Note du SoilChroniqueur (Ascirias) : 8/10
Ne dit-on pas : « Il faut battre le fer tant qu’il est chaud » ?
Là, pour le coup il est bien chaud puisque Rizalde a créé Walls Of Hate cette année. Pas de temps à perdre, dans la foulée il nous envoi cet E.P. éponyme.
Rizalde, seul membre du groupe originaire du Honduras… « Pas courant », me direz-vous : effectivement, et c’est bien pour cela que j’ai voulu assurer la chronique de Walls Of Hate.
Était-ce une bonne idée ? Voyons cela ensemble.
C’est parti pour quatre titres d’un blackened death des familles.
Premier constat, la qualité de la production est au rendez-vous : excellent point pour ce one man band et mention spéciale pour le son de la basse.
Après cela, penchons nous sur la musique en elle-même : il faut le dire, Rizalde maîtrise parfaitement son sujet dans tous les domaines.
C’est un EP bien équilibré et, du coup, l’écoute se fait très facilement et chacun des titres offre une atmosphère différente… les intros vous le prouveront.
« Involution », dans son premier tiers, vous donnera envie de lever le poing et de hurler en rythme afin d’accompagner le chanteur. En effet, le chanteur n’est pas le membre du groupe.
Rizalde a fait appel à Juan Ayestas qui exécute une excellente prestation
Si je devais sortir un titre du lot, ce serait « Xerves » : une excellente mélodie et ce passage qui ponctue ce titre avec l’apparition d’un violon absolument parfait pour offrir un peu de répit lors de l’écoute.
« Bestiary » et « Legions Of Truth » suivront le même schéma en s’accordant à la perfection aux deux premiers titres.
Alors certes tout n’est pas parfait, mais il faut l’admettre pour un premier jet, le tout est très réussi.
Seule ombre au tableau : quatre titres seulement, quatre titres trop courts pour apprécier le talent de Rizalde donc on en redemande.
A écouter et à apprécier.
Tracklist :
01. Involution (3:54)
02. Xerves (5:25)
03. Bestiary (5:00)
04. Legions Of Truth (4:27)
