelle est votre philosophie de la musique ? Qu’espérez-vous dans l’avenir ?
– (Roch) : La Musique, c’est le langage universel : C’est une manière de parler au cœur des gens et pas uniquement à leur cerveau. Au-delà du texte, la musique provoque des émotions et c’est là que la magie opère. Quelle plus belle manière pour exprimer l’amour, la colère et tout le nuancier sensible d’un être humain qu’en musique ? C’est d’ailleurs souvent bien plus fort que les mots. Je rejoins carrément l’auteur Danois Hans Christian Andersen qui dit : « Where words fail, music speaks« . Chez Holispark, nous avons tendance à être intarissables quand il s’agit de parler d’avenir.
Pour faire court, parlons de nos rêves, de l’image d’un idéal dans notre vie de groupe : Nous voulons tourner, être sur la route dans notre beau tourbus. Parcourir le monde et jouer chaque soir dans une ville différente, dans un pays différent devant de nouvelles têtes qui sourient jusqu’aux oreilles. Partager la musique et faire la fête ! C’est ça notre vie !

 

– Quelle est votre histoire avec la musique ?
– (Kévin) : J’ai été bercé à la musique classique (Wagner, Chopin, Mozart…), Elvis et Michael Jackson donc autant vous dire que la Musique a fait partie de ma vie dès que mes oreilles ont été en mesure de capter des sons ! Mon père m’a toujours incité à pratiquer d’un instrument : tambourin, xylophone, guitare… J’avais tout ça en jouet quand j’étais môme ! On avait aussi la chance d’avoir un piano à la maison étant donné que mon frère prenait des cours. Bref ! Autant d’invitations à aimer la musique et à la pratiquer qu’on ne savait où donner de la tête…J’ai pris mon temps mais c’est à l’âge de 13 ans que j’ai réellement commencé à m’investir et à travailler la guitare : c’est l’instrument qui me parlait le plus et avec lequel j’avais le plus d’affinités. De là, des heures, des journées entières passées à jouer et à apprendre des morceaux. Je me suis découvert un profond intérêt pour la musique à ce moment-là si bien que j’ai intégré une formation (l’EF2M à Tourcoing) pour devenir un musicien professionnel à mes 20ans. J’y ai fait la rencontre de la plupart de mes amis et de mes partenaires que l’on retrouve au sein d’Holispark ! La Musique fait partie intégrante de ma vie depuis que j’ai décidé de construire ce groupe avec ManonRoch & plus récemment Nico et Max. Je ne pourrais plus me passer d’elle désormais, elle est devenue indispensable et fait partie de mon équilibre !

 

Vous êtes un jeune groupe avec un EP et un album, et pourtant vous avez fait pas mal de concerts et vous avez joué devant 20 000 personnes, comment avez-vous eu des occasions pareilles ?
– (Roch) : Je déteste dire que nous avons eu « des occasions » ! Ça donne l’impression que les choses nous tombent toutes cuites, qu’être passif, patient ou espérer ça fonctionne… C’est vrai nous avons joué souvent et notamment sur de très beaux plateaux. Eh bien je vais vous donner notre recette miracle et c’est un scoop : nous travaillons. Nous travaillons dur. Nous investissons toutes nos ressources matérielles, financières et temporelles dans Holispark. Ce n’est pas juste un groupe de rock pour nous. Ce n’est pas juste une passion. Nous n’espérons pas que demain soit plus beau qu’aujourd’hui. Nous mettons tout en oeuvre pour que ce soit le cas.
– (Manon) : A force de démarchages, par envie. On ne peut pas dire que ça nous tombe du ciel. Roch travaille beaucoup sur le booking et dernièrement Max et Kévin ont décidés de s’y mettre également. C’est quelque chose de particulier, c’est souvent décourageant, ce qu’on ne voit pas en tant que spectateur c’est que pour un  » Oui  » nous avons sûrement du ramasser plusieurs  » Non « . Pour les jolies dates que nous avons fait, nous avons dû convaincre les organisateurs. Nous marchons à la confiance et je pense que ceux qui nous ont programmés ont cru en notre projet. Même si c’est TRÈS RARE avec le temps, les gens parlent de nous et parfois il nous arrive d’être directement contactés sans avoir eu besoin de démarcher de notre côté. C’est tellement cool. Dans la musique il n’y a pas de secret, c’est le bouche à oreille qui fonctionne. Et si on veut se faire entendre, il faut aller partout !

 

Vous êtes apparus sur M6, c’était dans le cadre de quelle émission ?
– (Kévin) : M6, c’était lors du show Mona FM au Casino Barrière de Lille à l’occasion du ‘Plus De Live’ Music Festival 2016. C’était vraiment grisant cette période : on sortait de l’enregistrement de notre EP ‘The Harvest‘, on commençait à le passer en radio et à le défendre en live, un peu comme aujourd’hui avec ‘Sonic Bloom‘ ! C’était une superbe opportunité que de jouer dans cette salle de spectacle de 1200 personnes aux côtés des artistes qui sont passés ce soir là, une belle exposition… de quoi bien nous motiver et nous encourager à donner le meilleur de nous-même !

 

Pourquoi votre choix de reprendre le générique d’Une nounou d’enferet Imagine Dragon ?
– (Max) : Le générique d’une Nounou d’Enfer nous l’avons repris dans le cadre d’une compilation produite par l’Aéronef de Lille. Le thème c’était les génériques de séries et celui-ci déchires ! Du coup après une très courte réflexion nous sommes tombés d’accord là-dessus.
Pour Imagine Dragons, c’est une autre histoire. A l’été 2017 l’album est en plein mixage et comme nous avions hiberné pendant plusieurs moi il fallait qu’on ressorte un truc. Faire un cover c’était une bonne idée. Nous avons choisi « Believer » parce que la chanson est énorme! Et puis elle était très actuelle à ce moment-là donc c’était intéressant, mais surtout on savait qu’on pouvait la réinterpréter d’une manière qui nous serais propre et qui allait donner un avant goût de l’album.

 

– Pourquoi une pochette si sombre pour une musique qui ne l’est pas (Je parle de « Sonic bloom« ) ?
– (Kévin) : Il est vrai que la pochette de ‘Sonic Bloom‘ est plutôt sombre mais il ne faut bien sûr par s’arrêter à cela lorsqu’on la regarde. On parle plus volontiers de sobriété, de simplicité lorsqu’il faut qualifier le design sur lequel nous nous sommes arrêtés. On voulait vraiment aller à l’essentiel en ce qui concerne notre musique, peu ou pas de fioritures, épurer, quelque chose de simple, efficace… et on voulait que ça se ressente simplement en regardant l’album. Il représente une nouvelle étape de notre vie en tant que groupe : Nous avons la sensation d’avoir grandi, d’avoir mûri. Nous assumons aussi notre « côté sombre » parce qu’Holispark, ce n’est pas que de la lumière et des couleurs comme on a pu le laisser entendre dans ‘The Harvest‘. Ici, même si les messages véhiculés dans les textes sont toujours positifs, on ose s’exprimer avec plus de transparence tout en gardant la même sincérité, sans enjoliver : on ne masque plus les sentiments douloureux, on les exprime.

Holispark-Sonic-Bloom

 

Est-ce que l’un de vous joue dans d’autres groupes ?
– (Max) : Eh bien oui, nous avons tous d’autres projets. Mais nous appellerons ça des ‘Side-projects’, parce que ça fait super classe et aussi parce que nous sommes tellement occupés avec Holispark que ce sont des groupes que nous développons sur notre temps libre. Parfois nous sommes appelés pour accompagner une chanteuse, un guitariste ou rejoindre un groupe pour quelques dates. Manon a même fait un featuring sur l’album de General Lee, un groupe de hardcore des Hauts-de-France. Notre truc à tous c’est la musique, du coup nous en faisons tout le temps.

 

Vous allez entamer une tournée est-ce une tournée française ou européenne ? Est ce que vous serez en tête d’affiche et avec qui partirez-vous en tournée ? Elle debute quand ?
– (Roch) : Notre tournée intitulé le ‘Golden Garden Tour‘ a débuté le jour de la sortie de « Sonic bloom« , le 2 février. Elle concerne majoritairement le Nord de la France. Il y a quelques dates en région parisienne également. Quoi qu’il en soit, ce premier bras de tournée pour cette année 2018 est exclusivement français. Nous sommes souvent le seul groupe programmé là où nous jouons alors de ce point de vue là oui nous sommes en tête d’affiche (rires) ! Concrètement nous jouons au maximum pour aller à la rencontre des gens. Peu importe la taille de la salle, peu importe les kilomètres à parcourir : nous venons jouer !

 

Quel est votre rêve le plus fou ?
– (Roch) : Nous rêvons de tournées aux quatre coins du Monde, de jouer dans des endroits merveilleux : Sur la plage ou carrément sur un plateau sur l’eau ! Nous rêvons de partager notre musique avec le monde entier. C’est notre rêve et nous sommes déterminés !

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