Sybreed – God is an automaton

Le 16 octobre 2012 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Ben – Chant
  • Drop – Guitares, programmation
  • Ales – Basse
  • Kevin Choiral – Batterie

Style:

Death ? Thrash ? Cold wave ? Tout ça à la fois ?

Date de sortie:

24 septembre 2012

Label:

Listenable

Note du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Le mois dernier, j’enchainais les chroniques de groupes espagnols : ce mois-ci, ça semble être au tour de la scène suisse de passer au crible. Après les torturés Zatokrev, c’est Sybreed et son hybride metallo-industrialo-new-wave aussi cybernétique qu’inclassable de passer dans ma platine. Alors je ne sais pas ce qu’ils mettent dans les roestis mais une chose est sûre, c’est que la scène helvétique a la recette pour nous accoucher d’excellents groupes nous pondant des albums du même tonneau.

Sybreed, groupe genevois fondé en 2003, nous sort déjà son quatrième album avec toujours cette recette mixant refrains new wave, rythmiques thrash comme chez Naildown, vocaux death à l’instar de groupes comme Mnemic ou les indécrottables Fear Factory… Depuis le premier album « Slave design » (2004) qui a posé les jalons de leur « cyber metal » et chaque album qui a suivi n’a été que la suite logique du précédent, que ce soit avec l’énorme « Antarès » (2007) ou « The pulse of awakening » (2009).

Pour ce « God is an automaton », on pourra affirmer que ça ne change rien et c’est ça qui change tout : Sybreed pratique une musique ultra efficace sans changer un iota de sa marque de fabrique, et quelque part, c’est tant mieux au vu de leur capacité à composer des titres efficaces, depuis huit ans. Moins pop qu’à l’accoutumée, le petit dernier comporte malgré tout son lot de refrains mélancoliques au chant clair, aussi efficaces que prévisibles, avec ses riffs puissants et son chant criard lors des couplets. Ambiances industrielles en sus grâce aux claviers omniprésents, la machine à composer des tubes potentiels a encore été particulièrement bien inspirée sur ce quatrième effort tant ce « God is an automaton » nous colle une fois de plus autant de claques que l’album comporte de morceaux.

Déjà, rien qu’à la vue de la pochette, ça fleure bon le grand art : conçue par Seth Siro Anton (Moonspell, Septic Flesh), on se met à espérer que l’album saura retranscrire l’ambiance occulto-cybernétique du visuel accrocheur. Et on ne s’y trompe pas : bien aidé par une production aussi puissante que précise signée une nouvelle fois par Rhys Fulber (Front Line Assembly, Fear Factory, Nailbomb, Paradise Lost…) qui s’occupe également des claviers et de la programmation dans le cas présent, on prend véritablement un pied d’enfer à l’écoute de chacun des morceaux de cet album passionnant de la première à la dernière minute. Drop le dit lui-même en interview : « Le “Live” est un aspect que nous avons essayé de mettre en avant sur les morceaux de God is an Automaton, nous les avons en quelques sorte taillés pour les concerts, on voulait quelque chose de plus catchy, plus compact, avec des tempos plus entraînants » (source http://www.lagrosseradio.com/metal/webzine-metal/interview-metal/p5169-ben-chanteur-et-drop-guitariste-du-groupe-sybreed.html) et c’est la sensation qui prime au fil des écoutes répétées de ce « God is an automaton » : à ne pas en douter, « Posthuman manifesto », « No wisdom brings solace », « Downfall inc. », « Challenger », « Hightech versus lowlife » et surtout « A radiant daybreak » ou « Into the blackest light » devraient avoir une place de choix dans leur setlist et raviront les fans à coup sur.

Une heure de très grande qualité qui passe à vitesse grand V, cet hybride metal industriel combiné à la new wave – ils viennent même à qualifier leur musique de « death wave » – aux rythmiques souvent cassées, à la batterie trigguée, aux sonorités industrielles qui font leur marque de fabrique, dans lequel ils n’hésitent parfois pas à rajouter quelques intonations black metal à la Emperor / Dimmu Borgir sur « Into the blazckest light » histoire de varier un brin le sujet tout en restant indéniablement ancré dans leur cyber metal.

Quatrième album d’une discographie qui ne compte aucune erreur de parcours ou faute de goût, un sans faute artistique qui se doit d’être souligné, Sybreed frappe à la porte des plus grands et pourrait bien s’emparer d’un trône qu’ils ne lâcheront pas de sitôt : ils sont déjà une référence dans le genre metal industriel, il ne leur manque plus qu’à devenir incontournables sur la scène metal tout court. Qu’ils continuent à nous sortir des albums de la trempe de ce « God is an automaton » et c’est vraiment tout le mal qu’on pourra leur souhaiter.

Divin !

Site officiel : http://www.sybreed.com/
Myspace : http://www.myspace.com/sybreed
Facebook : http://www.facebook.com/pages/Sybreed/260221258054
PureVolume : http://www.purevolume.com/sybreed

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