Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10
Gravesend, c’est l’histoire de trois New-Yorkais qui ont décidé de mélanger leur amour pour le black, le crust et le grind dans un seul et même album, le premier : Methods of Human Disposal.
A ce titre, la pochette est bien dans l’esprit underground « do it yourself », ce qui colle parfaitement à la musique proposée ici dans la plus totale urgence. Et pour cause : 15 titres en 27 minutes.
Evidemment, on a droit à un viol auditif façon Revenge / Axis of Advance, le war metal n’étant jamais loin de ce magma vrombissant. Je me demande même si la chanson « Concrete Feet » n’est pas un petit clin d’œil au groupe Concrete Sox, ce qui serait assez amusant si le jeu de mot est voulu.
Entre quelques coups de guitares barbares, Gravesend glisse des interludes sonores renforçant le sentiment d’immersion dans une humanité pourrie et rongée de l’intérieur, cela n’aère pas vraiment les idées, de même que les quelques rythmiques bien lourdes qui sont parfois assénées par une basse agonisante.
Pour un premier album, on est déjà sur un très haut niveau de violence maîtrisée, cela puerait le carnage scénique s’il y avait encore des concerts…
Tracklist :
1. Fear City (01:31)
2. STH-10 (01:54)
3. Methods of Human Disposal (01:53)
4. Ashen Piles of the Incinerated (02:00)
5. End of the Line (01:22)
6. Subterranean Solitude (01:17)
7. Unclaimed Remains (02:14)
8. Verrazzano Floater (01:28)
9. Eye for an Eye (01:55)
10. Trinity Burning (02:41)
11. Needle Park (01:37)
12. Absolute Filth (01:49)
13. The Grave’s End (01:23)
14. Scum Breeds Scum (02:06)
15. Concrete Feet (2:05)
