
Note de la SoilChroniqueuse (Bloodybarbie) : 8.5/10
Swallow The Sun voit le jour (ou la nuit, ça dépend de la saison) au fin fond de la Finlande, de ces pays nordiques de dépressifs et de mélancoliques a inspiré tellement de musiciens à composer des chefs-d’œuvre. Certains s’expriment par le Folk (Wintersun, Ensiferum, Finntroll, Korpiklaani…), d’autres par leHeavy (Battle Beast, Sonata Arctica, Sabaton…), d’autres par le Thrash (Lost Society, Dr Living Dead…), et beaucoup dans le Death mélo/Death (Soilwork, Children Of Bodom, In Flames…) Doomet/ou Black (alors là, la liste est bien longue : presque tous les habitants de Bergen/Norvège). Autant dire qu’à 80% (calcul à l’arrache), les albums de ces styles proviennent du nord et sont une valeur sûre. Swallow The Sun ne fait pas défaut à cette règle et figure parmi les meilleurs de sa catégorie. Si vous me demandez de citer cinq de mes groupes préférés de Doom, je répondrai sans trop réfléchir : Katatonia, Agalloch, Swallow The Sun, Dark The Sun (oui, ils ont quelque chose contre le soleil, ces deux-là) et Barren Earth.
Lire l'article

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
J’ai adoré Krisiun dans les années 90. Ces mecs avaient inventé un riffing typique, un style à la fois technique et sauvage que peu de groupes sont parvenus à égaler. Ainsi, encore aujourd’hui, l’écoute de « Black Force Domain» ou d’« Apocalyptic Revelation » s’avère aussi jouissive qu’indispensable. Deux qualificatifs que je n’utiliserai pas pour parler d’albums plus récents tels que « Southern Storm » ou ce tout nouveau « Forged In Fury ».
Lire l'article
Note de la SoilChroniqueuse (Bloodybarbie) : 8/10
Voilà une sortie qui fait vraiment plaisir à écouter ! Difficile de classifier le style excentrique de ces jeunes suédois qui, il faut l’avouer, ont du talent ! Une sorte de crossover à la croisée du hardcore/metalcore/punk(en mettant le préfixe “post” pour être plus exacte) avec la lourdeur et la puissance ainsi que le rythme lent (sur certains titres) et pesant du Stoner, la niaque du punk. Le tout avec un fond mélodique, parfois mélancolique, nous rappelant fortement le gène du death mélo prépondérant de de la Suède. Je citerais « Low Points” ou encore « Sleepy River » pour représenter ce cocktail.
Lire l'article

Note de la SoilChroniqueuse (Bloodybarbie) : 7/10
Du Hardcore/Rapcore aux influences Hip Hop, ça fait longtemps qu’on n’en a pas vu passer chez SoilChronicles. Pour nous rattraper, j’ai du bon à vous proposer : le nouvel et quatrième album des Américains Deez Nuts, intitulé « Word Is Bond » !
Lire l'article
Note de la SoilChroniqueuse (Bloodybarbie) : 8.5/10
Parmi les groupes hyperactifs, Paradise Lost est en pole position avec ses 25 ans de carrière et sa volonté de ne jamais faire patienter ses fans (pas comme les salauds deWintersun…). De plus, comme ils produisent des albums allant du bon à l’excellent, autant dire que ces Anglais-là n’ont jamais connu l’échec.
Ils ont commencé par faire un album par an puis, plus ils vieillissaient, plus l’écart entre deux albums augmentait, jusqu’à atteindre trois ans (les trois derniers albums). Mais notre patience a toujours fini par payer, et « déception », tout comme pour Katatonia, est un mot qu’on ne prononce jamais quand il s’agit de Paradise Lost. Certes, vous me direz que ce n’est pas vraiment le même style, même si tous les deux partagent l’univers du Doom, mais l’effet que produit leur musique est selon moi identique.
Lire l'article

Note du Soilchroniqueur (Arno): 9 ou 4/10
Pour parler de And Then You’ll Beg, deux chroniques seraient nécessaires. Une pour en dire le plus grand bien, une autre pour le descendre en flammes. J’ai cet album depuis sa sortie et chaque écoute me procure le même effet : je trouve ça énorme mais je n’arrive jamais à l’écouter jusqu’au bout. La raison principale, l’arbre qui masque la forêt en quelque sorte, le chant de Mike DiSalvo.
Lire l'article

Note de la SoilChroniqueuse (Bloodybarbie) : 9/10
C’est en Suède que nait le death metal authentique. C’est dans la modestie et dans l’ombre que naissent les vrais talents. Mais les plus ténébreux préfèrent rester dans l’ombre sous peine de brûler sous les lumières. Tribulation fait partie des vampires du death metal et il ne cache pas cette identité puisqu’elle est si bien affichée sur ce mystérieux artwork.
Lire l'article
Note du Soilchroniqueur (Arno) : 8/10
Je conçois difficilement que l’on puisse aujourd’hui dire que l’on aime le Death Métal en faisant abstraction des pionniers. De la même façon que je ne comprendrais pas un mec qui me dirait qu’il adore lire San Antonio en n’ayant lu que ceux écrits par Patrice Dard, le fils. Cela me semblerait absurde.
Lire l'article
Note du Soilchroniqueur (Arno): 7.5/10
Ne nous laissons pas tromper par la douce introduction de « Luminum », Cryptopsy est toujours le sommet de brutalité que l’on connaît avec, joie suprême, le retour au chant de Lord Worm. Le fait de retrouver un chanteur qui soit à la hauteur des compositions est un atout majeur dans la réussite de Once Was Not.
Lire l'article

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 9/10
Quitte à me faire jeter des cailloux, je le dis bien fort : je n’ai jamais aimé Celtic Frost. À force d’en entre parler dans ma jeunesse comme d’un truc culte incontournable, j’avais craqué pour To Mega Therion et je l’ai aussitôt regretté.
Jamais aimé ? Tout du moins jusqu’à ce messianique Monotheist, forgé dans la lourdeur rampante et une noirceur venue d’un autre âge. En effet, Celtic Frost n’est pas resté campé sur le style qui avait sa renommée pour transcender sa vision musicale. Il engendre ainsi un disque quasi intemporel à la froideur persistante, le genre de disque qui rendrait une journée de canicule aussi froide qu’une morgue.














