Line-up sur cet Album
- Spencer Chamberlain – Chant
- Aaron Gillespie – Chant clair, Batterie
- Christopher Dudley – Claviers
- Grant Brandell – Basse
- Timothy McTague – Guitares
Style:
MetalcoreDate de sortie:
28 mars 2025Label:
MNRK HeavyNote de la SoilChroniqueuse (GothicMelody) : 7/10
Les américains d’Underoath sortent leur dixième album intitulé « The Place After This One« . Après une première écoute, ce qui ressort de cet album, c’est qu’au niveau des textes, on sent une plus grande maturité sur des sujets difficiles comme l’addiction sur « Survivor’s Guilt » et une volonté de se réinventer un peu musicalement.
Le premier titre de l’opus « Generation No Surrender » fait la part belle à ce son plus électro mélangé avec les caractéristiques du metalcore. C’est bien puissant, entre les screams de Spencer et le rythme rapide de la batterie et des riffs de guitare, ça démarre fort. « Devil » est un titre avec lequel, j’ai eu un peu de mal au début, à cause de ce son trop électro. Mais à force, on s’y fait et j’apprécie le mélange des voix entre Aaron et Spencer. Les deux voix se répondent et ça apporte une plus grande dimension au titre. Par contre, le titre aurait été plus court, j’aurai plus facilement adhéré, car je trouve la fin un peu longue, surtout après le passage avec les deux chants qui est vraiment bien puissant.
Dans les titres que j’ai appréciés, on trouve « Loss », un titre bourrin mais sans trop l’être, juste ce qu’il faut entre mélodie et riffs puissants. Un titre qui donne envie d’headbanguer. Le duo avec Troy Sanders « Vultures » est vraiment bien puissant, avec de jolies lignes mélodiques et un bon ratio entre la touche d’électro et le côté heavy et metalcore. Un titre que j’ai vraiment bien aimé. « Survivor’s Guilt » a un côté un peu rock n’roll. Le refrain donne envie de danser, c’est bien entraînant. C’est un sujet difficile puisqu’il parle de l’addiction et de la difficulté de s’en sortir quand d’autres n’y sont pas arrivés, mais la construction de la chanson avec le refrain fait que ce n’est pas un titre trop triste ou déprimant au niveau de la musique.
« All The Love Is Gone » démarrait bien, mais le soufflé est vite retombé. C’est un titre qui semble plus électro-pop que metalcore à part un passage un peu plus puissant et je n’ai pas adhéré plus que cela au titre. « Teeth » n’est pas un titre qui m’a vraiment convaincue et « Shame » je l’ai trouvé encore plus mainstream.
Globalement, ce dixième opus est loin d’être mauvais. Le groupe a essayé, depuis déjà l’album précédent, de se réinventer un peu en essayant de se détacher du metalcore pur et dur. Le problème c’est qu’à force d’aller dans l’électro et le côté un peu pop, ça devient un peu plus mainstream et l’on perd quelques aspects qui font le charme de leur son metalcore. En revanche, le gros point positif de l’album se situe au niveau du chant. Il y a moins cette alternance entre Spencer et Aaron et beaucoup plus de mixité entre les deux types de chant, ce qui donne une plus grande dimension aux morceaux et de très jolis effets, presque harmoniques, par moment.
httpv://www.youtube.com/watch?v=oIJTnUYb–o
Pour résumer : cet album peut plaire aux fans de la première heure du groupe, mais il peut aussi en laisser certains avec un sentiment mitigé, ce qui est mon cas. Il y a de très bons titres et d’autres moins bons dans cet opus. En revanche, avec cet aspect plus électro-pop sur certaines chansons, cela peut éventuellement attirer des curieux qui ne se seraient peut-être pas laissé tenter par ce groupe de metalcore sans ces titres un peu plus accessibles.
Tracklist :
- Generation No Surrender (02:47)
- Devil (03:51)
- Loss (03:01)
- Survivor’s Guilt (03:18)
- All The Love Is Gone (03:02)
- And Then There Was Nothing (02:07)
- Teeth (02:37)
- Shame (02:55)
- Spinning in Place (02:26)
- Vultures (02:53)
- Cannibal (03:21)
- Outsider (04:18)
















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