Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10
Ce samedi 18 juin 2022, deuxième jour d’un cagnard absolu sur les terres Clissonnaises, il faisait bon rester sous les tentes. D’autant que j’ai toujours clamé haut et fort un amour inconditionnel aux Texans de Duel, vus plusieurs fois en concert, notamment lors d’une date furieuse au Brin de Zinc de Chambéry en 2017 et surtout un kif incroyable à chaque sortie d’album ou de live.
Bon, avant d’aller sous la Temple assister au show des Américains, je m’étais shooté un titre de Brutal Sphincter sous l’Altar histoire de découvrir un groupe que je ne connaissais pas.
On ne va pas se mentir : le muscle annulaire brutal qui se ferme en se contractant ne m’a pas créé d’intumescence particulière dans mon entre-jambe, loin s’en faut : j’ai shooté mon titre alloué avant de dégager vite fait sous la tente voisine pour me délecter d’un show que j’attendais depuis l’officialisation de la programmation !
Duel, c’était le passage obligé en ce qui me concerne !
J’ai donc loupé le premier titre “Wave of your Hand”… mais assisté à tout le reste…
Il est évident que la qualité du show était telle que j’ai regretté le passage à l’Altar car, sans faire injure à BS, Duel, c’est un sacré client…
Déjà, le Live at the Electric Church valait son pesant de décibels : celui-là envoie du très lourd. Déjà, le plaisir est d’autant plus grand qu’il rappelle un putain de bon souvenir de festival : se réécouter un concert déjà vécu, c’est un kif absolu. Bon, on passera sur le fait que deux titres sur les six joués au Hellfest étaient déjà présents sur le précédent live, ce n’est qu’un détail.
Et puis, trente petites minutes, quand on aime, c’est court, très court… trop court et ce, malgré toute l’énergie déployée de la première à la dernière note.
Oui, clairement, Duel, c’est un sacré client !
Dès le début de « Wave of your Hand », on se laisse happer par l’énergie communicative du quatuor et même si seul le guitariste / chanteur Tom Frank était du voyage, les trois autres membres assurent du feu de Dieu. Le second gratteux / chanteur Jeff Henson, déjà présent sur l’album In Carne Persona (2021), le batteur Pat Pascucci (Crimson Devils, Dick Delicious And The Tasty Testicles, JFKFC, ex-Creeper…) et le bassiste Jeff Klein (Abject Terror, Greenbeard, Venus Victrix, ex-Destroyer Of Light) se sont clairement mis au diapason.
Mieux que ça, ils ont réussi à transformer un show purement électrique en apocalypse incroyable lors de l’accélération dantesque sur “Strike and Disappear”, déclenchant des secousses inarrêtables dans la fosse.
Chaque titre est interprété à la perfection, avec pour point d’orgue un “Children of the Fire” à l’énergie et la bonne humeur communicatives.
Six titres répartis sur les quatre albums du groupe, le petit dernier In carne Persona et le premier Fears of the Dead étant représentés deux fois, pour une explosion de saveurs et de décibels des plus réussis.
Un trop court live, mais un must !
Tracklist :
1. Wave of Your Hand (5:15)
2. Devil (4:26)
3. Electricity (4:08)
4. Strike and Disappear (4:55)
5. Children of the Fire (4:11)
6. Fears of the Dead (7:23)
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Chronique “Live at The Electric church”
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