Philip Sayce – Steamroller

Le 5 avril 2012 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Philip Sayce : Chant, Guitare
  • Joel Gottschalk : Basse
  • Fritz Lewak : Batterie
  • Fred Mandell : Claviers

Style:

Blues Rock

Date de sortie:

27 Février 2012

Label:

Replica

Note de la Soilchroniqueuse (Gwenn) : 08/10

 

En cette fin du mois de Mars, c’est l’époque du grand nettoyage de Printemps. Exit les soucis hivernaux, le retour du soleil sera forcément marqué par un renouveau, une sorte de motivation à environner d’un bon blues rock. D’une, ça change un peu du black metal et de deux, ça permet de mieux y revenir. Donc à moi l’incartade et croyez-moi, il y a de quoi réellement s’enthousiasmer en écoutant ce musicien atypique, talentueux, passionné, complet. Très bel homme, au passage. Philip est né en 1976 au pays de Galles mais c’est à deux ans qu’il rejoint le Canada. Très jeune, il a été tellement impressionné par une prestation du grand Eric Clapton qu’il décide de commencer la guitare. A musician is born.

Alors pourquoi lui parmi tant d’autres ? Car j’ai eu le simple et immense plaisir d’assister à sa prestation en première partie de Deep Purple en Novembre 2010 et c’était réellement à se rouler par terre. Philip Sayce fait corps avec son instrument, il EST l’instrument et sait le mettre en valeur de telle sorte à ce que la guitare se surprend d’un coup à se sentir un cœur battre. C’est quasiment de la prestation physique ! Un homme qui joue comme il respire, embrassant sa guitare avec ferveur, ça n’est effectivement pas courant.

Attardons-nous sur cet album qui nous est arrivé dans les bacs à la fin de l’hiver. « Steamroller » se détache de beaucoup d’autres par une pochette très artistique sur des tons sable, représentant une superposition de visages et de mains, de bracelets… on ne fait que deviner mais il est possible d’y distinguer des yeux ouverts. L’ensemble est très délicat ce qui contrecarre sans aucun doute avec la traduction de son titre qui signifie « rouleau compresseur ».

Alors évidemment je ne suis pas la personne qui décrira l’album avec technique et comparaisons, j’aime le blues rock mais je ne suis absolument pas calée en la matière. Me voilà à devoir faire avec le feeling et ça va fonctionner tout aussi bien pour ce quatrième album.
Le premier morceau éponyme est une explosion de rythmiques travaillées et de plaisir. Envolé, le morceau est une prouesse où l’on ne respire qu’à la fin. Précision, détonations de chutes et de rebonds, l’artiste nous rappelle que sans le rythme, pas de musique. Une réussite. « Stung by a Woman » file presque dans des inspirations à la Hendrix, avec ce son éraillé et cette technique extraordinaire. « Marigold », lent marque sa pause envoûtante tandis que « Black Train » se fait plus incisif et puissant. « Rythm and Truth » suivra les pas de ce dernier en employant la même rage. Le voyage se poursuit avec « The Bull », « Holding On », « Beautiful » et « A mystic » qui accentuent les qualités indéniable de cet opus en prouvant qu’il est possible d’évoluer dans un style et une direction similaire mais en ne proposant jamais deux titres qui se ressemblent. Ça expérimente, ça n’a pas peur du son, ça va loin, ce sans aucune limite si ce ne sont que celles de la musique, et « Aberstwyth » (le lieu de naissance de Philip) clôt le disque avec tout autant de brio.

Avis aux amateurs… non pas de metal ou autres styles divers et variés, mais aux amateurs de très très bonne musique : Steamroller vous procurera le plaisir recherché d’un (non pas bon vieux) blues rock ni trop long ni trop court, complet, plein de richesses et de promesses, de rêves.

 

http://philipsayce.com/
http://www.myspace.com/philipsayce

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