Line-up sur cet Album
- Buzz – Guitares, Synthétiseurs, Claviers, Batterie
- Mike Tarantino – Chant
- Guest : Dysphoria – Claviers sur 4 et 9
Style:
Death MetalDate de sortie:
30 avril 2025Label:
Great Dane RecordsNote du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10
A l’écoute de « Terriifying souls », j’ai eu une drôle d’impression : c’est comme si je me prenais en pleine tête un death mélodique qui aurait des allures de brutal death, tant le mixage un peu chargé est assez brut de décoffrage et que ce titre d’ouverture démarre sur les chapeaux de roue en mode « prends ça dans les dents ».
De qui je veux parler ? Du groupe Italien de death metal SoulReapers qui en fait n’est composé que de deux membres : Buzz qui s’occupe de la totalité des instruments et Mike Tarantino au micro. Rajoutez Dysphoria qui officie aux « keyboards » sur quelques titres. Portée par l’aile de Great Dane Records, cette galette nommée « Melody of Chaos » emprunte le chemin d’un mélo death qui n’a rien à voir avec celui de Göteborg à la In Flames mais qui penche plutôt vers des groupes comme Septic Flesh, Soilwork. Ici, on aime plutôt les mélodies dispensant quelque chose d’un peu tragique (“Terrifying Souls”), un tantinet théâtral, parfois avec un léger filet néo-classique (“Blood of My Blood”). Mais pas que… Le côté épique des harmonies est aussi une constante sur des titres comme « Testament of Madness ». D’ailleurs, prenez ce morceau ; on y trouve une voix de femme qui « vocalise », de belles lignes harmoniques, de la puissance et ce côté « un peu sale » qui pervertit cette musique en y ajoutant à dessin un quelque chose de particulier, d’artisanal qui lui va bien. J’ai essayé d’imaginer ce même titre avec un mix à la hauteur d’un Rotting Christ, il aurait été majestueux, mais là, il reste juste… Pur et dur !
Cela dit, on a droit à de beaux interludes tel cet « instrumental » tout en violon et musique classique ou ces intros comme pour « Blank Slates » joliment ouvragé au piano avant d’être rattrapé par une empreinte pas loin du black metal mélo à grands coups de blast beat. Il y a aussi un truc qui m’a retenu l’oreille. Les growls sont parfois doublés et passés sous des effets particuliers à tel point, que si vous êtes attentifs, vous vous rendrez compte que parfois, on entend, derrière les voix, comme un écho particulier, un peu comme le caquètement malsain d’un volatile. Ma comparaison peut faire rire, mais ce truc en plus ajoute un vrai malaise.
Sinon, que rajouter ? Des morceaux comme « It Was Worth It » porte en eux une démarche plus moderne, entre groove et « articulations mécaniques » et « Time is Passing » est particulièrement sauvage.
Un univers musical parmi tant d’autres, mais qui vaut le coup que l’on s’y arrête, car c’est fait, une fois de plus, avec un engouement certain comme pas mal de créativités quand elles ont quelque chose de presque intime
Tracklist :
- Terriifying Souls (4:29)
- Blood of My Blood (5:37)
- Testament of Madness (5:23)
- Instrumental (Instrumental) (1:59)
- It Was Worth It (4:58)
- Blank Slates (4:26)
- Time Is Passing (5:19)
- Useless Return (5:31)
- Outro (2:45)
















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