Photos + Report : Alain The Red

Une deuxième journée qui s’annonce chargée et plus longue car le Just ‘n’ Fest démarre à 14 heures en outdoor. Tout le staff du festival a préparé une scène derrière la salle des fêtes dans la prolongation des stands du Marché They Rock (merchandising de divers groupes, bijoux, tattoos) et des food-trucks.

Début des hostilités à 14 heures avec Indianphonics, un groupe de heavy rock basé sur Montpellier et formé en 2024 qui à une énergie scénique et une bonne dynamique. Un bon début d’après-midi pour s’échauffer pour la suite.
Il s’en suivra Cover Inc. qui mettra aussi une bonne ambiance avec ses multiples reprise de hard rock, où les classiques seront à l’honneur : Metallica, Guns ‘n’ Roses, Green Day ou Motörhead pour ne citer qu’eux. Un excellent moment du temps que les groupes arrivant s’installe pour la deuxième partie du festival inside.

C’est Murder At The Pony Club qui aura la tâche d’ouvrir le festival. C’est leur deuxième participation au festival. Originaire de Montpellier et formé en 2015 le groupe nous a balancer de bons riffs et une grosse énergie pour booster le public, « Pride » sera leur ouverture tiré de leur dernier LP « Human story » leur rock alternatif dont les influences comme Deftones ou Queen of the Stone Age ont motivé le public a se lâcher tout comme eux qui était motivé.

Un début de soirée prometteur.
Setlist : Pride/ Pretty vicious summer/ Aversion/ All I wanna do/ Human/ 2’14/ Wake up/ Gravity/ Slow down+ surprise+RATM.

C’est Worselder qui emboitera le pas, on change de registre les Ariégeois nous ont envoyé un thrash groové avec des pointes de stoner. Groupe que je découvre en live mais connaissant par l’intermédiaire de Guillaume Granier, leur chanteur que j’avais croisé au Furios en 2023, leur LP à l’époque, « Redshift« , m’avait agréablement surpris de par les compos et les rythmiques qui cavalent.

Ouverture avec « Insurgents », le ton est donné place au thrash « Para bellum »’ et « The exoteric verses » tiré de l’album « Redshift » donne un aperçu du potentiel du groupe. La voix de Guillaume reste mélodique, faisant penser par moment à Ron Broder dans ses passages énervés surtout sur le morceau « Atheist ». Un set un poil court à mon goût mais intense, hâte de voir ce que nous réserve le groupe sur leur prochain album, ayant fait un shooting improvisé pour la promo de celui-ci.
Setlist : Insurgents/ Para Bellum/ The exoteric verses/ Atheist/Pillars of smoke/ Severed/ Disciples.

Autre monde avec Red Gordon qui nous vient de Clermont-Ferrand et qui mélange plusieurs styles comme le nu metal, groove, hardcore et death, avec Tao Lescurat au chant, Aurelien Fradin à la guitare, Yohann Peiny à la basse et Lucas à la batterie. Démarrage pied au plancher avec un Red Gordon qui a pris de l’assurance mené par leur chanteur Tao complètement possédé le masque explique beaucoup de choses.

A force d’écumer les festivals le groupe a pris de l’envergure et sa se sent. Un set haut en couleur pour les Clermontois que je recommande à découvrir.
Setlist : 404.exe/ Useless/ Scream motherfucker/ Inner repeat/ Inside of me/ Quizzical mind/ Like a virus/ Say my name.

Place à Seeds Of Mary que je découvre ce soir, eh oui… et bin c’est une bonne surprise en tout cas, le groupe nous fait profiter d’un set haut en couleurs et loin d’être statique sur scène. Une patate qui m’a laissé sur le cul, je n’ai pas trouvé de temps mort, avec Jérémy au chant tel un électron libre qui donne une dimension et une intensité incroyable.

Je ne vais pas tarir d’éloge car je découvrais le groupe au fur et à mesure des chansons, je ne regrette pas d’être venu au Just ‘n’ Fest cette année, superbe programmation de l’Asso We Rock.
Setlist : Amor Fati/ Begins the end/ Spiral me down/ Insomnia/ Sanity is satistical/ LOVE/ Somewhere between me & myself.

C’est à Heart Attack d’enchainer et de déchainer la fureur venue du sud. Sans artifice ce soir mais du cassage de nuques garanti. Après l’intro masquée, c’est un déchainement total avec « Wings of jugement » pour ouvrir se set qui n’aura pas de temps mort. Pas le temps de souffler pour les headbangers, « Burn my flesh » s’en suit et sa pogotte dur dans le public, les riffs s’enchainent et ne laisse pas le temps de se poser. « Defeat the veil », nouveau morceau plante la lame encore plus profonde avec leur clip qui a littéralement tué, ne mâchons pas les mots.

Le quatuor Cannois à envoyer du lourd sur ce set, le public devrait s’en rappeler surtout les cervicales. Les passages growlés agressifs de Will alternés au chant clair de Kevin met un plus dans les compos et sur les solos mélodique d’Antoine. Je n’ai pas oublié le cogneur derrière ses fûts en la personne de Christophe Icard qui soutient les rythmiques endiablées.

Bon en gros, une grosse branlée qui a mis tout le monde d’accord, et oui j’essaye de rester impartial et objectif quant à eux, c’est dur des fois quand on est fan.
Setlist : Wings of jugement/ Burn my flesh/ Defeat the veil/ When the light dies down/ Fight to overcome/ Negative sun.

Les Montpelliérains d’Hypno5e nous ont emmenés dans leur univers avant-gardiste et conceptuel. Je les découvre aussi ce soir, musicalement ca envoi du costaud, ne connaissant pas leur discographie, je reste curieux de leur approche.

Après, visuellement, c’était quand même assez difficile de pouvoir faire des portraits, je vais pas râler, bon juste un peu quand même, trouver le bon équilibre pour pouvoir sortir des clichés convenables et satisfaire le groupe dans sa vision de l’image du groupe qu’il désire

Sidilarsen clôturera cette sixième édition du Just ‘n’ Fest avec maestria. Toujours intense et proche de son public après avoir labouré la France dans tous ces recoins avec une tournée colossale. Une clôture à l’Olympia à Paris qui prouve le travail donné par le groupe toutes ces années, une consécration bien méritée.

Pas pu être présent à la capitale mais de tout cœur avec vous sur cette tournée ou j’ai pu vous croiser quand même quatre fois sur la tournée « Que la lumière soit », et toujours la même constance avec votre public. Un final de soirée au top pour ce festival, malgré les problèmes de voix de David qui n’ont pas été perçus, si on prête attention Viber à plus pris la parole et ce n’est au stand de merch après le concert que l’on a vu le hic de la voix de David. Bravo en tout cas et comme d’habitude vous nous avez gâtés.

Setlist : Intro/ Comme on vibre/ Intox/ Retourner/ Money gere/ Adelphité/ On revient sur terre/ Le meilleur est à venir/ Back to basics/ On va tous crever/ Des milliards.