Then Comes Silence – Machine

par Metalfreak | Mar 13, 2020 | Chroniques | 0 commentaires

Line-up sur cet Album

Alex Svenson – Chant, Basse / Mattias Ruejas Jonson – Guitares / Hugo Zombie – Guitares / Jonas Fransson – Batterie.

Style:

Gothic Rock / Post Punk

Date de sortie:

13 mars 2020

Label:

Oblivion / SPV

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

 

A tous ceux dont les noms de The Sisters Of MercyFields Of The NephilimKilling JokeJoy DivisionSiouxie And The BansheesD.A.F.Bauhaus, voire de Sonic YouthBlack Sabbath ou Dead Kennedys parlent, vous pouvez de suite vous exciter les oreilles !

Les Suédois de Then Comes Silence reviennent avec un cinquième album après les excellents “Then somes silence” “2012), “Then comes silence II” (2013), “Nyctophilian” (2015) et “Blood” (2017). Et comme souvent, dans le genre gothic rock et assimilé, c’est à grands renforts d’émotions pures et de fascination pour la noirceur et la désolation que s’articule ce nouvel album du quatuor de Stockholm.

Si Then Comes Silence ne va pas marquer les esprits par son originalité, il faut reconnaître que les onze titres sont autant de hits potentiels dans le genre : en trois quarts d’heure, le groupe enchaîne les titres percutants, émotionnellement parfaits, aux refrains imparables et à l’ambiance désespérée.
Pour être franc, aucun album de gothic rock ne m’avait fait un tel effet depuis les merveilleux “Elizium” (1990) de Fields Of The Nephilim ou les EP de The Sisters Of Mercy qui ont précédé la sortie de “First and last and always” (1985).

Un jeu de guitares à croiser entre celui de The Cure des mid eighties et de The Cult de la première heure, avec toujours ce chant grave entre Carl McCoy et Andrew Eldritch, et ces rythmiques aux basses omniprésentes et hypnotiques : si Then Comes Silence ne révolutionne pas le genre, il est capable de nous envoyer son lot de titres facilement mémorisables avec quelques invitations à danser en rythme (“We lose the night”, “Dark end”, le très The Cure “Ritual”, “W.O.O.O.U.”) aux melodies et refrains tels qu’on ne peut s’empêcher de pousser un petit soupir de plaisir (les merveilleux “Devil”, “Apocalypse flare” qui fait penser à The Mission de l’époque “God’s own medicine”de 1986, “In your name”, le final “Cuts inside”), quelques sautes d’humeur en énervant un rien le débat (“I gave you everything”, un “Glass” comparable à un certain “Alice”, ), ou lorsque le tempo ralenti pour nous balancer des titres à la sensualité désespérée, on ne peut qu’applaudir des deux mains avec le très prenant “Kill it”.

On l’aura compris, tout adorateur du genre se doit de se procurer ce “Machine” sous peine de passer à côté d’un des albums de l’année… Je sais, nous ne sommes qu’en mars ! Je vous aurai prévenus : nouvel album, nouveau line up, nouvelle claque !

 

Tracklist :

1. We Lose The Night (3:57)
2. Devil (3:28)
3. Dark End (4:11)
4. I Gave You Everything (3:50)
5. Ritual (4:07)
6. Apocalypse Flare (3:03)
7. W.O.O.O.U (5:08)
8. In Your Name (3:57)
9. Glass (3:01)
10. Kill It (6:25)
11. Cuts Inside (4:05)

 

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