Note du SoilChroniqueur (Arno): 8.5/10
Avec cette chronique de Crowbar, je m’adresse directement aux plus jeunes d’entre-nous qui ne jurent que par le Sludge et le Stoner, styles très en vogue actuellement, mais qui, par méconnaissance, ne seraient jamais remontés à l’origine du genre.
Crowbar, ce n’est pas juste le pote de Pantera et d’Eyehategod ou des membres de Down. C’est avant tout une formation pionnière qui, parmi les premières, a su mélanger la pesanteur du Doom (l’influence de la scène anglaise des années 90 est flagrante sur les riffs de « The Lasting Dose » ou « It Pours From Me ») et des influences plus Hardcore (un titre comme « Awakening » ne saurait mentir) au son unique de la Louisiane.
Sonic Excess In Its Purest Form est la combinatoire parfaite de tous ces éléments avec en plus un sens aigu de la mélodie vocale, le chant de Kirk Windstein étant ici incroyable de puissance et d’émotion. C’est pesant, noir et beau comme une lune rouge au-dessus des marécages (« Suffering Brings Wisdom »).
Alors que l’été approche peu à peu et que vous vous demandez quels seront les albums qui accompagneront les grillades, ne perdez pas votre temps à dénicher la perle rare : Crowbar a déjà tout dit, en mieux.
Tracklist :
1 : The Lasting Dose
2 : To Build A Mountain
3 : Through The Ashes ( I’ve Watched You Burn )
4 : Awakening
5 : Repulsion In Its Spendid Beauty
6 : Counting Daze
7 : In Times Of Sorrow
8 : It Pours From Me
9 : Suffering Brings Wisdom
10 : Failure To Delay Gratifacation
11 : Empty Room
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