Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

Ca faisait quand même quelques années qu’on n’avait plus trop entendu parler des New-Yorkais de Condition Critical.
Formé en 2010, il sortira un premier album “Operational hazard” en 2013 qui n’aura pas plus marqué les espruits que ça, avant un DVD live (“Vile Records Open Air Vol.1”) en 2015.
C’est l’année suivante qu’on se prendra pleine poire l’excellent “Extermination plan”.
En deux albums, Condition Critical proposera un thrash metal, évidemment old school, qui va directement à l’essentiel : des titres oscillant entre trois et quatre minutes, pas de longs solos de guitares, des parties instrumentales qui n’en rajoutent pas, une agressivité de tous les instants remplis de tempos rapides avec quelques changements de rythmes à nous déglinguer les cervicales.
En clair, rien de bien original mais suffisamment bien foutu pour se démarquer de la multitude de formations forges dans le même moule !

2025 aura aussi vu le retour de Ryan Taylor (Solstice, ex-Atomik, ex-Combat, ex-Thrash Or Die, ex-Malevolent Creation), reprenant la place qu’il avait quittée en 2019 au profit de Michael Chavez (Hemotoxin, Ripped To Shreds, ex-Cartilage, ex-Doomsday) du coup reparti.
Troisième album qui sort neuf longues années après le précédent, autant dire que le groupe a su mettre à profit ce temps pour peaufiner ses compositions et nous offrir neuf petites bombes à fragmentations particulièrement agressives, à la croisée du Slayer dans sa période la plus hardcore et le Demolition Hammer des deux premiers albums.
Autant dire que ça déglingue tout sur leur passage !
Déjà parce que Condition Critical ne se contente pas de nous resservir un thrash metal basique mais n’hésite pas à nous balancer quelques sonorités empruntées tant au death metal qu’au hardcore.
Et la sauce prend : chaque titre, encore une fois tous oscillants entre trois et quatre minutes, se montre d’une agressivité et d’une colère non feintes, amplifiées par le chant limite hardcore de Ryan Taylor !

Les riffs se veulent proches d’un Slayer et l’ensemble nous rappelle régulièrement, outre la bande à Kerry King, des gangs violents comme Exhorder, Demolition Hammer, le Sepultura pré-“Roots” ou Anthrax.
Ca laisse une idée du côté vindicatif du quatuor.

Bref, l’invitation au headbanging de cette rentrée !

Tracklist :

Wretched Aggression (4:13)
Deconstructive Horrors (3:28)
Cranial Dissolution (3:27)
Hydroponic Mutation (3:47)
Postmortal Simulation (3:32)
Psychological Epidemic (3:14)
Incubation Disposal (4:37)
Cryonic Intestinal Preservation (3:33)
Excarnation (4:06)

 
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