Sinsaenum + Death Decline (Colmar, le Grillen, 09 octobre 2025) ...
Photos + Report : Rose de Lacfeld
Tremble Colmar, tremble. La Team Headbang a décidé de balancer la purée ce soir au Grillen, façon rouleau compresseur. Si t’es plutôt du genre fleurette et tisanes au miel, passe ton chemin. Sinon, viens avec moi plonger dans le chaos sonore, celui qui te colle des frissons jusqu’à la moelle.

Allez, on attaque direct : Death Decline déboule sur scène.
Pas de chichis, pas de fioritures — juste du gras, du lourd, du vrai, comme j’aime (et non, je parle pas de la bouffe de Castaldi ).
Les mecs de la scène death/thrash Française te mettent une mandale monumentale.
C’est rageur, ça tabasse sec, et ça sent la sueur, la passion, la sincérité.
Fun fact : leur titre “Useless Sacrifice” s’invite carrément dans South Park. Ouais, rien que ça. Et sur scène, c’est encore plus violent que Cartman sous stéroïdes.
La salle ? Bondée. Survoltée. Ça pogote sec.
Le dernier riff retentit, et toi t’as le gosier en papier de verre.
Petite pinte, bretzel en main — t’as deux minutes chrono avant que Sinsaenum ne vienne t’arracher les tripes sans vaseline.

Et là, c’est le all-stars band qui débarque.
La dream team : Frédéric Leclercq (DragonForce, Kreator, Loudblast), Stéphane Buriez (Loudblast), Heimoth (Seth), Sean Zatorsky (Dååth), Attila Csihar ( Mayhem) et derrière les fûts, Andre Joyzi, qui relève avec brio la lourde tâche de succéder à Joey Jordison.

Le groupe attaque sa tournée Européenne… en commençant par le Grillen. A noter que la basse a un guest de marque pour la tournée, Don Aires, (Moonspell)…..
Et autant te dire que l’enfer s’est ouvert sous Colmar. Les murs ont tremblés, la température est montée de plusieurs degrés.
Imagine un TGV lancé pleine balle que tu te prends en pleine gueule,
net, précis, chirurgical, monstrueux.
Les morceaux s’enchaînent façon rafale de kalach, aucun répit, aucun temps mort. Chaque musicien te déboîte avec une intensité folle. Le pit ? Une vraie zone de guerre. Moi-même j’ai lâché mon Nikon pour plonger dans la fosse — impossible de résister. Tu headbangues comme un damné, c’est plus fort que toi.

Le set passe à la vitesse de la lumière. Trop court, évidemment.
Mais le groupe, fidèle à lui-même, assure ensuite au merch : selfies, papotes, dédicaces — dispo, sincères, humains.
Encore une fois, la Team Headbang nous régale.
Des concerts qui sentent la passion et la sueur, avec toujours ce soin du détail et cette énergie contagieuse.
Big up à eux pour cette soirée brûlante, et à tous ceux qui ont fait trembler le Grillen.
À la prochaine bataille sonore.





























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