Praetor – The Spiral of Addiction

par Metalfreak | Juin 25, 2025 | Chroniques | 0 commentaires

Line-up sur cet Album

Alex Raising – Batterie
Noémie Bourgois – Guitares
Sebastien Gouttes – Basse
Hugo Nogueira Centeno – Guitares, Chant

Style:

Thrash Metal

Date de sortie:

02 mai 2025

Label:

Metal East Productions

Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10

Aujourd’hui, intéressons-nous à Praetor, combo luxembourgeois qui donne dans un thrash fortement influencé par « la musique à casser la nuque » de la Bay Area, car ils viennent de nous livrer en pâture leur second album en la personne de « The Spiral of Addiction ».
Alors c’est classique, sans surprise, mais qui aime le thrash old school sait de quoi je parle : on ne lui demande pas d’innovations, mais d’être énergique et accrocheur. C’est le cas ici. Leurs titres ne sont jamais linéaires, bourrés de brisures de rythmes avec, je trouve, quelques particularités. Déjà leur thrash est boosté par un côté nerveux sous-jacent, même quand ils jouent en mode mid tempo ; en un mot comme en deux, ils débordent d’énergie genre toujours dans les starting-blocks.
Il y a aussi cette voix particulière en colère, qui force un peu le trait sur des titres comme « The Lion », et qui passe super bien quand la diction est rapide sur le speed non dénué de groove qu’est « Carefully Selected ».

Ensuite, j’adore leur manière de jouer leurs rythmiques et leurs riffs : c’est du gros son, parfois trempé dans du heavy (“Wicked Tongue”), parfois joué en « aller-retour », avec un côté carré et diablement efficace. Enfin, il y a peu de solos de guitare dans leur musique. Au début, on se dit que c’est dommage, car celui de « Walking a Tightrope », est vraiment top, mais en fait cela leur donne un style et une démarche bien à eux. Parfois sombre (“The Spiral of Addiction”), souvent enragé (“People Pleaser”), leur thrash passe bien et accroche honorablement l’oreille.
Ils possèdent un potentiel certain qui doit bien se ressentir sur scène et à mon humble avis, ils peuvent encore aller plus loin, ça pas de doute.
Au final, un bon moment que cette galette, qui nettoie « les cages à miel » avec efficacité, comme aurait dit Tonton Zegut.

Tracklist :