Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

30 ans, ça se fête, non ?
Et pour un groupe, quoi de mieux que de le faire en sortant un bon album ?
Cinquième album pour les Allemands, qui en ont profité pour recruter d’excellents musiciens pour ce faire : le claviériste Tom Frerich, le bassiste Jens Heisterhagen et le batteur Dirk Sengotta, les guitaristes / chanteurs Michael Sommerhoff et Peter Wagner restant indécrottablement ancrés dans le line up et derniers membres originels.
Et tant qu’on y est, la production est signée Stefan Kaufmann (ex-Accept, U.D.O.) et Michael Sommerhoff et les mix et mastering par Martin « Mattes » Pfeiffer.
Voilà pour planter le décor !

Au programme, ces adorateurs du classic rock à la façon des Deep Purple et surtout Status Quo (groupe, rappelons le, duquel ils ont commencé en tant que cover band), nous balancent quatorze titres aux riffs accrocheurs, refrains et couplets imparables avec un sens du feeling qui ne laisse aucun adorateur du rock insensible, le tout au service d’un album varié et équilibré.

C’est que, pendant presque une heure, on se prend une sacrée bouffée d’énergie communicative.
C’est que ça balance bien, dans la musique de Piledriver. Pouvait-il seulement en être autrement ?
Ils nous ont par le passé déjà bien prouvé leur qualité avec leur réappropriation des titres de Status Quo, il suffit de se mettre l’intégralité du double live de 2017 (“The Boogie Brithers live in concert”) entre les oreilles pour en être pleinement convaincus.

Mais ici, point de référence au Quo !
Juste du pur classic (hard) rock, avec le plaisir d’entendre que Piledriver possède son propre son et sa propre identité.
Et c’est que ça swingue tout le long de l’album, avec pas mal de titres qui feront mouche en concert, mentions spéciales à “First nations rock” (qui pourrait bien faire office d’hymne pour le groupe tant il recèle tout ce que le rock peut proposer de mieux), aux très Deep Purple “To the edge of the World”, “Back to back” et “All through the night”, au nerveux et courts “Ridin’” et “Fire !” ou aux belles ballades “There comes a time” et “I still can’t say Good-bye”. Et ce, sans oublier le final en beauté “Shout it out” qui nous offre à lui tout seul presque sept minutes de plaisir auditif intense de par, notamment, le jeu des guitaristes qui s’en donnent à coeur-joie lors de la partie instrumentale.

Oui, trente ans, ça se fête dignement, et un tel album y parvient en beauté !
Un album qui pourrait bien devenir incontournable pour tous ceux qui aiment simplement le bon vieux rock…

Tracklist :

Light Years From Here (3:50)
Ridin’ (3:52)
We Will Be Rockin’ On (3:48)
First Nation Rock (3:38)
Another Treason (3:51)
Comin’ Home (3:40)
To The Edge Of The World (4:37)
All Through The Night (4:00)
FIRE ! (2:45)
There Comes A Time (5:09)
The World’s On Fire (3:21)
I Still Can’t Say Good-Bye (reprise Chet Akins) (3:38)
Back To Back (4:34)
Shout It Out (6:42)

 
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Chronique “The Boogie Brothers live in Concert”