Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 8/10

Terranoct est un groupe de Metal originaire d’Akron, Ohio, à l’origine de deux amis d’enfance, le guitariste Tyler O’Brien, et le batteur Dan Paddy.
Devenus un redoutable quatuor, ils ont connu, peu à peu, une certaine reconnaissance, ayant gravi les échelons des spectacles locaux et des enregistrements à domicile, pour finir par jouer aux côtés de géants de la scène Metal et obtenir leur propre studio.
Ok, allez-vous me dire, mais ils font dans quel genre ? Je vous répondrai qu’ils officient dans le style Death/Thrash, sauf que leur Metal baigne… dans le technique. Ils revendiquent, comme influences, des combos tels que Revocation, Death, Megadeth, Psychroptic !

Bref que du lourd et effectivement, à l’écoute de leur premier album « Icon of Ruin » on ne peut que se dire : ça joue vite, ça joue bien, ça joue la carte de « l’extrême ».
Ils sont d’un niveau certain, qui les range dans la catégorie XXL.

Démonstration.
Vous prenez le titre d’ouverture, « Meridian ». Il est nourri à coups de riffs mécaniques, prog et répétitifs et charrie en lui une montée en puissance qui vous chope les oreilles.
Deux growls, l’un acide (et pas loin du Black) l’autre caverneux, se partagent le boulot, sur fond de musique musclée, technique, sombre et glacée tout en étant tumultueuse (“Omnipotence”).

Solos de shredder, articulations musicales de haut niveau, mélodies épiques, parties musicales qui caracolent comme un cheval fou pour « Cast in Stone », Death/Thrash sans cesse changeant rempli de soubresauts de violence Heavy sur « Heresy ». Un peu de sympho pour « Call of the Void », avec des vocaux qui collent à la note près sur le riffing de « Heresy », riffs joués en mode néoclassique moderne.
Bref, comme dit précédemment, c’est du haut niveau, le genre d’album qu’il vous faudra écouter un certain nombre de fois pour en tirer tout le jus. Il est certain que si vous aimez un Thrash/Death basique, cet album n’est pas pour vous, par contre les fans de technicité et de variations devraient y trouver leur compte.

Dans tous les cas, je peux juste vous dire, que du début à la fin, c’est une musique qui, malgré sa technicité et ses nombreux changements, se prend en pleine « gueule », comme si vous étiez sur un grand huit aux circonvolutions « barrées » !
C’est à vous.

Tracklist :

1. Meridian (3:33)
2. Omnipotence (5:14)
3. Cast in Stone (5:51)
4. Heresy (4:18)
5. Dystopian Dance (6:45)
6. Blighted Body (5:40)
7. Call of the Void (7:52)
8. Artificial Conflict (4:19)
9. Those Without a Voice (5:59)
10. Leviathan’s Will (6:28)
11. Cerebral Strangulation (7:12)

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