Line-up sur cet Album
Tommy Lovelace – Chant / Mikky Stixx – Guitares / Thommy Black – Guitares / Rickey Dee – Basse / Bobby B. Bastard – Batterie.
Style:
Hard rockDate de sortie:
11 juillet 2025Label:
ROAR / Rock Of Angels RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10
La vache !
On ne va pas se mentir, ça faisait un sacré bail qu’un album de sleaze / glam ne m’avait foutu une telle claque : quand on nous propose treize titres qui se veulent être autant de hits potentiels, on ne peut qu’applaudir des deux mains et avoir les cervicales qui font bravo !
Outre les plus grosses écuries du genre des années 80 qu’il est inutile de présenter à nouveau, il y avait bien “California free ride” de Dirty Looks, “No respect” de Vain, “Hard to be a rock ‘n’ roller” de Wig Wam ou “Ecstasy” de Kissin’ Dynamite qui m’ont retourné les tripes ces derniers temps mais celui-là, il va faire date dans mes playlists.
Depuis 2017, les Autrichiens nous balancent une musique prouvant leur amour de la musique du Sunset Boulevard des mid eighties non sans en rajouter quelques éléments modernes et tout ce qu’il faut de puissance.
C’est après trois albums, “Money talks, bullshit walks” (2019), “Bad habits” (2021) et “Down ‘n’ dirty” (2022) que vient ce “Plead the fifth” qui a tout de la grande réussite !
Energie positive, compositions catchy, solos de malades… tout y est ! Mädhouse nous ressort la panoplie du petit Mötley Crüe illustré sortant d’une partouze avec le Skid Row du premier album éponyme et le Def Leppard de l’époque “Hysteria”.
On situe mieux ?
Parce que je ne veux pas dire mais, si cet album était sorti en 1989 et si le groupe avait été Californien, on en parlerait encore aujourd’hui avec beaucoup de superlatifs.
Et bien, ces superlatifs, on va les garder !
“Plead the fifth” passe comme une lettre à la poste, pas de temps mort, et tout ça, pour un véritable hommage prouvant leur amour du sleaze / glam de cette époque bénie pas si révolue que ça !
Les titres sont tous calibrés pour un éventuel passage sur la bande FM : rien en dessous des trois minutes, pas plus au dessus des cinq. Ca donne une base !
Et ça va directement à l’essentiel : d’entrée on se prend une décharge d’adrénaline avec un “Midnite fever” des plus catchy au refrain dévastateur.
Et ça ne s’arrête pas là : Mädhouse nous sort toute la panoplie de l’album varié et réussi. On a droit à une majorité de titres survitaminés (“Midnite fever”, “Bring on the night”, “I die alone”), qui passe par le hard rock classieux (les très Def Leppard “We run riot” et “Shotgun rider”, “Get a grip”, les très Skid Row première époque “Live and tease” et “It’s a monster in my head”, “Mad to the bone”, “You got the tail down”), aux titres plus intimistes (“Wicked hearts”), allant jusqu’aux traditionnelles ballades avec une reprise divine du “I’ll see you in my dreams” que Giant avait popularisée sur son premier album “Last of the runaways” et une poignante “Loveplace”.
Et tout ça, saupoudrés de chœurs qui auraient eu leur place sur le “Pyromania” de Def Leppard, agrémentés de soli implacables, de chœurs divins et de refrains imparables.
Alors clairement, on peut aisément placer cet album à côté d’autres référentiels du genre car il n’a pas à rougir à côté de certains classiques du genre.
En clair pour ceux qui n’ont pas encore compris le propos : achat indispensable !
Tracklist :
01 – Midnite Fever (3:37)
02 – We Run Riot (3:49)
03 – Bring On The Night (3:37)
04 – Shotgun Rider (3:19)
05 – Wicked Hearts (3:12)
06 – Get A Grip (3:30)
07 – Live And Tease (4:54)
08 – It’s A Monster In My Head (3:43)
09 – I’ll See You In My Dreams (reprise Giant) (4:31)
10 – Mad To The Bone (3:24)
11 – Loveplace (4:44)
12 – I Die Alone (3:54)
13 – You Got The Tail Down (4:40)
















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