Haumea

Le 29 novembre 2020 posté par Bloodybarbie

Interviewé : Niko (chant)
Intervieweuse : Bloodybarbie 

 Suite à la sortie de leur premier EP Leaving (la chronique ici), nous nous sommes entretenus avec Niko, le chanteur de Hauméa

 

Que signifie Haumea ?

Haumea est une déesse hawaïenne de la fertilité mais également une planète naine. C’est notre petite planète musicale fertile. 

J’ai proposé ce nom aux autres membres et tout le monde a adhéré d’emblée.  Ça sonnait bien, ce n’était pas connoté, on pouvait en faire ce qu’on voulait et les références étaient positives :  la fertilité, une déesse, une planète…C’est international et en plus à on a pu faire un petit jeu de mot avec notre association Kulpa.

Quelle est l’histoire de votre groupe ? Quelles sont vos influences, votre background musical et comment vous vous êtes retrouvés autour de ce projet ? Quelles étaient vos objectifs et vos motivations ?

Lors d’un rite païen j’ai invoqué Loki qui m’a donné direct les adresses mails des 3 autres… Seb le batteur vient du Hxc, Andy le guitariste du death et Mat le Sang le bassiste vient du rock au sens très large, me concernant je viens du rock français. 

Nos motivations ? Jouer, enregistrer, jouer, enregistrer et on reprend les mêmes et on recommence…

Peux-tu nous résumer vos textes ? Pourquoi ce mélange français et anglais au sein d’un même titre comme « I Know Them » ?

Résumé c’est compliqué… Disons que ça traite de l’homme, de ses émotions…Il y a des éléments personnels, du vécu, du fantasmé, des sujets qui nous tiennent à cœur, des références culturelles, artistiques…c’est assez sombre et solaire en même temps. 

« I Know Them » est un titre sur la décadence au sens littéraire et un double hommage à Iggy Pop et l’écrivain Joris Karl Huysmans auteur de « A rebours ». 

Le Français est une langue magnifique,  poétique et c’est notre langue maternelle et nous avons forcement été bercé par la langue anglaise en écoutant de la musique, même parfois sans forcément la comprendre depuis notre plus jeune âge. L’anglais est parfois plus direct, plus musical à l’oreille. Si demain nous voulons faire un trip à la Dead Can Dance en inventant une langue juste pour un morceau, parce que les sonorités sont belles et expriment aussi des émotions, on ne s’en privera pas. 

Si je vous demande de choisir un titre comme carte visite de votre musique, lequel ce serait et pourquoi ?

« Breath » car il y a beaucoup d’émotions et de couleurs différentes dans ce morceau, il nous représente très bien, il passe d’une émotion à une autre et a pas mal d’interprétations possibles, mais j’aurai pu dire « Bones » aussi ou….[rires].

Quelle est votre méthode de composition ? Combien de temps avez-vous mis pour composer l’EP ?

Andy amène la mélodie première et on arrange le tout ensemble. Dans l’ensemble nous composons très rapidement au vue des 2h de répétition par semaine que nous avons. Il y a de l’urgence chez Hauméa, on a faim ! 

Pourquoi avoir intitulé l’album « Leaving » ?

Quitter, être quitté, partir,…j’aime beaucoup cette idée de mouvement, de départ, de renouveau, de rupture, positive ou pas d’ailleurs, c’est le refrain de « Breath », ça a inspiré la pochette. Ça sonnait bien !

Un commentaire sur votre pochette ?

Elle est classe hein ? Merci lapin (seb). Elle plaît ou pas mais on la remarque. Dans le même ordre d’idée, plusieurs interprétations sont possibles. L’imagerie série b nous plaisait bien.

Comment en êtes-vous arrivé à travailler avec Magnus Lindberg pour le mastering ? Une envie qu’on a concrétisée. On aime son taf on s’est dit pourquoi pas nous. 

Comment s’est passé l’enregistrement ?

Bien. J’ai eu une action vérité avec du liquide vaisselle et Andy à manger de l’herbe. Puis on a fait un jeu débile avec de la vodka et du piment…d’autres questions ? [Rires] 

Quelle était la partie la plus difficile de cet EP ?

Honnêtement….la pochette …on a galéré à finaliser mais sinon, ce qui est dur au final, c’est de ne pas pouvoir le défendre sur scène à cause de cette putain de pandémie. Comme quoi dans « Bones » on n’était pas loin de la vérité ! L’enregistrement s’est super bien déroulé et ce en partie grâce au Swan Sound Studio. 

A quel rythme vous vous voyez et vous répétez ?

En ce moment bah rien …sinon 2h par semaine.

Quels sont vos futurs projets ? Un album en préparation ?

Sortir un titre one shot en marge de ce qu’on fait habituellement avec éventuellement un featuring rap, j’en dis pas plus. Et bien sûr l’album sur lequel on bosse.

Avez-vous fait des concerts ? 

1 Seul concert depuis le déconfinement, reconfinement ….Le reste étant annulé reporté etc etc….

Si vous aviez le choix de faire une première partie d’un groupe, lequel vous choisirez ?

Gojira ou Deftones ou …plein en fait !!! 

Quelle est ton histoire avec la musique et ton instrument ? Ton CV musical !

Une histoire d’amour et une thérapie. 

J’ai eu mon premier vrai groupe a 22 ans «  Lady Morose » groupe de rock français. J’ai commencé le chant vers 19 ans. Et j’ai eu une très longue pause de 8 ans entre Lady Morose et Hauméa. En gros pour faire court. J’ai fait plus de 500 concerts dans ma vie devant 10  à 15000 personnes. Dans des festoches sympas, des bars tops, des rades pourris, de tout quoi ! J’ai croisé des gens extra (Freedom For King Kong, Washington Dead Cats par exemple que je salue) et j’espère bien que ça continuera avec Hauméa. 

Comment vous avez vécu ce confinement ?

Humainement je suis devenu Papa donc pour le coup malgré le contexte j’étais très heureux, musicalement en revanche c’est trrrrrrrééés dur ….

Pour les 3 frères d’armes c’est pareil …pas de zik ….ils tournent en lion comme des cages …tiens je vais la garder celle-là elle me fait marrer.

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