Line-up sur cet Album
- Dennis Dorsett – Chant
- Alex Costa – Guitares
- Justin Riddler – Basse
- Becky Dorsett – Claviers
- Reece Stanley – Batterie
Style:
Black / Death Metal SymphoniqueDate de sortie:
23 avril 2025Label:
AutoproductionNote de la SoilChroniqueuse (Freya) : 7/10
Au Texas il paraît « qu’il y a que des taureaux et des pédés » , comme ils n’ont pas l’air taureaux sur les bords, ils seraient donc de l’autre bord ! Ooh…ne soyez pas choqués mes p’tits berlingots, ce n’est rien d’autre qu’une citation cinématographique légendaire (« Full Metal Jacket »). Et comme Epic Death parle de légendes et qu’ils sont Texans, je n’ai pas voulu chercher plus loin le rapprochement hasardeux. Oh, et puis c’est thématique avec la pochette ! De Quoi ? Non, rien, un pet de cerveau seulement. Ouais, rooh..ça va, je vais parler plus sérieusement de l’album, promis !
Ils avaient sorti un album en 2015 orienté plus heroic fantasy et sorcellerie, cette-fois c’est la mythologie viking qui est mise à l’honneur. On garde les peaux de bêtes, les rituels, la rage, le sang et la sueur. Pour un petit groupe, je reconnais qu’ils ont de l’ambition. Cela dit, la différence de son et la direction de genre entre le premier et le deuxième album est étrange. Le premier est thrash plus que black, épique mais brouillon par moment et résolument violent dans cette fragrance doucereuse qu’affectionnent les formations pleine de passions et de volonté. Ils savent ce qu’ils veulent faire, mais ne maîtrisent pas complètement le plan. Sur cette galette, “The Seer”, il y a de temps à autres des sonorités qui seraient clairement plus à l’aise dans un projet de power.
Pas que ce soit dérangeant, juste atypique et presque drôle. Il y a un choix d’ambiance, de décor sonore avec des bruits de vagues, de clameurs de marins et autres chocs de fer contre fer qui plantent une dimension théâtrale un peu maladroite. En Live, ce doit être plus parlant, j’imagine. Ce serait intéressant de les voir en tournée, histoire de joindre le visuel à l’audio. Leur univers promet d’être aussi vaste que le monde dans lequel ils promènent leurs compositions, même si c’est avec une naïveté mignonnette dans la compréhension de la culture européenne. Je dis pas ça avec condescendance, juste que leurs paroles manquent d’originalité et de profondeur par rapport à ce qu’offrent les légendes des cultures Vikings, Celtes et Germaniques dont ils semblent s’inspirer.
Un album sympatoche, mais pas impressionnant. Comme une mousse de confiance, mais sans caractère pour autant. Teste, tu verras bien.
Tracklist :
- Freya’s Fire (7:12)
- The Berserker’s Axe (4:16)
- Warrior (5:27)
- Odin the Seer (4:51)
- Chieftain King (5:55)
- The Eaters of the Dead (4:01)
- Viking Prayer (1:44)
- Viking Heart (6:11)
- Ragnarok (Instrumental) (4:32)
- The Epic (6:16)
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