Panzerfaust – The Suns of Perdition – Chapter II : Render unto Eden

par Metalfreak | Août 28, 2020 | Chroniques | 0 commentaires

Line-up sur cet Album

Kaizer : Guitares

Goliath : Chant

Thomas Gervais : Basse

Alexander Kartashov : Batterie
Guest : Maria « Masha » Arkhipova – Chant sur 1.

Style:

Black Metal

Date de sortie:

28 aout 2020

Label:

Eisenwald

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

… Chronique sous forme d’épanadiplose narrative…

Ce premier volet montre d’ores et déjà que le Black Metal peut voir naître en son sein des œuvres ambitieuses capables de marquer l’histoire du genre : Panzerfaust ne laisse rien au hasard, chaque riff, chaque ambiance, chaque répétition, chaque ligne d’un chant vénéneux, chaque changement de rythme est là pour plonger l’auditeur dans une sensation de malaise : la guerre a eu des reporters et des photographes capables de la décrire dans ce qu’elle peut apporter de plus inhumain… Panzerfaust, eux, en à peine plus d’une demie heure, en assure sa bande son !
Épouvantable, malsain, magnifique !

C’est en ces termes que je clôturais la chronique du premier volet des The Suns of Perdition sorti en juin 2019.

On va de suite se mettre d’accord : le deuxième chapitre de cette tétralogie reprend les choses là où elles sont restées dans le premier volet mais avec plus de… tout !
Plus malsain surtout : Panzerfaust a repoussé encore plus loin les limites de la noirceur et du désespoir dans son entêtement à nous décrire la guerre dans ce qu’elle a de plus insoutenable.
Au premier volet, Panzerfaust nous faisait déjà état d’une musique qui nous emmenait aux plus profond des ténèbres les plus opaques : pour ce deuxième chapitre, le groupe semble atteindre son apogée créatrice.

Deuxième volet plus long (quarante-quatre minutes contre trente-et-une) et explorant un peu plus loin les sentiers les plus nauséabonds du malsain, de par les longues plages instrumentales lancinantes, donnant une sensation hypnotique à l’auditeur.
On rentre aisément dans cet univers pour ne pas en ressortir : d’entrée, avec “Promethean Fire”, la messe (noire) est dite. Par le biais de cette longue complainte de plus de dix minutes sur laquelle la voix de la magnifique Russe Maria « Masha » Arkhipova (Nargathrond, Arkona) donne encore plus de profondeur à la musique des Canadiens, on gardera longtemps ces longues plages désespérément répétitives en tête !

Plus rapide et intense, “The Faustian Pact” est un titre de Black Metal cru et vicieux, véritable concentré de haine et de noirceur difficilement plus glacial et hostile.
On retrouvera ce schéma sur les non moins longs “Areopagitica” et “The Snare of the Fowler” : si le Black Metal de ces trois titres sont d’un Black Metal répugnant à la laideur qui confine à la beauté absolue, ils continuent sur la voie des répétitions malsaines pour un voyage au plus profond de l’abject et du sordide.

L’album finit en beauté avec un “Pascal’s Wager” qui reprend les bases du premier titre : on retrouve ça et là des éléments qu’on avait sur le premier chapitre. Et le titre se finit sur un passage calme acoustique renforçant le côté désespéré de l’album.

Clairement, ce deuxième volet va ravir ceux qui ont adoré le Chapter I : War horrid War de la saga des The Suns of Perdition. Si le groupe continue sa montée en puissance d’album en album, on risque de se retrouver scotché par le troisième chapitre qu’il nous tarde d’entendre : vivement l’année prochaine. D’ici là, on a le temps de s’écouter ce chef-d’œuvre jusqu’à plus soif…

Ce deuxième volet montre d’ores et déjà que le Black Metal peut voir naître en son sein des œuvres ambitieuses capables de marquer l’histoire du genre : Panzerfaust ne laisse rien au hasard, chaque riff, chaque ambiance, chaque répétition, chaque ligne d’un chant vénéneux, chaque changement de rythme est là pour plonger l’auditeur dans une sensation de malaise : la guerre a eu des reporters et des photographes capables de la décrire dans ce qu’elle peut apporter de plus inhumain… Panzerfaust, eux, en à peine moins de trois quart d’heure, en assure sa bande son !
Épouvantable, malsain, magnifique !

Un must !

Tracklist :

1. Promethean Fire (10:22)
2. The Faustian Pact (8:10)
3. Areopagitica (7:34)
4. The Snare of the Fowler (9:54)
5. Pascal’s Wager (8:00)

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