Note du SoilChroniqueur (Arno) : 9/10

Il est impossible de tout écouter et le jugement de valeur que je m’apprête à émettre est donc hautement subjectif mais ce nouvel album de Pyrexia, Unholy Requiem, est sans doute l’un des meilleurs disques de Brutal Death de l’année écoulée.

Bon, à la base, je suis déjà très friand de leur musique et même si Feast of Iniquity (2013) m’avait moins éclaté la cervelle qu’Age of the Wicked (2007), ça reste du Death de très haute volée. Mais là… Les mecs (ou autant dire Chris Basile, seul membre permanent) ont atteint un tel niveau d’ignominie que cela en devient écœurant pour la potentielle concurrence. Huit titres, vingt-cinq minutes, le chant hallucinant de Jim Beach, une nouvelle recrue, qui me ferait presque oublier la démence d’Eric Shute, le riffing qui redonne ses lettres de noblesse au Slam Death devenu aujourd’hui une espèce de fête à la saucisse permanente, un jeu de batterie de trépané, la production sourde et étouffante qui va bien, ils sont très peu nombreux ceux qui sont en mesure de rivaliser avec une telle débauche de sauvagerie.

Alors je ne retrouve certes pas des compositions du niveau de « Life long Hate » mais bordel, c’est l’avoine absolue, la folie malsaine érigée en reine et une putain de bonne grosse branlée vicieuse, à mille lieux des guignolades qui sont le quotidien d’une bonne partie de cette scène Death extrême. Réellement glauque.

Tracklist :

01. Unholy Requiem
02. Angels of Gomorrah
03. Wrath
04. The Annointed
05. Path of Disdain
06. The Fall of Eden
07. Blood to Ash
08. A Moment of Violence

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