Line-up sur cet Album


  • Chris Craven - Batterie
  • Joey Walker - Guitares
  • Jordan Farrow - Guitares, Chant
  • Paul Wright - Basse

Style:

Black / thrash metal

Date de sortie:

27 août 2021

Label:

Redefining Darkness Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Ils aiment le thrash metal, le black metal, Godzilla et tant leur visuel que leurs lyrics s’inspirent des Kaijū Eiga. Voilà qui plante déjà bien le décor !
En plus, Oxygen Destroyer est le nom donné à la seule arme connue qui a réussi à détruire le monstre dans le premier film de Godzilla en 1954 !

Quatuor de Seattle formé en 2014, il nous a déjà balancé deux demos en 2015 (“OD demo 1”) et 2016 “Brutal thrashing Kaiju metal”), trois splits avec le groupe de death metal Carnotaurus (“Saurian warfare” en 2016) puis les grindcoreux de VHS (“Category III Kaiju” en 2019) et enfin le groupe de death Power Beast (“Pacific devastation” aussi en 2019), et un premier album “Bestial manifestation of malevolence and death” (2018) déjà bien bourrin et relativement bien accueilli tant par le public que par la critique !

Mais il faut reconnaitre que les quatre gaillards ont poussé encore plus loin leur recherche de brutalité dans leur musique : ici on parle de thrash metal brutal dans lequel le black metal prédomine : un chant haineux et strident qui suffirait à lui tout seul à faire vaciller le monstre, une section rythmique qui dévaste tout sur son passage et des riffs très rapides inhérents au genre.
Dit comme ça, rien de bien neuf sous le soleil japonais décrit par les quatre de Seattle.
En 29 minutes, les huit titres sont un catalogue de destruction et de dévastation comme on aime s’en prendre régulièrement entre les esgourdes pour peu qu’on soit en recherche d’outrance musicale.

Et Oxygen Destroyer s’y entend pour nous envoyer du titre bien vicieux capable de faire headbanguer Godzilla en plein milieu de l’océan, créant une vague capable de faire chavirer l’Eikō-Maru et détruire Tokyo.
Donc les gars, faites gaffe quand même !
Surtout qu’avec des paroles et une imagerie inspirées des Kaiju aussi bien exposées, on se voit transporté dans une grande variété de films de monstres géants et les morceaux sont de véritables hommages à une poignée de films japonais de Kaiju comme « The Giant Claw » (1957), “Le monstre des temps perdus” (“The Beast from 20,000 fathoms”) de 1953 ou « Gorgo » (1961).

Musicalement, on ne baigne pas dans une grande originalité, mais les musiciens ont suffisamment d’énergie, de conviction et de technique pour se montrer plus que crédibles.

Bref, « Sinister monstrosities spawned by the unfathomable ignorance of humankind » apparaît comme un bon défoulement pour amateur de musique extrême tout en se matant les films les plus kitsch, à l’image de l’artwork de l’album, de l’histoire des Kaijū Eiga !

Tracklist :

1. Merciless Embodiment of Everlasting Death (2:42)
2. Possessing the Putrified Remnants of the Unholy God Incarnate (4:29)
3. Slaughtering the Guardian Monsters (4:34)
4. Sons of the Necrobeast (3:37)
5. Enduring the Maternal Rage of the Amphibious Monstrosity (3:33)
6. The Plague Spreading Horror from 20,000 Fathoms (2:19)
7. As Big as a Battleship (2:01)
8. Their Reign Has Begun (6:01)

https://oxygen-destroyer.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/KaijuConjuringDeathMetal
https://instagram.com/oxygendestroyer
https://www.reverbnation.com/oxygendestroyer2
https://open.spotify.com/artist/4IEbqKGQ2B2tZkuajmGpim
https://www.youtube.com/channel/UCL1Cwf … G25bY309Tw

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