Note de la SoilChroniqueuse (Freya) : 6/10

Attention ! Ça tache !
Du gros lourd certes, mais surtout sans concession, ni compromis, entre folie scientifique, alerte cosmique et possession de l’âme du chanteur.
Son chant frise les limites physiques sans jamais craquer totalement.
Juste ce qu’il faut de cicatrices et de souffrances. Un absolu plaisir pour les tripes et les sens de nos petites vies, se consolant dans la terreur et les larmes.
Franchement, y a presque rien à dire si ce n’est que parfois, j’ai l’impression qu’il y a encore un genre de retenue.
Peut-être un vestige de culpabilité de jouir autant des pulsions sans garde-fou ou alors encore quelques facettes de leur humanité traînant ses sandales sous le soleil brûlant.

L’album est aussi intense, fantasque et explosif que l’artwork tout simplement génial.
A la première écoute, je me suis dit que c’était un brin crade avant de me souvenir que, oui, ben c’est du Grind.
Ensuite, deuxième écoute, en faisant la cuisine, je me suis dit que ça passe terriblement bien et enfin la troisième écoute en dissolution volontaire, j’ai trouvé qu’il manquait tout de même un ingrédient : le malsain est là mais timide.
Comme un tueur en série qui s’excuserait après avoir commis une exaction.

Le gros avantage, qui m’a bien fait rire, ce sont les paroles en Grec !
C’est pas tous les jours qu’on peut entendre du Grind en Grec ! Ésope doit se retourner dans sa tombe…
Enfin, tu en feras bien ce que tu veux comme toujours.
Le Death surtout Grind se vit et ne se commente pas vraiment. Il faut faire bouillir les viscères et vomir la bile pour atteindre un état similaire d’extase. Arriver au bout de tout et lâcher prise.

La définition du bonheur.

Tracklist :

Living in a Metastable Universe (3:04)
Hunting for Dyson Spheres (4:20)
Pale Veins (3:06)
After the Holocaust (2:33)
The Triumph of Science and Reason (1:51)
The Kinetics of a Superintelligence Explosion (2:09)
Planetoktonos (2:59)
Calculating Infinity (3:26)
Eternal Bloom (4:26)

 
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