Novembers Doom – The Novella Reservoir

par Metalfreak | Fév 17, 2010 | Chroniques | 0 commentaires

Line-up sur cet Album

Chant : Paul Kurh
Guitare Lead : Larry Roberts
Guitare rythmique : Vito Marchese
Basse : Chris Djuricic
Batterie & Percussions : Joe Nunez

Style:

Death/Doom Metal

Date de sortie:

20 fevrier 2007

Label:

The End Records

Deux ans après l’excellent The Pale Haunt Departure, voici donc la sixième performance studio des chicagoans de Novembers Doom. Première constatation pour cet album, Novembers Doom ne change pas son équipe technique puisque l’on retrouve l’inénarrable suédois Dan Swanö (Edge of Sanity, Nightingale, ex-Bloodbath etc…), à la table de mix, et le talentueux James Murphy (ex-Death, ex-Testament) au mastering. On ne change pas une équipe qui gagne hein ;-). Je ne vais pas m’engager sur des discussions philosophiques concernant la production de cet album, mais je la trouve nettement meilleure que The Pale Haunt Departure.

Revenons au côté musical après ce petit intermède « technique ». Donc, pour rappel, Novembers Doom est un groupe de Chicago (USA) pratiquant le mélange Death/Doom avec une grande réussite. Et The Novella Reservoir le démontre à nouveau. L’impression générale que j’ai eue à l’écoute de cet album, c’est que celui-ci est très ancré dans la noirceur du son Death, laissant un peu de côté le Doom habituel du groupe. Paul Kuhr accroche ici l’auditeur avec sa voix unique, voix encore plus agressive qu’auparavant. Et cela se retrouve dès l’entrée en matière, avec le titre Rain, sublime intro au son très particulier, avec lequel Novembers Doom capture automatiquement notre attention. Cette même sensation se retrouvera avec la piste numéro 3 de l’album, Drown the Inland Mere.

The Novella Reservoir écrase tout par sa lourdeur. C’est en gros ce qu’on pourrait dire pour résumer ce nouvel album. A part le très émouvant Twilight Innocence, chanson la plus « douce » (s’il on peut parler de douceur pour du Death/Doom), le reste de l’album nous en met plein la vue… enfin plein les oreilles. C’est noir, c’est sombre, c’est brut, c’est lourd, c’est mélancolique, c’est une voix caverneuse à souhait… etc etc etc. On se croirait presque arrivé en enfer, à écouter je ne sais quel monstre nous compter « monts et merveilles » … mais là je m’égare :-).

Si Rain et Drown the Inland Mere sont les chansons les plus lourdes de l’album, celui-ci ne se limite pas à ces deux titres. Il y a aussi The Voice of Failure, titre dans un style plutôt proche de Paradise Lost, avec de très bons chœurs épiques. C’est vrai que j’ai dit que le groupe avait plus développé son côté Death sur cet album, mais ce n’est pas totalement vrai. They Were Left to Die nous rappelle à l’ordre pour nous dire que Novembers Doom excelle aussi dans le Doom Metal. Avec Dominate the Human Strain, Novembers Doom fait ce qu’il sait faire de mieux, du « Novembers Doom ». L’album se finit avec Leave This, bouquet final d’un très bon album, avec un petit clin d’oeil aux copains canadiens de Woods of Ypres. Bref, ces chicagoans sont aussi capables de varier leur jeu pour ne pas endormir l’auditeur et le forcer à écouter le disque dans son ensemble.

Définitivement, Novembers Doom est un grand groupe dans le monde du metal. Avec ses grunts et ses cordes vocales uniques, Paul Kuhr démontre une nouvelle fois qu’il est l’un des meilleurs chanteurs de la scène Metal. J’avoue avoir eu quelques appréhensions avant d’écouter ce nouvel opus, surtout après la pièce maîtresse que fut le précédent album, mais après écoute, mes doutes se sont envolés. La musique de Novembers Doom a encore de belles années devant elle. Le plus étonnant quand on écoute Novembers Doom, c’est qu’on jurerait presque que c’est un groupe européen (surtout du nord, plus précisément du côté de la Scandinavie). Et pourtant ils sont bien américains, pays plutôt spécialisé dans le Thrash et le Néo. Groupe étonnant donc, que je vous conseille fortement, et même si The Novella Reservoir n’est pas l’album le plus transcendant des chicagoans, il est sans aucun doute un très bon album pour les découvrir.

Nico

Concerts:

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