Line-up sur cet Album
- Simon Lucas - Batterie, Chant
- Chris Naughton - Guitares, Chant
- Nick Wallwork - Basse, Chant
- Dan Capp - Guitares, Chant
Style:
Black metalDate de sortie:
30 septembre 2016Label:
Candlelight Records / Spinefarm RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Nouvel album ou EP de quarante minutes ? « The Dark hereafter », malgré une qualité intrinsèque indéniable, ne nous propose que trois nouveaux titres, sachant que le deuxième morceaux « Pariah’s Path » a servi de bonus track pour la version digipack du précédent album « The Divination of Antiquity » (2014) et que « Led astray in the Forest Dark » est une reprise d’Ulver dont le titre original est « Capitel I : I Troldskog Faren Vild » tiré de l’album « Bergtatt – Et Eeventyr i 5 Capitler » (1995). Service minimum lorsqu’on sait que les trois derniers albums du groupe anglais (Manchester) dépassent allègrement l’heure de musique, on peut se poser la question.
C’est donc deux années après leur dernier véritable album – si on exclut le box « The Fathers of Albion : an anthology 2007-2013 » – que nous arrive ce « The Dark hereafter » qui, malgré ses 25 minutes réparties sur trois nouveaux titres, reste d’une grande richesse.
Winterfylleth conforte sa capacité à nous proposer des titres (souvent) longs qu’on ne voit pas passer. Toujours ancré dans cette veine black metal pagan, le quatuor arrive à nous proposer cette alternance de black metal rapide tantôt mélodique, tantôt furieux, avec des passages plus éthérés à l’émotionnel énorme.
D’entrée, avec le court et rapide titre éponyme, Winterfylleth met les pendules à l’heure : riffs rapides sur batterie épileptique, il entre de suite dans le vif du sujet et maintiendra ce tempo effréné jusqu’à la fin. Un titre classique, assez surprenant pour le groupe mais diablement efficace.
« Pariah’s Path », titre écrit il y a quelques années, revient sur du Winterfylleth auquel on est plus habitués : morceau d’une profondeur abyssale malgré son tempo enlevé, l’intensité déployée par les musiciens est telle que le titre de neuf minutes passe à vitesse grand V. Celui-ci se finira sur une ultime minute acoustique aux chœurs pagan bien sentis.
« Ensigns of Victory », plus sombre mais toujours au tempo enlevé, nous fait voyager dans des paysages glacés de par sa froideur. Le chant est toujours aussi prenant et les rythmiques sont tellement intenses qu’on se surprend à se secouer régulièrement les cervicales.
Puis vient « Green Cathedral », morceau de 13 minutes au mid tempo mystérieux, prouvant que Winterfylleth n’a pas besoin d’enchaîner les blastbeats pour se montrer d’une efficacité redoutable : épique, sorte de Summoning/Caladan Brood du plus bel effet, les anglais nous gratifient de ce qui est un des meilleurs titres de leur discographie.
Sorte de colère contenue, ce titre est d’une beauté rare, magnifiée par des chœurs prenants en fin de morceau et par sa lenteur mélancolique, sur lequel les musiciens semblent y mettre une bonne partie de leur âme tourmentée.
Un pur régal.
En guise de final, on a cette reprise d’Ulver qui s’insère plutôt bien dans l’ensemble. Le chant y est différent – pour une fois, clair – montrant que le vocaliste excelle tant dans cet exercice que dans le criard.
En définitive, Winterfylleth nous propose un album qui s’insinue bien dans sa discographie déjà bien riche qualitativement parlant. Si les plus ronchons s’offusqueront de la courte durée des nouveaux titres, il faut reconnaître que le groupe a su nous offrir un album plus que cohérent, à la limite du superbe, sans donner l’impression qu’ils se sont contentés du service minimum.
Vivement la suite !
Tracklist :
1. The Dark Hereafter (4:11)
2. Pariah’s Path (9:02)
3. Ensigns of Victory (6:47)
4. Green Cathedral (13:08)
5. Led Astray in the Forest Dark (7:37)
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