Line-up sur cet Album
Hernán Ariel Chaves - Guitares, Chœurs / Juan Manuel Sosa – Batterie / Cristian Sider – Basse, Chant. Guest : Jorge Arca Goya – Chant sur 13.
Style:
Heavy metalDate de sortie:
10 mai 2025Label:
Metal Command Records / Steel Shark RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Je l’avoue, lorsque je me suis attelé à la chronique de ce troisième album des Argentins de Power And Glory, j’ai relu la chronique de l’album précédent écrite par notre ancien chroniqueur M.L.A.M. pour me faire une idée de l’évolution.
Bon, il avait mis 10 sur 10 et nous faisait vaguement comprendre qu’on tenait là l’album du siècle…
Du coup, j’ai été me réécouter cet album histoire de me faire une réelle idée. En résumé, si “Road werewolves” est un album plus qu’honorable, j’aurais quand même utilisé moins de superlatifs.
Après tout, chacun sa sensibilité et surtout son objectivité…
Et là, je me retrouve avec ce “Fight for freedom” de treize titres pour trois bons quarts d’heure de pur heavy metal et ce, trois ans après la sortie de l’album précédent.
Petits changements de line up dans l’intervalle : pour cette nouvelle offrande, Hernán Ariel Chaves ne s’occupe plus que des guitares, Juan Manuel Sosa est toujours batteur mais plus de Jorge Arca Goya hormis sur la deuxième version de “The brave, the mad, the rebel” en fin d’album.
En effet, c’est un certain Cristian Sider (Sider, ex-Luzian) qui s’occupe de la basse et du chant et qui a déjà poussé quelques vocaux en guest sur le premier album “The last rebel” de Power And Glory.
Avec ces données, on pouvait penser que Power And Glory a révolutionné sa musique.
Oui… mais non !
En effet, le chant plus haut perché de Cristian Sider apporte un plus en matière de puissance par rapport au timbre plus “conventionnel” de Jorge Arca Goya pourtant déjà bien costaud.
Sauf qu’il s’avère moins nuancé : d’un titre à l’autre, il ne varie pas beaucoup le propos.
Musicalement, c’est également costaud : Power And Glory privilégie la vélocité (je n’ai pas dit “speed”) et la grande majorité des titres est particulièrement nerveux. Clairement, on passe un très bon moment à l’écoute des puissants et rapides “Fight for freedom” (qui pourrait aisément servir d’hymne au groupe), “No retreat, no surrender”, “True steel” et “Rockstreet warrior” sont tous des invitations à taper du pied en levant le poing avec le traditionnel secouage de tête.
Les plus mid tempo “Back for glory”, “The brave, the mad, the rebel”, “Forever free”, “Sword of justice”, le très Accept “Force of steel”, l’instrumental “One man army” ou la power ballade “No fear to live” sont tous accrocheurs avec des refrains imparables et des chœurs bien virils.
On notera la qualité des solos de guitare d’Hernán Ariel Chaves qui apportent un vrai relief à chacune des compositions.
Il convient aussi de parler du travail hallucinant à la basse que Cristian Slider rend omniprésente par un jeu incroyable, qu’il sait en prime bien mettre en valeur sur l’instrumental “Mongolian force”.
Malgré tout, peut être le seul bémol que j’apporterais sur ce “Fight for freedom”, c’est une trop grande homogénéité : d’un titre à l’autre, on a la même recette, peu de surprises. C’est bien fait, c’est hyper accrocheur mais sans la moindre prise de risques.
Malgré tout, on adhère ! C’est old school, ça sent bon la bonne vieille NWOBHM et ça parlera incontestablement aux plus nostalgiques du genre.
Et c’est là l’essentiel…
Tracklist :
Fight for Freedom (3:42)
Back for Glory (4:16)
No Retreat, No Surrender (3:25)
The Brave, The Mad, The Rebel (3:01)
True Steel (4:01)
Forever Free (3:52)
Sword of Justice (3:14)
No Fear to Live (3:51)
Force of Steel (3:14)
Rockstreet Warriors (4:45)
Mongolian Force (Instrumental) (2:03)
One Man Army (Instrumental) (2:21)
The Brave, The Mad, The Rebel (3:01)
















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