Événement Garmonbozia Inc.
Tournée « Dark Horses and Forces »
Cradle Of Filth / Alcest / Naraka
L’Etage – Rennes
Le 25 Octobre 2022

event

Et les cavaliers de l’apocalypse… – Live report et photos par Mémé Migou

La légende veut qu’ils soient 4… 4 cavaliers de l’apocalypse, support aux forces du mal, hors-d’œuvre à une « faim » du monde dévorante. Naraka, Alcest, Cradle of Filth, mais où donc est passé le dernier cavalier ?
Mémé ne va pas s’en laisser compter aussi facilement ! On ne la lui fait pas comme ça. Là voilà qu’elle embarque Pépé V pour un voyage vers l’Enfer. Elle doit savoir. Elle veut savoir. Connaître le fin mot de l’histoire.

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Arrivée avec deux bonnes heures d’avance, elle se précipite vers la billetterie pour glaner son accréditation. Mais si les portes ne sont pas closes, la billetterie interne n’est pas encore en place. « Revenez vers 18h45 », leur suggère-t-on. Oui,  « leur ». Car dans le même cas de figure, un couple de joyeux drilles se retrouve au même lieu, à la même heure, dans la même situation. Qu’à cela ne tienne, on échange, on fait connaissance et on finit par attendre le moment ad hoc à la terrasse d’un café. Ben oui, on ne va pas se laisser aller !
A ce stade, j’en profite pour saluer l’adorable scribe de « Girls N Nantes » et son photographe de choc…

Et vu qu’il est question de fin du monde, l’aventure « Mémé va voir Cradle Of Filth » a failli tourner court. Si la voilà pourvue d’une invitation au nom de Soil Chronicles, il n’était point question d’accréditation photos. Donc, pas de crash barrières pour Mémé. Pas grave. Elle se calera aux barrières, si cela est possible. Mais encore faut-il que la sécurité la laisse passer. « Pas de pass photos ? Pas d’appareil ! Vous laissez votre matériel à l’accueil ! »  Gloups ! Hors de question ! Heureusement, l’orga a volé à son secours.
A ce stade, j’en profite pour saluer l’adorable scribe de « Girls N Nantes » qui part au Greet and Meet interviewer Dani Filth

Bon… direction l’Etage, à l’étage de la salle Le Liberté. Elle doit pouvoir contenir quelques 500 personnes peut-être ? Vous connaissez la suite : une petite bière en main (l’abus d’alcool blablabla… oui, mais Mémé est une belge exilée en Bretagne ! ) elle file trouver une place idoine. Et c’est banco ! Juste à la barrière. Le seul problème est qu’elle ne pourra s’en déloger de toute la soirée sous peine de ne pouvoir shooter correctement le dernier groupe à fouler les planches. Comme le dit le célèbre dicton, qui va à la chasse… Il n’y a plus qu’à espérer que sa vessie de p’tite vieille ne lui fera pas défaut et que le son sera au rendez-vous. D’aucun sait que la meilleure place, niveau sonore, n’est certes pas la barrière.
Qu’à cela ne tienne, il est près de 19h00 et l’ambiance monte. Sur scène, une partie du décor de Cradle Of Filth et pas moins de trois batteries. L’espace scénique s’en verra agrandi petit à petit au rythme des batteries démontées. Est-ce que cela préfigure l’avancée des forces du mal ?

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19h30. La salle se remplit doucement. C’est encore respirable quand les parisiens de Naraka viennent nous cueillir. Mémé avait écouté leur dernier méfait avec délectation. Une découverte pour elle. Elle a un petit sourire sur les lèvres car trois jours auparavant, elle a vu en concert les nantais de Opal Insight dont le batteur, remplacé par Alexandre Jadi (cf Live Report Teska + Asylum Pyre + Opal Insight), remplace lui-même le sieur Constanza aux fûts de Naraka sur la tournée. Le monde est petit…

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Mais… Je me perds en conjectures et autres blablas dignes d’une logorrhée. Naraka, premier cavalier de l’apocalypse du soir a secoué le public, un peu endormi, il est vrai, en arrivant telle une boule d’énergie qu’un chevalier du zodiac aurait balancée dans la salle. Un set court, efficace. Mais notre Mémé est très étonnée. Sur scène, c’est beaucoup plus core que sur l’album. Ça défouraille sévère !
Le premier cavalier ? La guerre, à n’en pas douter !

Petit bémol sur le son. Effectivement, à la barrière, ce n’était pas le meilleur placement le soirée. Peut-être était-ce dû aussi aux bouchons d’oreilles ? Mémé revoit Naraka dans quelques jours, le 11 novembre au Drakk Fest. Elle pourra alors trouver réponse à ses questions. Quoi qu’il en soit. Cette entrée en matière était d’une énergie folle. Les quatre gars sur scène ont tout donné sur les 30 minutes allouées. Pas un ne s’est contenté du minimum syndical.

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Dans la salle, les porteurs de t-shits estampillés Alcest ou Cradle sont peut-être un chouïa désemparés par ce déferlement deathcore. Pas Mémé. Elle a hâte de les retrouver dans un autre contexte.

Set List : In Tenebris, Cursed, The Black, Darkbringer, Mother of Shadows, The Great Darkness, Compendium Maleficarum

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20h30. Les trompettes annoncent l’arrivée imminente d’un nouveau cavalier. Bon, d’accord. Point de trompettes de la mort, mais un jeu de scène annonciateur du second groupe, Alcest.
L’ambiance est bleutée, enfumée. On a ici une heure enveloppée dans un cocon. De douceur ? Oh bah non ! Pas forcément. Avec Alcest, tout est dans l’intensité. Ca ira crescendo, du jeu de lumières un peu plus conventionnel en début de set au plus poignant en fin. Le son également. Mais là, c’est peut-être aussi parce que Mémé en ayant marre de voir Neige chanter sans véritablement l’entendre, vire les bouchons. Bah voilà ! Ça va mieux comme ça !
Derrière elle, la densité est plus prégnante. On sent le public hyper attentif. Proche de la transe. Il y avait ce soir-là, de nombreux fans du groupe. Et Alcest nous aura garanti un moment hors sol. Le set pénètre, diffuse. Ce cavalier de l’apocalypse ? La maladie (non, je n’ai pas parlé de Peste !)

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C’est vers le quatrième titre, « Écaille de Lune », que tout est monté d’un cran. C’est devenu chamanique, lourd, que ce soit au niveau des ambiances, des lumières. On se retrouve comme propulsés dans le ventre d’un océan en fureur.

Après un remerciement au public, mais également aux autres groupes, car ce concert signe la fin de la tournée, Alcest quittera la scène, un musicien après l’autre, dans une ambiance apocalyptique qui laissera tout le monde pantois.

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Excellent set !

Set List : Le Jardin de Minuit, Protection, Saphir, Ecaille de Lune (part 2), Autre Temps, Oiseaux de Proie, Délivrance

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Sur scène, les roadies s’affairent. On monte le décor qui s’avère grandiose. Désormais, toute la scène est dédiée au concert. Mémé, scotchée à sa barrière, risque de ne pas voir ce qui se passe sur l’arrière. Mais tout est bien réfléchi et l’arrière, c’est peut-être loin, mais c’est surélevé, on peut tout voir. Ou presque. Mémé ne fera qu’apercevoir la claviériste chanteuse, Zoé Marie Federoff. Par contre, elle l’aura bel et bien entendue. Un peu avec appréhension d’ailleurs, car une voix lyrique, si elle fausse, ça peut vite devenir malaisant. Or là, que nenni ! La demoiselle aura été impressionnante à chacune de ses interventions, colorant sa voix du timbre des précédentes chanteuses selon les titres.

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Un décor qui n’est pas sans rappeler la série « Zone Blanche », avec Cernunnos au milieu d’une forêt fantomatique. Le show est bien rôdé. Il faut dire qu’il ne restera que trois dates après celle-ci avant de clore la tournée. Mais pour l’Europe, c’est bel et bien la dernière. Du début à la fin, le set aura été efficace. A commencer par le son. Là, que l’on soit à la barrière, au milieu ou au fond, le son était impeccable. A noter, la présence de l’ingé son directement sur la scène.

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Les deux guitaristes, Ashok et Donny Burbage, étaient monstrueusement bons et n’ont pas hésité à jouer avec le public, posant de-ci de-là. Ah pour ça , Mémé aura eu droit à toute une palette de gimmicks ! De quoi donner à pâlir d’envie tous les photographes de concert. Bon… on ne va pas se mentir, le petit clin d’oeil, le sourire, le geste façon on s’appelle, on sent bien que c’est répété à l’envi. Mais peu importe, c’était fun ! Et le bassiste, Daniel Firth, n’était pas en reste.
Marthus, à la batterie, fait grave le job. Malheureusement, au loin, derrière ses parois en plexi, Mémé n’a pu capturer son image. Il ne lui en restera que le souvenir de son jeu de double.

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Et bien sûr, il y a Dani. Dani et sa voix… pardon, SES voix ahurissantes. Mémé aime tellement le grain de sa voix grave. Certains avaient prévenus : Les concerts des précédentes tournées, ce n’était pas le top. Eh bien, croyez-en Mémé et ses remèdes de grand-mère, Dani et sa petite troupe étaient en forme olympique. Il n’a pas hésité à haranguer le public pour le faire réagir. L’interprétation de « Nymphétamine », en jouant avec le public était au cordeau. Zoé nous a claqué ses voix, sur le même timbre que celui de Liv Christine. Le public était scotché. Quant au final, avec « Her Ghost in the Fog », c’était apocalyptique.

Tiens parlant d’apocalypse…. qu’en est-il ici ? « Her Ghost »… la mort, bien entendu ! Mais aussi la Famine. Car nous voici à la fin du set, au bout de 90 minutes qui nous ont parues n’être que la moitié. On reste sur notre faim, mais le ventre repu de ce show. On reste sur notre faim, car on ne veut pas quitter ce moment suspendu.

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Set List : The Fate of the World on our Shoulders, Existential Terror, Nocturnal Supremacy, Summer Dying Feast (écrit fast sur la set list hehe), Il Am the Thron, Crawling King Chaos, Nymphétamine, A Gothic Romance, Scorched Earth Erotica, Us. Dark. Invicible / Rappel : Venus in Fear, Desire In Violent Ouverture, Necromantic Fantasies, Gilded Cunt, Her Ghost in the Fog

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