Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Et de trois : troisième enregistrement pour Holycide que je me retrouve à chroniquer et troisième fois que je me prends un pied phénoménal !
On prend les mêmes et on recommence et c’est sous le même line up que le quintette espagnol emmené par David “Dave Rotten” Sánchez González, artiste au CV démesuré et également patron du label Xtreem Music, revient avec une bombe atomique de thrash metal on ne peut plus efficace.
Et cet album fait l’effet tant représenté par le titre de l’album que par le dessin sur la pochette : un pur poing dans la gueule ! Encore une fois, le groupe a énormément progressé depuis deux ans et la sortie de “Annihilate… then ask !” : dix roquettes précises et directes plus une intro, 40 minutes d’un thrash metal old school et rapide sur lequel le groupe se défoule et malmène nos oreilles avec un sadisme assumé !
Encore une fois, on nage dans le thrash metal des mid eighties, influencé par les légendes du genre comme les Slayer, Sepultura, Exodus, Assassin, Dark Angel ou Infernäl Mäjesty de l’époque ! Et ce qui marque le plus, c’est que le groupe a su garder l’urgence telle qu’on pouvait la ressentir sur des certains “Bonded by blood”, “Show no mercy”, “Beneath the remains”, “Darkness descends”, “The upcoming terror” ou “None shall defy”… Et en deux ans, Holycide a gagné en efficacité : titres évidemment rapides, soli impeccables, chœurs brutaux, section rythmique en pleine crise de tachycardie… les cinq thrashers ne nous épargnent rien !
C’est après une intro mystérieuse que “Fist to face” déboule sans crier gare avec des riffs impeccablement acérés et le premier son sorti des cordes vocales éraillées du chanteur est un hurlement qui nous montre d’emblée que nos oreilles vont morfler… Nos cervicales aussi ! Le chant de Rotten est précis, éraillé, et se trouve parfait pour éructer une colère que le vocaliste n’a pas l’intention de contenir !
Evidemment, le genre proposé ne laisse que peu de places à la surprise : si surprise il y a, c’est dans l’énorme qualité tant des compositions que de leur exécution ! Quelle bourrasque ! Et on ne va pas se mentir : si les titres sont courts (comprendre : ils ne dépassent jamais la barre des cinq minutes), c’est pour s’interdire tout remplissage inutile pour ne conserver que l’essentiel : l’efficacité ! De facture classique, chaque morceau est une invitation à la baston et nul doute qu’ils seront autant d’éléments déclencheurs de pogos effrénés en live !
On retiendra surtout l’application des guitaristes lors des duels de guitares (mention spéciale pour les titres “Fake libertarian”, “Fist to fate” et “Nuclear fallout”) qui nous régalent : et que dire des accélérations dont le groupe nous gratifie régulièrement ? Impressionnants, tout simplement !
Et tant qu’on y est, quand on sait déjà à quel point les titres écrits par Holycide sont violents, il suffit juste de remarquer quelle débauche de violence le groupe nous assène lors de la reprise de Recipients Of Death “The aftermath”. Là, on nage dans le très haut niveau de destruction !
Un des albums de thrash metal de ce début d’année !
Tracklist :
1. Intrump (1:33)
2. Fist to Face (3:27)
3. Empty Cyber Life (4:33)
4. Vultures (3:55)
5. Nuclear Fallout (3:25)
6. Trapped by the Crappy Trap (4:01)
7. Mentality Packs (3:59)
8. The Aftermath (reprise Recipients of Death) (3:34)
9. Napalm Sweet Napalm (4:57)
10. Innocent Hate (3:19)
11. Fake Libertarian (3:50)
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