Note du SoilChroniqueur (Arno) : 9/10
Après la branlée ultime que fut « Slithering Evisceration » l’année dernière, Agonia Records a la bonne idée de rééditer le premier album des Américains de Visceral Disgorge, « Ingesting Putridity » (2011). Les adeptes du Brutal Death à tendance Slam connaissent très certainement cette formation amatrice de titres gores, pervers mais également hyper techniques, qui en font l’une des meilleures choses qui soient arrivées au Death Metal ces dernières années.
Il faut dire que dès ce premier disque, le quatuor avait réussi un véritable tour de force : la pochette est parfaite, les noms des morceaux à se pisser dessus, la production limpide et étouffante, les riffs épais, le chant caverneux au possible, c’est vraiment le haut du panier, le genre de disque qu’on peut se bouffer encore et encore sans jamais se lasser.
Le seul reproche que je ferai serait que je trouve l’enchaînement des compositions assez maladroit, les jointures n’étant vraiment pas fignolées, si bien que lorsque un titre commence, l’on a parfois l’impression d’avoir manqué l’introduction.
Tracklist :
01. Force fed shredded Genitalia (4:53)
02. Sedated and amputated (5:53)
03. Strangled and sodomized (3:38)
04. Ball gagged and gutted (4:28)
05. Spastic anal Lacerations (4:53)
06. Colostomy Bag Asphyxiation (5:01)
07. Necrocoprophagia (5:20)
08. Maggot infested Fuck Hole (4:30)
09. Skull fucking neonatal Necrosis (5:56)
